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Une nouvelle approche pour les recommandations inter-domaines

Cette méthode améliore les recommandations en liant les préférences des utilisateurs à travers différents domaines.

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RecommandationRecommandationcross-domain simplifiéedes recommandations efficaces.Présentation d'un nouveau modèle pour
Table des matières

La Recommandation inter-domaines, c'est une manière d'améliorer la façon dont on suggère des produits ou des contenus aux utilisateurs en tenant compte de leurs préférences dans différents domaines. L’idée principale, c’est de prendre ce qu'on sait sur les utilisateurs dans un domaine et d'appliquer ce savoir à un autre, même si les utilisateurs et les articles ne se recoupent pas. C'est super utile, surtout quand on a pas assez de données dans un domaine pour faire des suggestions précises.

Par contre, c’est pas évident de faire correspondre les préférences entre différents domaines quand il n’y a pas d’utilisateurs ou d’articles en commun. Les méthodes traditionnelles s'appuient beaucoup sur la présence d'utilisateurs ou d'articles communs pour établir des connexions. Mais parfois, ces connexions n’existent pas, ce qui complique la création de recommandations efficaces.

Cet article parle d'une nouvelle méthode qui vise à résoudre ce problème en modélisant les préférences des utilisateurs comme des motifs partagés à travers différents domaines. Cela permet d'améliorer les recommandations, même sans recouvrement direct entre utilisateurs et articles.

Le défi de la recommandation inter-domaines

La recommandation inter-domaines fonctionne mieux quand il y a un peu de recoupement entre les domaines, comme des utilisateurs ou des articles avec lesquels ils interagissent. Les méthodes classiques peuvent utiliser ces recoupements pour transférer des connaissances d'un domaine à un autre. Mais quand il n’y a pas d’utilisateurs ou d’articles qui se chevauchent - ce qu’on appelle la recommandation inter-domaines sans recoupement (NOCDR) - ça devient compliqué.

Beaucoup de méthodes existantes essaient de trouver des substituts pour les infos qui se chevauchent en utilisant des données auxiliaires, comme des motifs de comportement ou des attributs d’articles. Par exemple, certaines approches relient les utilisateurs sur la base de motifs d'avis similaires. Pourtant, ça ne marche souvent pas quand ces infos auxiliaires ne sont pas là.

Le principal défi est de créer un modèle qui puisse capturer et faire correspondre les préférences des utilisateurs à travers les domaines sans compter sur des utilisateurs ou articles partagés. Ça nécessite une nouvelle manière de penser sur la manière dont les préférences dans différents domaines peuvent être liées.

La solution proposée

Notre méthode proposée se concentre sur la compréhension des préférences des utilisateurs comme un type de distribution plutôt que comme des points fixes. On part de l'idée que, même sans utilisateurs ou articles qui se chevauchent, il peut toujours y avoir un motif commun de préférences partagé par beaucoup de gens. En cartographiant ces préférences dans un espace partagé, on peut potentiellement les aligner même entre différents domaines.

On appelle cette méthode le « Matching de Préférences Invariant de Domaine Distributionnel » (DPMCDR). Voici comment ça fonctionne :

  1. Modélisation des préférences : D'abord, on rassemble les interactions des utilisateurs dans les deux domaines. Ensuite, on crée des représentations de ces préférences des utilisateurs basées sur leurs actions, comme les articles qu'ils ont aimés ou notés hautement.

  2. Dérivation des distributions : On suppose que les comportements des utilisateurs suivent un motif plus large - en gros, qu'il y a une distribution de préférences commune. Plutôt que de se concentrer sur des préférences individuelles, on regarde les tendances collectives au sein des groupes d'utilisateurs.

  3. Cartographie entre les domaines : Grâce à cette compréhension partagée des préférences, on établit un moyen de cartographier les comportements des utilisateurs d'un domaine à un autre, même sans recoupements clairement identifiés.

  4. Entraînement du modèle : Le modèle apprend à identifier et minimiser les différences de préférences entre ces représentations cartographiées à l'aide d'un processus qui encourage la découverte de connexions partagées.

  5. Évaluation : Enfin, on évalue à quel point ces nouvelles recommandations fonctionnent en pratique, surtout dans des situations de démarrage à froid, ou quand les utilisateurs sont nouveaux et ont peu ou pas d'historique.

Les avantages de DPMCDR

Un des principaux avantages de notre approche, c'est sa capacité à fonctionner efficacement même dans le cadre difficile de la NOCDR, où beaucoup de méthodes traditionnelles peinent. En utilisant des moyennes au niveau des groupes plutôt que des correspondances spécifiques entre utilisateurs, on réduit les risques de biais qui peuvent venir des différences individuelles.

De plus, ce modèle peut capter les tendances générales dans les préférences des utilisateurs à travers les domaines, le rendant plus adaptable. Quand les recommandations s'appuient sur la recherche de motifs généraux plutôt que sur des chevauchements spécifiques, elles peuvent fournir de meilleures suggestions même quand les données sont rares.

Comment ça fonctionne DPMCDR

DPMCDR fonctionne à travers plusieurs phases interconnectées qui coopèrent pour améliorer le processus de recommandation. Voici un aperçu de ces phases en plus de détails.

Phase 1 : Encodage de Graphes Déterministes

La première étape consiste à créer une compréhension claire des relations entre utilisateurs et articles dans leurs domaines respectifs. On fait ça en agrégant les interactions des utilisateurs pour former ce qu'on appelle des représentations déterministes. En analysant comment les utilisateurs interagissent avec les articles en fonction de leur comportement passé, on peut avoir une image claire de leurs préférences.

Phase 2 : Identification Stochastique des Préférences Latentes

Ensuite, on identifie des motifs dans les préférences des utilisateurs qui ne sont pas immédiatement visibles. En utilisant la modélisation probabiliste, on analyse des groupes d’utilisateurs et leurs comportements pour découvrir des préférences latentes. Cette étape nous aide à comprendre comment différents utilisateurs peuvent partager des préférences similaires sans chevauchements directs.

Phase 3 : Matching des Préférences Distributionnelles

Une fois ces motifs identifiés, on passe à l'alignement des préférences à travers les domaines. Cela implique de créer un espace partagé où les préférences des deux domaines peuvent être comparées. En minimisant les différences entre ces représentations à l'aide de méthodes statistiques, on peut trouver un terrain d’entente entre les deux domaines.

Phase 4 : Optimisateurs Spécifiques aux Utilisateurs et aux Domaines

On introduit aussi des optimiseurs qui aident à affiner les représentations des utilisateurs et les préférences des domaines. Ce processus de perfectionnement garantit que notre modèle est le plus efficace possible pour prédire les interactions. Chaque optimiseur travaille à améliorer les informations tirées des interactions utilisateur-article, rendant les prédictions plus robustes.

Résultats de DPMCDR

On a réalisé des tests approfondis de notre méthode en utilisant des jeux de données réels, en se concentrant particulièrement sur les avis Amazon. Nos résultats montrent que DPMCDR surpasse systématiquement les méthodes existantes dans divers scénarios, surtout dans des situations de démarrage à froid où les méthodes traditionnelles échouent.

Dans nos expériences, DPMCDR a montré des améliorations significatives dans des indicateurs de performance clés comme le Ratio de Rappel Moyen (MRR), le Ratio de Succès @K, et le Gain Cumulé Normalisé Actualisé (NDCG) @K. Ces métriques illustrent à quel point nos recommandations correspondent aux préférences des utilisateurs, soulignant l’efficacité de l’approche DPMCDR.

Comparaison avec les méthodes existantes

Comparé à d'autres méthodes à la pointe de la technologie, DPMCDR se distingue, particulièrement dans les réglages NOCDR. Alors que d'autres modèles s'appuient beaucoup sur la recherche de connexions explicites entre utilisateurs, le focus de DPMCDR sur la compréhension des préférences partagées lui permet de fournir des recommandations de qualité sans avoir besoin d'informations qui se chevauchent.

De plus, la flexibilité de notre méthode lui permet aussi de bien fonctionner dans les situations où il y a un certain chevauchement, montrant sa polyvalence. Dans des situations où les méthodes traditionnelles peuvent exceller, DPMCDR conserve tout de même un avantage concurrentiel.

Conclusion

En résumé, DPMCDR propose une approche novatrice de la recommandation inter-domaines qui répond à de nombreuses limites des méthodes existantes. En se concentrant sur les préférences comme des distributions partagées plutôt que comme des points fixes, cela permet un meilleur alignement et des recommandations plus efficaces, même dans des scénarios difficiles sans utilisateurs ou articles qui se chevauchent.

Le succès de cette méthode ouvre des voies pour de futures recherches, y compris l'exploration des paramètres multi-domaines où des préférences et des comportements variés à travers plus de deux domaines pourraient être pris en compte. En étendant ces idées, on pourrait positionner DPMCDR comme une solution robuste pour une gamme plus large de défis en matière de recommandation.

Directions futures

En regardant vers l'avenir, on prévoit d'adapter DPMCDR pour s'attaquer à des situations multi-domaines, où comprendre et répondre aux différences entre divers domaines sera crucial pour des recommandations efficaces. Alors qu'on affûte ce modèle, on vise à maintenir sa capacité à capturer les préférences des utilisateurs avec précision tout en minimisant les risques de mauvaise performance à cause de transferts négatifs entre domaines.

Il y a encore plein de pistes à explorer, y compris comment différents types de données (comme des avis textuels ou des notations) peuvent être intégrés dans le modèle pour améliorer encore ses performances. En continuant à innover dans cet espace, on espère fournir des solutions encore meilleures pour les utilisateurs à la recherche de recommandations sur mesure dans des domaines d'intérêt variés.

Source originale

Titre: Distributional Domain-Invariant Preference Matching for Cross-Domain Recommendation

Résumé: Learning accurate cross-domain preference mappings in the absence of overlapped users/items has presented a persistent challenge in Non-overlapping Cross-domain Recommendation (NOCDR). Despite the efforts made in previous studies to address NOCDR, several limitations still exist. Specifically, 1) while some approaches substitute overlapping users/items with overlapping behaviors, they cannot handle NOCDR scenarios where such auxiliary information is unavailable; 2) often, cross-domain preference mapping is modeled by learning deterministic explicit representation matchings between sampled users in two domains. However, this can be biased due to individual preferences and thus fails to incorporate preference continuity and universality of the general population. In light of this, we assume that despite the scattered nature of user behaviors, there exists a consistent latent preference distribution shared among common people. Modeling such distributions further allows us to capture the continuity in user behaviors within each domain and discover preference invariance across domains. To this end, we propose a Distributional domain-invariant Preference Matching method for non-overlapping Cross-Domain Recommendation (DPMCDR). For each domain, we hierarchically approximate a posterior of domain-level preference distribution with empirical evidence derived from user-item interactions. Next, we aim to build distributional implicit matchings between the domain-level preferences of two domains. This process involves mapping them to a shared latent space and seeking a consensus on domain-invariant preference by minimizing the distance between their distributional representations therein. In this way, we can identify the alignment of two non-overlapping domains if they exhibit similar patterns of domain-invariant preference.

Auteurs: Jing Du, Zesheng Ye, Bin Guo, Zhiwen Yu, Lina Yao

Dernière mise à jour: 2023-09-04 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://arxiv.org/abs/2309.01343

Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2309.01343

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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