Les grands modèles de langage peuvent-ils aider à la vérification des logiciels ?
Enquête sur le rôle des LLM dans la génération de spécifications de logiciels pour la vérification.
Marilyn Rego, Wen Fan, Xin Hu, Sanya Dod, Zhaorui Ni, Danning Xie, Jenna DiVincenzo, Lin Tan
― 7 min lire
Table des matières
- C'est quoi les Grands Modèles de Langage ?
- Le maillon manquant
- Pourquoi la logique de séparation ?
- Tester les LLM pour la génération de spécifications
- Expérience 1 : Ingénierie de prompt traditionnelle
- Expérience 2 : Suggestion par chaîne de pensée
- L'importance de l'entrée et des spécifications
- Directions futures
- Conclusion
- Source originale
Dans le monde des logiciels, s'assurer que les programmes fonctionnent correctement est super important. On veut qu'ils soient sans bugs, surtout quand ils gèrent des tâches critiques. Pense à vérifier ta liste de courses avant de quitter le magasin-personne ne veut oublier le lait.
Pour garantir que le logiciel est au top, on utilise ce qu'on appelle la "Vérification statique." C’est un terme un peu chichiteux pour une méthode qui vérifie le code sans l’exécuter. C’est un peu comme faire relire ton essai par un ami avant de le rendre ; il peut repérer les problèmes avant que tu ne le soumettes. Mais cette méthode peut prendre beaucoup de temps et d'efforts, comme résoudre un puzzle compliqué où tu ne trouves pas la dernière pièce.
Grands Modèles de Langage ?
C'est quoi lesRécemment, on a entendu parler des grands modèles de langage, ou LLM pour les intimes. Ce sont essentiellement des programmes informatiques qui peuvent comprendre et générer du langage humain. Ils ont été utiles pour diverses tâches comme écrire du code, générer des tests, et créer des preuves-un peu comme avoir un super assistant intelligent qui peut t'aider avec tes devoirs. Mais une question reste en suspens : ces modèles peuvent-ils aider à générer les spécifications (ou règles) nécessaires pour la vérification statique ?
Le maillon manquant
La plupart des travaux existants sur les LLM se concentrent seulement sur leur capacité à générer du code ou des tests, pas sur leur capacité à produire des spécifications utilisées pour vérifier le code. C'est comme avoir un super chef mais ne jamais le laisser créer le menu. Cette recherche cherche à combler cette lacune, se concentrant sur la question de savoir si les LLM peuvent générer des spécifications correctes en utilisant un certain type de logique appelé Logique de séparation.
Pourquoi la logique de séparation ?
La logique de séparation, c'est un moyen chic de dire qu'elle aide à comprendre comment les programmes gèrent la mémoire, surtout quand ils manipulent des tas. Si tu as déjà essayé de trouver un jouet précis dans une boîte à jouets en désordre, tu sais à quel point il est important de garder les choses organisées ! Écrire des spécifications qui traitent de la logique de séparation n'est pas facile, parce qu'il faut décrire ce que le programme est censé faire tout en gardant une trace de tous les détails en désordre.
Tester les LLM pour la génération de spécifications
Cette étude vise à tester les grands modèles de langage, en particulier ceux fabriqués par OpenAI, pour voir s'ils peuvent créer ces spécifications délicates. On a mené deux expériences pour vérifier leur efficacité, en commençant par quelques techniques traditionnelles de suggestion.
Expérience 1 : Ingénierie de prompt traditionnelle
Dans la première expérience, on a utilisé une technique appelée "ingénierie de prompt." Imagine donner à ton assistant intelligent une question précise, en espérant obtenir une réponse utile. On a demandé aux LLM de prendre un morceau de code C et de le transformer en une spécification formelle pour un outil de vérification appelé VeriFast.
On a essayé trois styles différents de demande :
- Langage naturel (LN) : On a mis une description amicale de ce que fait le code avant le code lui-même-un peu comme discuter avant de commencer.
- Preuve mathématique (PM) : Cette version a simplifié les choses-uniquement les préconditions et les postconditions, un peu comme une version abrégée de notre liste de courses.
- Version plus faible (VP) : Ici, on a fourni des règles de base et demandé aux modèles de combler les vides.
On a constaté qu'en utilisant la méthode LN, les modèles faisaient beaucoup d'erreurs-comme essayer de cuire un gâteau sans lire la recette d'abord. La sortie était pleine d'erreurs de syntaxe, où le code ne respectait pas la structure correcte.
La méthode PM a aidé à réduire certaines erreurs mais avait encore des problèmes. La méthode VP a légèrement mieux performé mais laissait encore beaucoup à désirer. En gros, on a appris que même si les LLM peuvent aider un peu, ils ont encore du mal à générer les bonnes spécifications.
Expérience 2 : Suggestion par chaîne de pensée
Après avoir vu ces résultats, on a pensé à essayer autre chose. On a introduit une méthode connue sous le nom de suggestion par chaîne de pensée (CoT). Cette technique encourage les modèles à réfléchir étape par étape, un peu comme suivre une recette un ingrédient à la fois. On espérait que cela les aiderait à faire moins d'erreurs, surtout avec les prompts LN, qui semblaient les plus faciles à utiliser.
Cependant, même avec la suggestion CoT, les modèles n'ont pas beaucoup mieux performé. Le taux d'erreur est resté assez élevé car les LLM avaient toujours du mal à générer les bonnes spécifications en fonction des suggestions reçues. C'est comme essayer d'apprendre à un perroquet à parler-ça peut être charmant, mais ça ne dit pas toujours ce que tu veux.
L'importance de l'entrée et des spécifications
Une conclusion importante de notre recherche est que les LLM ne sont pas très cohérents. Ils peuvent parfois comprendre les exigences mais ne donnent pas toujours des sorties précises. Les erreurs vont du non-respect de la syntaxe à l'oubli de spécifications entières, conduisant à encore plus de confusion. Cette incohérence, c'est un peu comme essayer de lire l'écriture d'un ami ; parfois tu peux comprendre, et d'autres fois, ça ressemble à déchiffrer un code secret.
Les défis viennent principalement de la dépendance à une entrée précise. Si l'entrée n'est pas parfaite, la sortie sera très loin de ce dont on a besoin, un peu comme un jeu de téléphone où le message se perd en route.
Directions futures
Alors, quelle est la suite ? On pense qu'il y a plein de pistes pour des recherches futures. Pour commencer, il pourrait être utile de former des LLM sur mesure qui sont mieux adaptés à cette tâche spécifique. Tout comme des outils spécialisés peuvent faciliter un travail, des modèles adaptés pourraient aider à générer des spécifications précises.
On devrait aussi explorer des alternatives open-source aux modèles existants. Cela pourrait offrir de nouvelles perspectives et méthodes, menant potentiellement à de meilleurs résultats. En plus, affiner notre manière de créer des suggestions pourrait améliorer de manière significative la performance.
Faire des évaluations plus approfondies et explorer différents langages de spécification pourrait aussi donner des résultats précieux. En examinant comment divers outils comme Viper ou Gillian fonctionnent, on peut trouver de nouveaux angles pour améliorer les processus de vérification des logiciels.
Conclusion
Cette étude montre que même si les grands modèles de langage ont du potentiel dans le domaine de la vérification logicielle, ils ne sont pas encore parfaits. Ils peuvent gérer des commandes en langage naturel, mais leur fiabilité reste douteuse. L'objectif maintenant est de continuer à affiner ces modèles et méthodes pour s'assurer qu'un jour, on puisse compter sur eux pour rendre nos programmes sans bugs.
En fin de compte, tout comme une bonne recette, créer des processus de vérification logicielle fiables prendra du temps, des ajustements et peut-être une pincée de patience. Après tout, même les meilleurs chefs doivent tester quelques recettes avant de trouver la bonne !
Titre: Evaluating the Ability of Large Language Models to Generate Verifiable Specifications in VeriFast
Résumé: Static verification is a powerful method for enhancing software quality, but it demands significant human labor and resources. This is particularly true of static verifiers that reason about heap manipulating programs using an ownership logic. LLMs have shown promise in a number of software engineering activities, including code generation, test generation, proof generation for theorem provers, and specification generation for static verifiers. However, prior work has not explored how well LLMs can perform specification generation for specifications based in an ownership logic, such as separation logic. To address this gap, this paper explores the effectiveness of large language models (LLMs), specifically OpenAI's GPT models, in generating fully correct specifications based on separation logic for static verification of human-written programs in VeriFast. Our first experiment employed traditional prompt engineering and the second used Chain-of-Thought (CoT) Prompting to identify and address common errors generated across the GPT models. The results indicate that GPT models can successfully generate specifications for verifying heap manipulating code with VeriFast. Furthermore, while CoT prompting significantly reduces syntax errors generated by the GPT models, it does not greatly improve verification error rates compared to prompt engineering.
Auteurs: Marilyn Rego, Wen Fan, Xin Hu, Sanya Dod, Zhaorui Ni, Danning Xie, Jenna DiVincenzo, Lin Tan
Dernière mise à jour: 2024-11-05 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2411.02318
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2411.02318
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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