Avancées en apprentissage auto-supervisé pour GeoAI
Des recherches montrent que l'apprentissage auto-supervisé est prometteur pour gérer les données limitées dans les tâches de GeoAI.
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Table des matières
Former des modèles informatiques nécessite souvent beaucoup de données étiquetées, ce qui peut être difficile à trouver. Quand la tâche devient complexe, avoir trop peu d'exemples peut mener à des erreurs d'apprentissage. L'Apprentissage auto-supervisé est devenu populaire parce qu'il permet aux modèles d'apprendre à partir de grandes quantités de données non étiquetées. Cette approche permet aux modèles de faire des connexions et d'appliquer des connaissances à des tâches spécifiques.
Dans le domaine de GeoAI, il y a une mine de données collectées depuis des années, mais beaucoup ne sont pas soigneusement étiquetées. Notre objectif est d'utiliser ces données pour aider le modèle à reconnaître les bâtiments et les routes dans les Modèles Numériques d'Élévation (MNE), qui montrent les formes détaillées de la surface de la terre. On a construit un modèle en utilisant une technique appelée Autoencodeur Masqué sur une architecture spécifique pour décoder des images.
On a testé notre modèle avec un nombre limité d'images d'entraînement et on a trouvé qu'il a bien performé, même avec très peu d'exemples. Cela donne espoir pour utiliser des méthodes similaires dans d'autres tâches où les données sont limitées.
Défis avec les Méthodes Traditionnelles
L'apprentissage profond a prouvé son efficacité pour de nombreuses tâches. Cependant, il a généralement besoin d'un grand ensemble de données étiquetées pour éviter les erreurs et améliorer la performance. L'apprentissage par transfert aide à résoudre ça en permettant à un modèle entraîné pour une tâche d'être adapté à une autre avec un dataset plus petit.
En général, les modèles sont construits en utilisant des données étiquetées, qui ne sont pas toujours disponibles pour chaque tâche. L'apprentissage auto-supervisé permet aux modèles d'apprendre des caractéristiques directement à partir du dataset sans avoir besoin d'étiquettes explicites. Cette méthode incite les modèles à comprendre les relations globales et les connexions dans les données.
Architecture et Approche du Modèle
On a utilisé un type spécifique de modèle auto-supervisé appelé Autoencodeur Masqué. Ce modèle utilise une structure qui comprend à la fois un encodeur et un décodeur. Pendant son entraînement, une partie significative de l'image est cachée, forçant le modèle à prédire les zones cachées et à apprendre les relations globales.
L'encodeur dans ce modèle traite l'image en petits morceaux, ou patches. Il transforme ces patches en tokens, ne révélant qu'une fraction d'entre eux pendant l'entraînement. Le décodeur essaie ensuite de reconstituer l'image originale à partir de ces tokens.
Pour nos tâches, une fois le modèle entraîné, on avait besoin d'un composant supplémentaire pour produire les Masques de segmentation finaux à partir des images, ce qui est réalisé grâce à la structure UperNet. Cette architecture combine des informations provenant de différentes parties du modèle pour créer des masques détaillés qui aident à reconnaître différentes caractéristiques dans les images.
Travaux Connexes
D'autres ont aussi exploré des manières de travailler avec des données d'entraînement limitées. Certaines méthodes utilisent une supervision faible pour tirer le meilleur parti des données étiquetées disponibles. Par exemple, des chercheurs ont réussi à extraire des caractéristiques de routes et de bâtiments à partir de MNE en utilisant très peu d'étiquettes.
Cependant, l'idée d'utiliser des techniques auto-supervisées n'a pas encore été largement appliquée pour segmenter des MNE. Comme les MNE ont des caractéristiques uniques par rapport aux images normales, il est nécessaire de comprendre comment ces modèles perfomrent avec ce type de données.
Résultats des Expériences
On a réalisé des expériences pour vérifier comment bien notre modèle se comporte par rapport aux méthodes traditionnelles comme UNet. On a entraîné nos modèles en utilisant différentes quantités de données, comme 450, 200, 50, et même 10 images. On a mesuré la précision de nos prédictions avec un taux appelé Intersection over Union (IoU).
Dans la tâche de segmentation des bâtiments, notre modèle a montré une fiabilité significative même avec seulement 10 images d'entraînement, surpassant le UNet d'une marge notable. Pour la tâche de segmentation des routes, la performance s'est améliorée à mesure que le nombre d'images d'entraînement augmentait, mais il a eu du mal avec seulement 10 images.
La nature du paysage affecte la détection des routes. Dans les zones où les routes sont bien définies, le modèle a beaucoup mieux performé comparé à des régions plus compliquées, comme les zones résidentielles où les routes peuvent être cachées.
Bien qu'on ait travaillé avec un dataset soigneusement sélectionné, il y avait quand même des lacunes et des désalignements, surtout autour des bords des données étiquetées. Même avec ces incohérences, notre modèle a pu prédire les segments manquants avec précision.
Test avec des Données Bruyantes
S'entraîner sur de plus grandes quantités de données qui peuvent ne pas être parfaitement étiquetées peut parfois donner des résultats intéressants. On voulait voir comment notre modèle pouvait gérer le bruit, donc on l'a entraîné en utilisant environ 10 000 images de routes, avec seulement une fraction vérifiée visuellement pour la qualité.
Quand on a comparé la performance en utilisant ces images bruyantes avec les expériences précédentes avec des données de haute qualité, notre modèle a quand même réussi à bien performer mais avec une baisse de précision. Cela indique que l'utilisation de petites quantités de données de qualité peut être plus bénéfique que de se fier à un grand ensemble de données non vérifiées.
Directions Futures
Notre recherche montre que l'apprentissage auto-supervisé est une façon prometteuse de gérer des tâches avec peu de données. Les résultats qu'on a obtenus en utilisant un modèle pré-entraîné sur ImageNet étaient encourageants, malgré les différences entre cette source de données et les MNE.
À l'avenir, on prévoit de créer une version spécifique d'un Autoencodeur Masqué qui est adaptée pour travailler avec des datasets MNE. En entraînant le modèle sur une plus large gamme de données MNE, on s'attend à ce que sa performance s'améliore significativement.
Ce modèle pourrait ensuite s'étendre à diverses autres tâches, comme la segmentation, la classification, et la détection d'objets dans des contextes géospatiaux. L'objectif serait de créer des modèles efficaces pour l'apprentissage qui ne nécessiteraient pas des quantités excessives de données, facilitant ainsi le travail avec des tâches géospatiales.
Conclusion
En résumé, notre travail démontre qu'il est en effet possible d'utiliser l'apprentissage auto-supervisé pour obtenir de bons résultats même avec des données limitées. Les techniques qu'on a explorées montrent un potentiel prometteur pour la recherche future et les applications dans le domaine de GeoAI, avec la possibilité de peaufiner les méthodes et d'améliorer les performances pour diverses tâches. En se concentrant sur l'amélioration de l'efficacité des données, on peut ouvrir de nouvelles voies pour utiliser des modèles informatiques dans l'analyse géospatiale de manière plus efficace.
Titre: Self-Supervised Masked Digital Elevation Models Encoding for Low-Resource Downstream Tasks
Résumé: The lack of quality labeled data is one of the main bottlenecks for training Deep Learning models. As the task increases in complexity, there is a higher penalty for overfitting and unstable learning. The typical paradigm employed today is Self-Supervised learning, where the model attempts to learn from a large corpus of unstructured and unlabeled data and then transfer that knowledge to the required task. Some notable examples of self-supervision in other modalities are BERT for Large Language Models, Wav2Vec for Speech Recognition, and the Masked AutoEncoder for Vision, which all utilize Transformers to solve a masked prediction task. GeoAI is uniquely poised to take advantage of the self-supervised methodology due to the decades of data collected, little of which is precisely and dependably annotated. Our goal is to extract building and road segmentations from Digital Elevation Models (DEM) that provide a detailed topography of the earths surface. The proposed architecture is the Masked Autoencoder pre-trained on ImageNet (with the limitation that there is a large domain discrepancy between ImageNet and DEM) with an UperNet Head for decoding segmentations. We tested this model with 450 and 50 training images only, utilizing roughly 5% and 0.5% of the original data respectively. On the building segmentation task, this model obtains an 82.1% Intersection over Union (IoU) with 450 Images and 69.1% IoU with only 50 images. On the more challenging road detection task the model obtains an 82.7% IoU with 450 images and 73.2% IoU with only 50 images. Any hand-labeled dataset made today about the earths surface will be immediately obsolete due to the constantly changing nature of the landscape. This motivates the clear necessity for data-efficient learners that can be used for a wide variety of downstream tasks.
Auteurs: Priyam Mazumdar, Aiman Soliman, Volodymyr Kindratenko, Luigi Marini, Kenton McHenry
Dernière mise à jour: 2023-09-06 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2309.03367
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2309.03367
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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