Améliorer les réseaux de neurones avec des embeddings fantômes
Une nouvelle méthode améliore les modèles d'apprentissage profond sans réglages compliqués.
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Table des matières
L'apprentissage automatique est devenu un outil puissant ces dernières années, surtout dans les domaines de la classification d'images et de la détection d'objets. Cependant, entraîner des réseaux neuronaux profonds peut être compliqué. Un gros souci, c'est que ces modèles peuvent mémoriser les données d'entraînement, ce qui donne de mauvais résultats quand on les teste sur des exemples nouveaux et inconnus. Les méthodes traditionnelles comme L1, L2 et le dropout visent à diminuer cette mémorisation, qu'on appelle surapprentissage, mais elles nécessitent souvent des réglages complexes, ce qui peut être galère.
Défis de l'entraînement des réseaux neuronaux profonds
Les réseaux neuronaux profonds, comme ResNet et Inception, sont conçus pour comprendre des données complexes en les simplifiant en représentations plus faciles à saisir. Mais, plus les modèles deviennent complexes, plus ils ont besoin de données pour bien apprendre. Souvent, la distribution réelle des données est inconnue, et on a juste un nombre limité d'exemples pour s'entraîner. Ça peut donner des modèles trop complexes par rapport à la quantité de données dispo, ce qui rend difficile leur capacité à bien généraliser sur de nouvelles données.
Le processus d'entraînement de ces modèles consiste à les ajuster pour minimiser l'erreur sur les données d'entraînement. Malheureusement, plus le modèle est complexe, plus le risque de surapprentissage est grand, ce qui cause des performances pourries quand de nouvelles données sont présentées. On peut se retrouver dans une situation où le modèle a bien appris sur l'ensemble d'entraînement mais n'arrive pas à faire des prédictions correctes sur l'ensemble de test.
Régularisation et son importance
Pour lutter contre le surapprentissage, on introduit des techniques de régularisation pendant l'entraînement. Certaines visent à modifier le processus d'apprentissage du modèle, d'autres essaient de changer les données elles-mêmes. Une méthode courante, c'est l'Augmentation de données, qui consiste à modifier les exemples d'entraînement sans changer leur signification fondamentale, comme en faisant tourner ou retourner des images. Mais, cette méthode aide juste un peu car elle ne touche que les données dans des classes proches et ne traite pas des similitudes entre différentes classes.
Une autre approche consiste à ajouter des paramètres qui nécessitent des réglages soignés, mais ça peut prendre du temps et est souvent spécifique au jeu de données utilisé. Le défi reste de savoir comment améliorer les performances du modèle sans trop de réglages ou de données.
Introduction des "phantom embeddings"
Pour répondre à ces défis, une nouvelle solution est proposée, qui se concentre sur l'utilisation des propres représentations apprises du modèle pour créer ce qu'on appelle des "phantom embeddings". Les phantom embeddings sont comme des exemples supplémentaires générés à partir des données d'entraînement d'origine, dérivés de clusters d'instances similaires au sein de la même classe.
Cette méthode crée de nouveaux points dans l'espace de représentation, permettant au modèle de mieux faire la différence entre les classes. En utilisant ces phantom embeddings, le modèle peut améliorer sa Généralisation, sans avoir besoin de réglages supplémentaires.
Comment fonctionnent les phantom embeddings ?
L'idée derrière les phantom embeddings, c'est de rassembler les représentations apprises d'un petit groupe d'instances appartenant à la même classe et de les utiliser pour générer de nouveaux points de données. Ça aide à créer un environnement plus riche pour que le modèle puisse apprendre. Les phantom embeddings agissent un peu comme "écarter" les données d'entrée originales des frontières qui séparent les différentes classes, ce qui est crucial pour minimiser la confusion entre elles.
Quand un modèle est entraîné avec ces phantom embeddings, il peut apprendre de meilleures représentations des données sans compromettre les performances. L'objectif est de fournir un environnement d'apprentissage plus stable où le modèle peut s'épanouir.
Expérimentations et résultats
Pour tester l'efficacité de l'approche des phantom embeddings, deux ensembles de données populaires ont été utilisés : CIFAR et FashionMNIST. Ces ensembles ont diverses classes et présentent beaucoup de défis en raison de leur structure complexe.
Les expériences ont montré que les modèles entraînés avec des phantom embeddings surpassaient systématiquement ceux qui s'appuyaient sur des méthodes traditionnelles, atteignant une meilleure Précision dans la classification des images. De plus, les modèles utilisant des phantom embeddings affichaient un meilleur comportement d'entraînement, réussissant à maintenir leur précision sans nécessiter de réglages extensifs des paramètres.
Performance sur CIFAR
Dans le cas du dataset CIFAR, qui comprend 60 000 images, les résultats ont indiqué que l'incorporation de phantom embeddings améliorait significativement la précision de classification. Même en utilisant des architectures complexes, les modèles ont montré des gains notables par rapport aux modèles standards.
Performance sur FashionMNIST
De même, sur le dataset FashionMNIST, qui compte 70 000 images, la méthode des phantom embeddings a également donné de meilleurs résultats. Malgré la taille d'image plus petite et les caractéristiques différentes, l'approche a maintenu des niveaux de précision élevés à travers des complexités de modèles variées.
Avantages des phantom embeddings
Précision améliorée : En utilisant des points de données fantômes, les modèles peuvent mieux saisir les différences essentielles entre les classes, ce qui améliore leur performance globale.
Pas besoin d'ajustement des hyperparamètres : Comme les phantom embeddings ne nécessitent pas d'ajustements supplémentaires, ils simplifient le processus d'entraînement, le rendant plus accessible et direct.
Généralisabilité : L'approche aide les modèles à mieux généraliser, car ils apprennent à partir d'un ensemble plus riche de représentations dérivées de leurs données d'entraînement.
Réduction du surapprentissage : En créant un espace d'embeddings enrichi, le risque de surapprentissage diminue, permettant aux modèles de maintenir des erreurs plus basses sur les données de test.
Conclusion
Bien que l'entraînement des réseaux neuronaux profonds reste un défi, l'introduction des phantom embeddings offre une solution prometteuse. En tirant parti des représentations apprises des données, les modèles peuvent atteindre une meilleure précision et robustesse sans nécessiter de réglages intensifs. Cette approche améliore le processus d'entraînement, conduisant finalement à de meilleures performances sur divers ensembles de données. Alors que l'apprentissage automatique continue d'évoluer, des méthodes comme les phantom embeddings seront cruciales pour rendre les modèles plus efficaces et performants.
Titre: Phantom Embeddings: Using Embedding Space for Model Regularization in Deep Neural Networks
Résumé: The strength of machine learning models stems from their ability to learn complex function approximations from data; however, this strength also makes training deep neural networks challenging. Notably, the complex models tend to memorize the training data, which results in poor regularization performance on test data. The regularization techniques such as L1, L2, dropout, etc. are proposed to reduce the overfitting effect; however, they bring in additional hyperparameters tuning complexity. These methods also fall short when the inter-class similarity is high due to the underlying data distribution, leading to a less accurate model. In this paper, we present a novel approach to regularize the models by leveraging the information-rich latent embeddings and their high intra-class correlation. We create phantom embeddings from a subset of homogenous samples and use these phantom embeddings to decrease the inter-class similarity of instances in their latent embedding space. The resulting models generalize better as a combination of their embedding and regularize them without requiring an expensive hyperparameter search. We evaluate our method on two popular and challenging image classification datasets (CIFAR and FashionMNIST) and show how our approach outperforms the standard baselines while displaying better training behavior.
Auteurs: Mofassir ul Islam Arif, Mohsan Jameel, Josif Grabocka, Lars Schmidt-Thieme
Dernière mise à jour: 2023-04-14 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2304.07262
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2304.07262
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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