Optimiser les grands modèles de langage avec une taille réduite
Présentation d'une nouvelle méthode pour améliorer l'efficacité des grands modèles de langage grâce à l'élagage.
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Table des matières
- C'est quoi l'élagage structurel ?
- Défis de l'élagage des grands modèles de langage
- Notre approche : élagage structurel basé sur l'optimisation
- Avantages de notre méthode
- Efficacité
- Flexibilité
- Performance solide
- Comparaison des différentes méthodes d'élagage
- Élagage basé sur les métriques
- Élagage basé sur l'optimisation
- Configuration expérimentale
- Modèles et ensembles de données
- Résultats
- Élagage de canaux et de têtes
- Élagage de couches
- Importance de l'initialisation
- Élagage global vs. local
- Analyse des modèles élagués
- Directions futures
- Conclusion
- Source originale
Les grands modèles de langage (LLMs) deviennent de plus en plus importants dans plein de domaines, mais ils peuvent être super lourds et complexes. Leur taille peut rendre leur utilisation dans des applications réelles assez compliquée. Les chercheurs cherchent des moyens de rendre ces modèles plus petits et plus rapides sans perdre leur efficacité. Une méthode qui attire l'attention, c'est l'Élagage structurel, qui consiste à enlever certaines parties d'un modèle pour diminuer sa taille et améliorer sa vitesse.
C'est quoi l'élagage structurel ?
L'élagage structurel fonctionne en enlevant des composants spécifiques d'un modèle, comme des canaux ou des couches entières. Le but, c'est de garder les parties les plus importantes du modèle tout en se débarrassant de celles qui sont moins cruciales. En faisant ça, le modèle devient plus léger et plus rapide. Même si l'idée d'élaguer existe depuis un moment, l'appliquer aux grands modèles de langage pose des défis uniques.
Défis de l'élagage des grands modèles de langage
Les grands modèles de langage ont plein de paramètres, ce qui les rend computationnellement lourds. Les méthodes d'élagage traditionnelles nécessitent souvent que le modèle repasse par une phase de formation complète, ce qui peut être très long et gourmand en ressources.
Certaines méthodes existantes pour élaguer les LLMs utilisent l'élagage post-formation. Ça veut dire qu'on élaguent le modèle après qu'il ait déjà été formé. Même si c'est généralement plus efficace, beaucoup de ces méthodes reposent sur des métriques qui ont été conçues sur des estimations approximatives ou des règles de pouce. Ces règles peuvent mener à un élagage moins efficace, ce qui signifie que le modèle pourrait ne pas bien fonctionner après le processus d'élagage.
Notre approche : élagage structurel basé sur l'optimisation
Pour s'attaquer aux problèmes des méthodes existantes, on propose une nouvelle approche appelée élagage structurel basé sur l'optimisation. Cette approche se concentre sur la recherche des meilleurs composants à garder dans un modèle grâce à l'optimisation sans avoir besoin de passer par la Rétropropagation. La rétropropagation est une méthode commune pour ajuster les paramètres du modèle, mais ça peut être très exigeant en termes de calcul et de mémoire.
Notre méthode apprend à créer des masques d'élagage, qui sont comme des filtres pour décider quelles parties du modèle garder et lesquelles élaguer. Au lieu de se fier à des estimations approximatives, on utilise un cadre probabiliste qui crée un modèle basé sur des Distributions de Bernoulli. Ça nous aide à échantillonner les masques dont on a besoin de manière efficace sans passer par la rétropropagation.
Avantages de notre méthode
Efficacité
Un des gros avantages de notre approche, c'est qu'elle nécessite juste le passage en avant du modèle. Ça veut dire qu'on peut faire tourner le modèle de manière moins exigeante que les méthodes traditionnelles. En optimisant sans rétropropagation, on peut économiser du temps et des ressources computationnelles.
Flexibilité
Notre méthode permet une flexibilité dans les composants structurels qu'on choisit d'élaguer. On peut agir à différents niveaux, ce qui veut dire qu'on pourrait élaguer des couches entières, des groupes de canaux, ou des têtes dans des modèles à attention multi-têtes. Cette flexibilité aide à s'assurer qu'on peut adapter le processus d'élagage aux besoins spécifiques de chaque modèle.
Performance solide
Des tests montrent que notre méthode performe mieux que les méthodes d'élagage à la pointe de la technologie existantes. Dans diverses expériences avec des modèles bien connus, notre élagage a obtenu une haute précision et de faibles scores de perplexité, même quand une grande partie du modèle a été élaguée.
Comparaison des différentes méthodes d'élagage
Élagage basé sur les métriques
Dans l'élagage basé sur les métriques, les modèles sont élagués en fonction de certains scores d'importance qui mesurent à quel point chaque composant est crucial. Par exemple, ils peuvent enlever des parties du modèle avec des valeurs de poids faibles. Même si cette méthode peut fonctionner, elle utilise souvent des estimations qui peuvent ne pas capturer complètement la signification de chaque composant. Par conséquent, la performance peut varier, surtout quand on essaie d'élaguer beaucoup.
Élagage basé sur l'optimisation
Notre approche d'élagage basé sur l'optimisation surmonte certaines de ces limitations. En utilisant un modèle probabiliste plutôt que des scores métriques fixes, notre méthode peut apprendre plus efficacement quels composants devraient être gardés. Ça peut mener à une meilleure performance globale même après un élagage agressif.
Configuration expérimentale
Pour valider notre méthode, on a effectué des tests approfondis sur divers grands modèles de langage, y compris des modèles populaires comme LLaMA et Vicuna. Nos tests impliquaient différents taux d'élagage, granularités structurelles et méthodes d'initialisation. On voulait voir comment notre méthode se comportait dans divers scénarios et conditions.
Modèles et ensembles de données
Dans nos expériences, on a utilisé des modèles de différentes tailles, y compris 7 milliards et 13 milliards de paramètres. On a aussi testé notre approche sur différents ensembles de données, y compris C4 pour la formation et WikiText2 pour l'évaluation.
Résultats
Élagage de canaux et de têtes
Nos résultats montrent que notre méthode a surpassé les méthodes de pointe actuelles en termes de perplexité, surtout à des taux d'élagage plus élevés. Ça veut dire que notre modèle pouvait maintenir son efficacité même après avoir considérablement réduit sa taille, prouvant que notre élagage basé sur l'optimisation peut être une alternative puissante aux techniques existantes.
Élagage de couches
Les tests ont montré que notre méthode pouvait aussi élaguer avec succès des couches entières de transformateurs. Même si elle a bien performé par rapport à certaines autres méthodes à des taux d'élagage modérés, elle a excellé à des taux plus élevés, ce qui est souvent là où d'autres méthodes échouent.
Importance de l'initialisation
L'initialisation joue un rôle crucial dans la performance de nos méthodes d'élagage. Dans plusieurs tests, on a exploré comment différentes configurations initiales pour notre probabilité de Bernoulli affectaient les résultats. On a découvert qu'en commençant avec de bonnes valeurs initiales, on pouvait obtenir une meilleure convergence et une performance globale améliorée.
Élagage global vs. local
Notre méthode peut réaliser un élagage global et hétérogène, ce qui signifie qu'elle peut prendre en compte l'ensemble du réseau quand elle décide ce qu'il faut élaguer. C'est souvent un défi pour les méthodes traditionnelles basées sur des métriques, qui peuvent traiter chaque couche ou composant de manière isolée. Notre capacité à considérer l'ensemble du modèle apporte un avantage en termes d'optimisation.
Analyse des modèles élagués
Dans nos expériences, on a aussi examiné de plus près les modèles élagués pour analyser quels composants restaient après l'élagage. Les résultats ont montré une tendance consistante où certaines couches conservaient plus de leur structure, indiquant qu'elles jouent un rôle plus significatif dans l'efficacité globale du modèle.
Directions futures
Bien que notre méthode d'élagage basé sur l'optimisation ait montré des résultats prometteurs, il y a encore des domaines à améliorer. Par exemple, des algorithmes plus avancés de la communauté de l'apprentissage par renforcement pourraient encore réduire la variance dans notre processus de formation. Explorer ces alternatives pourrait améliorer l'efficacité et l'efficacité de nos méthodes d'élagage.
Conclusion
En conclusion, on a développé une méthode d'élagage structurel basée sur l'optimisation pour les grands modèles de langage qui réduit efficacement le calcul tout en maintenant la performance du modèle. L'approche se caractérise par une flexibilité sur la façon dont les composants sont élagués et fonctionne de manière efficace sans rétropropagation, ce qui la rend adaptée aux applications pratiques. Nos tests approfondis confirment son efficacité, ce qui en fait une contribution précieuse au domaine de l'optimisation des modèles. Alors qu'on continue à affiner nos méthodes et à explorer de nouvelles techniques, on vise à repousser les limites de ce qui est possible avec les grands modèles de langage.
Titre: Bypass Back-propagation: Optimization-based Structural Pruning for Large Language Models via Policy Gradient
Résumé: In contrast to moderate-size neural network pruning, structural weight pruning on the Large-Language Models (LLMs) imposes a novel challenge on the efficiency of the pruning algorithms, due to the heavy computation/memory demands of the LLMs. Recent efficient LLM pruning methods typically operate at the post-training phase without the expensive weight finetuning, however, their pruning criteria often rely on heuristically hand-crafted metrics, potentially leading to suboptimal performance. We instead propose a novel optimization-based structural pruning that learns the pruning masks in a probabilistic space directly by optimizing the loss of the pruned model. To preserve the efficiency, our method eliminates the back-propagation through the LLM per se during the optimization, requiring only the forward pass of the LLM. We achieve this by learning an underlying Bernoulli distribution to sample binary pruning masks, where we decouple the Bernoulli parameters from the LLM loss, thus facilitating an efficient optimization via a policy gradient estimator without back-propagation. As a result, our method is able to 1) operate at structural granularities of channels, heads, and layers, 2) support global and heterogeneous pruning (i.e., our method automatically determines different redundancy for different layers), and 3) optionally initialize with a metric-based method (for our Bernoulli distributions). Extensive experiments on LLaMA, LLaMA-2, LLaMA-3, Vicuna, and Mistral using the C4 and WikiText2 datasets demonstrate that our method operates for 2.7 hours with around 35GB memory for the 13B models on a single A100 GPU, and our pruned models outperform the state-of-the-arts w.r.t. both perplexity and the majority of various zero-shot tasks. Codes will be released.
Auteurs: Yuan Gao, Zujing Liu, Weizhong Zhang, Bo Du, Gui-Song Xia
Dernière mise à jour: 2024-10-21 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2406.10576
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2406.10576
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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