Avancer la localisation des robots dans la construction
Les robots améliorent la navigation sur le site en utilisant des plans architecturaux pour une meilleure localisation.
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Table des matières
Les robots deviennent de plus en plus courants sur les chantiers pour des tâches comme vérifier les progrès et inspecter la sécurité. Pour bien fonctionner, ces robots doivent savoir exactement où ils se trouvent. Ce processus s'appelle la Localisation. En plus, ils doivent cartographier leur environnement, ce qui les aide à comprendre la configuration de l'endroit où ils se trouvent. On appelle ça le mapping. La combinaison de ces deux tâches est connue sous le nom de Localisation et Mapping Simultanés (SLAM).
Traditionnellement, beaucoup de robots dans la construction dépendent des humains pour les contrôler ou ne fonctionnent qu'en mode semi-autonome. C'est surtout parce que les chantiers peuvent changer rapidement. Pour fonctionner complètement seuls, les robots doivent avoir une bonne compréhension de l'environnement à l'avance. Si un robot peut combiner des connaissances antérieures sur le site avec des infos en temps réel de ses capteurs, il peut améliorer sa compréhension de sa position et de son entourage.
Plans Architecturaux et Leur Rôle
Une manière efficace d'apporter aux robots les connaissances nécessaires est d'utiliser des plans architecturaux, comme la Modélisation de l'Information du Bâtiment (BIM). BIM est une représentation numérique des caractéristiques physiques et fonctionnelles d'un bâtiment. Ça fournit des infos détaillées sur les différents éléments présents sur un chantier, comme les murs, les pièces et les portes. Cependant, beaucoup des approches actuelles sur l'utilisation de BIM pour aider les robots ne prennent que des formes géométriques basiques. Ça veut dire qu'ils peuvent passer à côté d'autres infos précieuses, comme la façon dont différents éléments sont liés entre eux.
La relation entre différents éléments d'un bâtiment est essentielle pour une localisation précise. Par exemple, savoir qu'une pièce est reliée à une autre pièce par une porte aide le robot à mieux comprendre l'espace. Cet article parle d'une nouvelle méthode qui aide les robots à utiliser à la fois les aspects géométriques et les relations trouvées dans les plans architecturaux pour mieux se situer.
Création de Graphes pour la Localisation
Dans cette approche, le plan architectural est transformé en un type spécial de graphe appelé Graphe Architectural, ou A-Graph. Un graphe est une structure qui se compose de nœuds (qui peuvent représenter différents éléments comme des murs et des pièces) et d'arêtes (qui représentent les relations entre ces éléments). En modélisant le bâtiment de cette manière, les robots peuvent se référer à ces informations pendant qu'ils opèrent.
Au fur et à mesure que le robot se déplace, il crée aussi un Graphe Situationnel, qu'on peut appeler S-Graph. Ce graphe capture des informations en temps réel des capteurs du robot, comme des mesures 3D d'un LIDAR (un type de capteur qui utilise la lumière laser pour mesurer les distances). Le S-Graph inclut des données sur les murs et les pièces que le robot rencontre en se déplaçant.
Le défi maintenant est de comparer et faire correspondre l'A-Graph avec le S-Graph. En identifiant des parties des deux graphes qui correspondent aux mêmes éléments dans l'environnement, le robot peut mieux se situer.
Le Processus de Correspondance des Graphes
Pour obtenir une bonne correspondance entre l'A-Graph et le S-Graph, on se concentre sur la relation entre les pièces et les murs dans les deux graphes. Pendant que le robot se déplace, il met continuellement à jour son S-Graph, donc le processus de correspondance se produit plusieurs fois, assurant que le robot a les infos les plus à jour.
Durant le processus de correspondance, le robot identifie des paires de nœuds dans les deux graphes qui représentent probablement les mêmes caractéristiques physiques. Par exemple, si les capteurs du robot détectent un mur, il essaie de trouver un mur correspondant dans l'A-Graph qui corresponde à la fois en localisation et en caractéristiques. C'est un processus continu qui aide le robot à affiner sa compréhension de son environnement.
Fusionner les Graphes
Une fois qu'une correspondance réussie est trouvée entre les deux graphes, ils peuvent être fusionnés. Ça crée un Graphe Situationnel informé (iS-Graph) qui contient à la fois les connaissances antérieures de l'A-Graph et les données en temps réel du S-Graph. L'iS-Graph améliore alors la capacité du robot à se localiser en offrant une compréhension plus riche de son environnement.
En termes pratiques, fusionner les graphes permet au robot d'utiliser la connaissance détaillée de la configuration du bâtiment provenant du plan architectural tout en tenant compte des caractéristiques uniques de l'environnement qu'il navigue actuellement. Cette fusion de données aide le robot à localiser sa position avec précision et à s'adapter aux changements en temps réel.
Évaluation Expérimentale de l'Approche
L'efficacité de cette méthode a été testée dans divers environnements de construction simulés et réels. Les chercheurs ont créé des A-Graphs à partir de différents modèles de bâtiments et ont employé un robot pour collecter des données en temps réel. L'objectif était de comparer leur approche avec des méthodes de localisation existantes qui utilisaient des données LIDAR 2D ou 3D.
Dans ces expériences, la performance du robot a été évaluée en mesurant son Erreur de Pose Absolue (APE), qui indique à quel point la position estimée du robot est éloignée de la vraie position. Dans des situations avec des environnements changeants, la nouvelle méthode a montré une bien meilleure résilience face aux erreurs de localisation par rapport aux techniques traditionnelles.
Avantages de l'Utilisation de la Localisation Basée sur des Graphes
Un des avantages majeurs de cette approche basée sur des graphes est la capacité d'incorporer des connaissances structurées dans le processus de localisation. En tirant parti des infos architecturales, les robots peuvent devenir plus robustes face aux problèmes courants qu'ils rencontrent sur les chantiers, comme le bruit et le désordre. Par exemple, alors que les méthodes traditionnelles peuvent avoir du mal à cause de données de capteurs erratiques causées par des obstacles, les relations hiérarchiques dans les graphes offrent une base plus stable pour la localisation.
Un autre avantage est que la méthode ne repose pas sur des techniques basées sur l'apparence, qui peuvent être variables selon l'environnement. En se concentrant sur des caractéristiques de haut niveau, cette approche offre une manière plus cohérente et fiable pour les robots de se localiser.
Conclusion
Pour conclure, l'intégration des plans architecturaux dans les systèmes de localisation des robots représente une avancée prometteuse pour l'industrie de la construction. En transformant les données architecturales en graphes et en utilisant des informations de capteurs en temps réel, les robots peuvent naviguer efficacement dans des environnements complexes. À mesure que l'industrie de la construction continue d'évoluer et d'adopter l'automatisation, des méthodes qui améliorent l'autonomie et la précision des robots seront cruciales pour améliorer la sécurité et l'efficacité sur les chantiers.
Cette approche a le potentiel non seulement de permettre aux robots de fonctionner plus indépendamment, mais aussi de réduire les coûts et d'améliorer le flux de travail global dans les projets de construction. À mesure que ces technologies se développent, on peut s'attendre à voir une utilisation plus répandue de robots autonomes, contribuant à des pratiques de construction plus intelligentes.
Titre: Graph-based Global Robot Simultaneous Localization and Mapping using Architectural Plans
Résumé: In this paper, we propose a solution for graph-based global robot simultaneous localization and mapping (SLAM) using architectural plans. Before the start of the robot operation, the previously available architectural plan of the building is converted into our proposed architectural graph (A-Graph). When the robot starts its operation, it uses its onboard LIDAR and odometry to carry out an online SLAM relying on our situational graph (S-Graph), which includes both, a representation of the environment with multiple levels of abstractions, such as walls or rooms, and their relationships, as well as the robot poses with their associated keyframes. Our novel graph-to-graph matching method is used to relate the aforementioned S-Graph and A-Graph, which are aligned and merged, resulting in our novel informed Situational Graph (iS-Graph). Our iS-Graph not only provides graph-based global robot localization, but it extends the graph-based SLAM capabilities of the S-Graph by incorporating into it the prior knowledge of the environment existing in the architectural plan
Auteurs: Muhammad Shaheer, Jose Andres Millan-Romera, Hriday Bavle, Jose Luis Sanchez-Lopez, Javier Civera, Holger Voos
Dernière mise à jour: 2023-05-16 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2305.09295
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2305.09295
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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