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# Informatique# Apprentissage automatique# Intelligence artificielle# Calcul et langage

Améliorer la résolution de problèmes dans les modèles de langage

Former des modèles pour décider quand utiliser des outils pour améliorer la résolution de problèmes scientifiques.

Bohan Lyu, Yadi Cao, Duncan Watson-Parris, Leon Bergen, Taylor Berg-Kirkpatrick, Rose Yu

― 9 min lire


Utilisation des modèlesUtilisation des modèlesd'IA et des outilsraisonnement en IA.Formation innovante pour un meilleur
Table des matières

Les grands Modèles de langage (LLMs) sont comme ces étudiants trop enthousiastes qui peuvent résoudre des Problèmes mathématiques basiques mais se sentent floués face à des questions plus difficiles. Ils peuvent impressionner sur des tâches simples, mais ils galèrent parfois avec des problèmes scientifiques plus complexes, ce qui entraîne des erreurs appelées « hallucinations ».

Pour aider nos modèles avares d'apprendre à s'améliorer, on va leur apprendre à utiliser des Outils comme le ferait un scientifique chevronné. Plutôt que de se fier uniquement à des gadgets sophistiqués, les scientifiques évaluent la difficulté d'un problème avant de choisir leur approche. On va imiter ce processus de décision malin dans nos modèles.

Le problème avec les LLMs

Imagine un modèle de langage comme un robot intelligent qui devient trop dépendant de sa calculatrice. Même si les calculatrices sont super utiles, parfois, juste utiliser son cerveau, c'est suffisant ! Les LLMs ont souvent du mal avec des questions compliquées, surtout dans des domaines comme les maths, la science du climat et l'épidémiologie. Trop de dépendance aux outils peut les amener à oublier comment réfléchir par eux-mêmes.

Alors, que faire ? On va s’inspirer du mode de fonctionnement humain. Les humains évaluent les problèmes et choisissent d’utiliser des outils en fonction de la difficulté de la tâche. Pourquoi ne pas faire pareil pour nos LLMs ?

Notre solution : Une méthode de formation en deux parties

Pour aider nos modèles à devenir de meilleurs résolveurs de problèmes, on va introduire une méthode de formation en deux parties.

  1. Apprendre des outils : Dans la première partie, on va enseigner aux LLMs en leur faisant utiliser des solutions générées par des outils externes. Ça veut dire qu'ils vont apprendre à penser comme des scientifiques, en absorbant des connaissances importantes grâce à leurs expériences avec les outils.

  2. Tri intelligent des problèmes : Dans la deuxième partie, on va classer les problèmes comme faciles ou difficiles en fonction de la manière dont le modèle y répond. Pour les problèmes plus simples, le modèle va s'en tenir à son propre raisonnement. Pour les plus difficiles, il saura quand faire appel à la boîte à outils.

Tester notre méthode

On a testé notre nouvelle méthode de formation avec divers tâches scientifiques dans plusieurs domaines comme les maths, la science du climat et l’épidémiologie. Les résultats ? Nos LLMs n'ont pas seulement progressé - ils ont excellé ! En moyenne, on a vu une augmentation de 28 % dans le bon nombre de réponses et un boost de 14 % dans l'utilisation judicieuse des outils. C’est comme si on avait appris à un robot à danser et qu’on l’avait ensuite vu gagner un concours de danse !

L'idée derrière notre méthode

En suivant la logique des scientifiques expérimentés, on a axé notre attention sur le fait que nos modèles décident d'abord s'ils ont besoin d'aide. C'est comme se demander : « Ai-je besoin d'une calculatrice pour cette question de maths ? » Si la réponse est "non", alors vas-y et résous-le sans ! Si la réponse est "oui", prends cette calculatrice !

D'autres méthodes se concentrent généralement sur le fait de peaufiner les demandes ou d'ajuster les résultats, mais notre approche est différente. On apprend aux LLMs à faire des choix intelligents quant à l'utilisation des outils, pour éviter qu'ils ne deviennent trop dépendants des gadgets.

Le processus de formation

Pour former nos modèles efficacement, on a mis en place une routine d'Entraînement unique en deux étapes :

  1. Ajustement avec des solutions : Dans cette phase initiale, les LLMs apprennent grâce à des solutions provenant de l'utilisation d'outils. On les aide à intérioriser des connaissances essentielles à travers un apprentissage direct, un peu comme un étudiant qui étudie à partir de manuels.

  2. Évaluation de la difficulté des problèmes : Ensuite, on vérifie comment les LLMs répondent à diverses questions. En fonction de leur performance, on classe les questions comme faciles ou difficiles. La partie astucieuse ? Pour les questions plus faciles, ils ont la liberté de résoudre par eux-mêmes. Pour les problèmes plus compliqués, ils reçoivent des conseils pour utiliser des outils.

Évaluation et résultats

On a mis nos modèles à l'épreuve avec une variété de jeux de données scientifiques. Ça incluait des problèmes mathématiques classiques, des scénarios de changement climatique et des tâches de modélisation de maladies. Notre nouvelle méthode a surpassé les modèles existants, comme GPT-4o et Claude-3.5, et nos modèles ont montré une remarquable adaptabilité face à des problèmes complexes.

Comprendre la résolution de problèmes chez l'humain

Les humains sont assez bons pour évaluer les situations. Imagine un scientifique dans un lab ; avant de se lancer, il passe en revue ce avec quoi il travaille. C’est ce qu’on voulait que nos modèles fassent. Cette approche les aide à devenir des partenaires fiables dans la résolution de problèmes scientifiques, un peu comme le font les scientifiques.

Méthodes précédentes vs. notre approche

Alors que de nombreuses solutions se sont concentrées sur l'amélioration des réponses des modèles aux problèmes, elles ont souvent raté un aspect clé : enseigner aux modèles à décider quand s'appuyer sur des outils. C’est ce qui distingue notre approche. On souhaite que nos modèles trouvent un équilibre entre leurs propres connaissances et les outils qu'ils peuvent utiliser.

Construction des jeux de données

Pour nos expérimentations, on a utilisé une combinaison de jeux de données existants et on a créé les nôtres. On a conçu ces jeux de données avec une compréhension claire des diverses complexités dans les problèmes scientifiques. Nos jeux de données incluent des problèmes de maths, des défis en physique et des questions liées à la modélisation climatique et épidémique.

Les jeux de données expliqués

  1. MATH : Ce jeu de données contient des questions de compétition de maths de niveau lycée. Il couvre divers sujets et vérifie à quel point les modèles peuvent gérer des réponses numériques.

  2. SciBench : Celui-ci inclut des problèmes scientifiques de niveau universitaire en maths, physique et chimie. Il est conçu pour mettre les modèles à l'épreuve avec des applications pratiques.

  3. Mujoco : Ce jeu de données aborde des problèmes en dynamique des corps rigides à l'aide d'un moteur physique. C’est plus réaliste que les questions classiques des manuels.

  4. Équations différentielles partielles (EDP) : On a créé ce jeu de données en se concentrant sur la résolution d'équations qui apparaissent dans le transfert de chaleur et la dynamique des populations.

  5. Science climatique : Ici, on a conçu des problèmes pour prédire les changements de température selon divers scénarios.

  6. Épidémiologie : Ce jeu de données se concentre sur la modélisation de la propagation des maladies en Californie, en utilisant des données réelles pour simuler des scénarios.

Configuration expérimentale et modèles

On a utilisé le modèle Llama-3.1-8B-Instruct comme base. Pendant la phase de test, on a comparé notre modèle avec différentes options à la pointe de la technologie. Notre attention était principalement sur le comportement du modèle dans diverses conditions et ce qui se passe quand il essaie de résoudre différents types de questions.

Métriques de précision

Pour mesurer le succès, on a évalué deux types principaux de précision :

  1. Précision des réponses : Ça mesure combien de questions les modèles ont répondu correctement. Pour les questions à choix multiples, on vérifie si la réponse sélectionnée est correcte.

  2. Précision de l'utilisation des outils : Ça vérifie si les modèles ont judicieusement choisi d'utiliser des outils pour les questions difficiles et se sont appuyés sur leur raisonnement pour les plus simples.

Les résultats

On a rapporté des résultats impressionnants sur tous les jeux de données. Notre méthode a conduit à des améliorations significatives, surtout pour nos jeux de données personnalisés qui n'étaient pas typiquement vus lors de la pré-formation. Les modèles ont montré qu'ils pouvaient décider quand utiliser des outils efficacement, ce qui a conduit à une performance améliorée dans l'ensemble.

Améliorer les décisions d'utilisation des outils

On a analysé en profondeur comment nos modèles prenaient des décisions sur l'utilisation des outils. Les résultats ont montré que notre modèle entraîné pouvait distinguer quand utiliser des outils pour les questions difficiles tout en ne s'y fiant pas pour des tâches simples.

Surmonter le bruit dans les données

Un des défis auxquels on a fait face était le bruit dans les données. Parfois, des erreurs peuvent s'infiltrer dans les données, les rendant moins fiables. Nos modèles formés avec la méthode à deux composants ont montré une performance résiliente face à ce problème. Si une question semblait trop difficile à cause du bruit, ils savaient utiliser des outils pour garantir l'exactitude.

Étendre aux questions ouvertes

On s'est aussi aventuré dans le traitement des questions ouvertes. Ces questions sont plus délicates parce qu'elles peuvent avoir plusieurs réponses acceptables. Par exemple, concevoir un itinéraire pour un navire afin de minimiser l'élévation de température peut être un défi, mais aussi intéressant !

Conclusion

En apprenant à nos modèles à s'adapter et à choisir quand utiliser des outils, on a ouvert de nouvelles voies pour qu'ils abordent les problèmes scientifiques efficacement. Notre stratégie de formation les a aidés à équilibrer leurs capacités de raisonnement avec des outils externes, ce qui en fait des assistants beaucoup plus fiables.

En regardant vers l'avenir, il y a plein de directions excitantes à explorer. On espère que notre approche pourra aller au-delà des tâches scientifiques et gérer des données de différents domaines. En rendant les modèles plus intelligents dans leur utilisation des outils, on pourrait réduire le poids de la charge que les humains doivent porter dans la résolution de problèmes. Et peut-être qu'un jour, on aura nos propres compagnons IA capables de relever des défis complexes comme le font des scientifiques chevronnés !

Source originale

Titre: Adapting While Learning: Grounding LLMs for Scientific Problems with Intelligent Tool Usage Adaptation

Résumé: Large Language Models (LLMs) demonstrate promising capabilities in solving simple scientific problems but often produce hallucinations for complex ones. While integrating LLMs with tools can increase reliability, this approach typically results in over-reliance on tools, diminishing the model's ability to solve simple problems through basic reasoning. In contrast, human experts first assess problem complexity using domain knowledge before choosing an appropriate solution approach. Inspired by this human problem-solving process, we propose a novel two-component fine-tuning method. In the first component World Knowledge Distillation (WKD), LLMs learn directly from solutions generated using tool's information to internalize domain knowledge. In the second component Tool Usage Adaptation (TUA), we partition problems into easy and hard categories based on the model's direct answering accuracy. While maintaining the same alignment target for easy problems as in WKD, we train the model to intelligently switch to tool usage for more challenging problems. We validate our method on six scientific benchmark datasets, spanning mathematics, climate science and epidemiology. On average, our models demonstrate a 28.18% improvement in answer accuracy and a 13.89% increase in tool usage precision across all datasets, surpassing state-of-the-art models including GPT-4o and Claude-3.5.

Auteurs: Bohan Lyu, Yadi Cao, Duncan Watson-Parris, Leon Bergen, Taylor Berg-Kirkpatrick, Rose Yu

Dernière mise à jour: 2024-11-01 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://arxiv.org/abs/2411.00412

Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2411.00412

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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