Faire le pont entre l'imagerie médicale 2D et 3D
Une nouvelle méthode intègre des modèles 2D pour une analyse d'images 3D efficace.
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Table des matières
Travailler avec des images médicales en 3D, comme les scans CT ou IRM, c'est plus compliqué que de gérer des images en 2D, comme des photos. Il y a deux raisons principales à ça. D'abord, analyser des Images 3D demande plus de puissance informatique et de mémoire. Ensuite, il est souvent difficile de trouver de gros ensembles de données pour aider à entraîner les modèles efficacement. Cette étude se penche sur comment on peut adapter des modèles existants d'images 2D pour bien fonctionner avec des images 3D de manière simple.
Notre Approche
On propose une méthode qui utilise des caractéristiques provenant de réseaux 2D pour analyser des images 3D. Chaque image 3D est découpée en tranches, qui sont des images 2D. Ensuite, on utilise une technique appelée Attention Pooling. Ça aide le modèle à déterminer l'importance de chaque tranche pour faire une prédiction. En moyennant ces tranches selon leur importance, on peut créer une prédiction globale qui est plus facile à inspecter.
Notre travail montre que cette méthode fonctionne aussi bien que d'autres façons existantes d'analyser des images 3D. On l’a testée sur plusieurs ensembles de données, y compris certains qui représentent de vraies situations médicales avec des scans de haute qualité.
Les Défis de l'Imagerie Médicale 3D
La plupart des méthodes de vision par ordinateur se concentrent sur les images 2D. L'imagerie médicale est différente car elle capture généralement des images 3D en utilisant des techniques avancées comme le CT et l'IRM. Adapter des modèles 2D pour des images 3D est compliqué. Un des gros problèmes, c'est d'obtenir de bonnes données préliminaires pour aider à entraîner les modèles. De plus, les modèles 3D ont souvent besoin de plus de mémoire et de puissance de traitement que leurs équivalents 2D.
Pour relever ces défis, certains chercheurs se sont penchés sur la conversion de modèles 2D en ce qu'on appelle des modèles 2.5D. Ces modèles tentent de combiner les forces des modèles 2D tout en gardant les exigences de traitement plus gérables.
Le Besoin d'Interprétabilité
De nombreux modèles d'apprentissage profond sont souvent perçus comme des "boîtes noires". Ça veut dire que, même si on peut voir les entrées et les sorties, ce qui se passe à l’intérieur du modèle reste flou. Il y a eu plein de méthodes créées pour rendre ces modèles plus compréhensibles. Certaines des méthodes les plus populaires, comme Grad-CAM, nous permettent de revoir comment les entrées affectent les sorties après que le modèle a été entraîné.
Une autre approche qui a été développée s'appelle les mécanismes d'attention. Ces mécanismes viennent à l'origine du traitement du langage naturel, mais se sont aussi révélés utiles dans des tâches visuelles. L'idée derrière les mécanismes d'attention est d'aider les modèles à se concentrer sur les parties les plus pertinentes d'une entrée quand ils font des Prédictions. En améliorant les méthodes de pooling, on peut trouver des moyens de mieux gérer les entrées dans les réseaux neuronaux.
Comment Notre Méthode Fonctionne
Dans notre étude, on présente une méthode simple pour convertir des modèles 2D existants en modèles 2.5D adaptés à l'analyse d'images 3D. Voici comment ça marche :
- Découpe de l'Image : L'image 3D est divisée en tranches.
- Extraction de caractéristiques : Chaque tranche est traitée par un extracteur de caractéristiques 2D pour obtenir une représentation des caractéristiques.
- Création de Carte d'Attention : Une carte d'attention est créée, attribuant des scores d'importance à chaque tranche.
- Moyenne Pondérée : Les caractéristiques des tranches sont combinées en fonction des scores d'importance pour créer un seul vecteur de caractéristiques.
- Prédiction : Ce vecteur de caractéristiques combiné est ensuite utilisé pour la classification.
Un des avantages de notre méthode est qu'elle n'ajoute qu'une légère augmentation dans le nombre de paramètres nécessaires pour le modèle. Puisqu'on utilise de forts poids pré-entraînés issus des modèles 2D, ça rend plus facile d'obtenir de bons résultats.
Configuration Expérimentale
Dans nos expériences, on a testé la méthode sur divers ensembles de données de référence, ainsi que sur deux ensembles de données d'imagerie médicale du monde réel. Les données du monde réel incluaient un grand nombre de scans CT destinés à identifier l'adénocarcinome canalaire pancréatique (PDAC) et des scans IRM pour classer les types de tumeurs gliomes.
Pour le dataset PDAC, on a utilisé plus de 1 600 scans CT. On a divisé ces scans en deux ensembles : un pour entraîner le modèle et l'autre pour le valider et le tester. Les images ont été traitées pour s'assurer qu'elles avaient toutes la même résolution et étaient standardisées.
Pour le dataset gliome, notre approche a utilisé trois bases de données contenant des scans IRM cérébraux. Là encore, on s'est assuré de garder les ensembles d'entraînement et de validation équilibrés par rapport aux classes concernées.
Résultats et Performance
Les résultats de nos expériences ont montré que notre méthode a bien fonctionné sur différents ensembles de données. Dans plusieurs cas, les résultats étaient équivalents ou même meilleurs que d'autres méthodes. Pour le dataset PDAC, notre modèle a obtenu d'excellentes prédictions, tandis que le dataset gliome a également montré de bonnes performances.
Une découverte notable était que notre méthode nous a permis de voir quelles parties des images le modèle a mises en avant lors des prédictions. Bien que notre modèle ait eu une haute précision, c'était intéressant de noter qu'il se concentrait souvent plus sur des caractéristiques secondaires, comme les métastases dans les cas de PDAC, plutôt que de se focaliser directement sur la tumeur elle-même.
Comparaison des Différentes Approches
On a comparé notre méthode à d'autres modèles existants pour voir où elle se situait. Elle a bien performé en termes de vitesse et d'efficacité, tout en maintenant la capacité de fournir des aperçus sur le processus de prédiction. La méthode d'attention pooling qu'on a développée a permis de mieux comprendre quelles tranches étaient les plus significatives dans la contribution aux prédictions du modèle.
Bien que d'autres approches aient aussi bien fonctionné, elles nécessitaient souvent plus de ressources informatiques par rapport à notre méthode. Ça suggère que des modèles 2.5D comme le nôtre peuvent offrir de bonnes performances sans les inconvénients des modèles 3D traditionnels.
Conclusion
Dans ce travail, on a introduit une nouvelle méthode qui combine efficacement des modèles 2D avec un attention pooling pour créer des modèles 2.5D pour l'analyse d'images médicales en 3D. Notre approche permet d'utiliser des poids pré-entraînés issus de modèles 2D tout en traitant efficacement des données médicales en 3D. Surtout, notre méthode offre aussi des aperçus sur le processus de décision du modèle en quantifiant l'importance des différentes tranches.
En démontrant que notre méthode peut rivaliser avec des approches établies, on propose un outil précieux pour ceux qui travaillent dans l'analyse d'images médicales. Les résultats de notre recherche ouvrent la voie à de futurs développements visant à améliorer l'interprétabilité et l'applicabilité pratique dans des situations réelles. Cette étude vise à soutenir les efforts continus pour créer des modèles d'IA qui sont à la fois efficaces et compréhensibles dans le domaine médical.
Titre: Interpretable 2D Vision Models for 3D Medical Images
Résumé: Training Artificial Intelligence (AI) models on 3D images presents unique challenges compared to the 2D case: Firstly, the demand for computational resources is significantly higher, and secondly, the availability of large datasets for pre-training is often limited, impeding training success. This study proposes a simple approach of adapting 2D networks with an intermediate feature representation for processing 3D images. Our method employs attention pooling to learn to assign each slice an importance weight and, by that, obtain a weighted average of all 2D slices. These weights directly quantify the contribution of each slice to the contribution and thus make the model prediction inspectable. We show on all 3D MedMNIST datasets as benchmark and two real-world datasets consisting of several hundred high-resolution CT or MRI scans that our approach performs on par with existing methods. Furthermore, we compare the in-built interpretability of our approach to HiResCam, a state-of-the-art retrospective interpretability approach.
Auteurs: Alexander Ziller, Ayhan Can Erdur, Marwa Trigui, Alp Güvenir, Tamara T. Mueller, Philip Müller, Friederike Jungmann, Johannes Brandt, Jan Peeken, Rickmer Braren, Daniel Rueckert, Georgios Kaissis
Dernière mise à jour: 2023-12-05 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2307.06614
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2307.06614
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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