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Exploiter les LLM pour l'adaptation des tâches

Des recherches montrent que les LLM peuvent améliorer leurs performances en apprenant d'autres tâches.

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Table des matières

Les grands Modèles de langage (LLMs) sont des outils super puissants qui ont vraiment changé notre façon de bosser avec le traitement du langage naturel (NLP). Ils peuvent gérer une variété de Tâches sans avoir besoin d'être réentraînés à chaque fois. Cette capacité, appelée apprentissage in-context (ICL), permet aux LLMs de s'adapter facilement à différentes tâches. Pourtant, utiliser les LLMs pour des tâches nouvelles ou uniques reste un défi. Alors que des modèles comme GPT-4 peuvent bien se débrouiller même sans exemples de la tâche cible, leurs coûts computationnels élevés rendent leur utilisation difficile à grande échelle. Les modèles plus petits ont encore plus de mal quand ils n'ont pas de contexte.

Cette étude examine si les LLMs peuvent apprendre à partir d'exemples de tâches déjà définies et appliquer cette connaissance à de nouvelles tâches sans avoir besoin d'exemples spécifiques. L'idée, c'est de voir si les LLMs peuvent faire des connexions entre les tâches d'une manière qui les aide à mieux performer.

Contexte

L'apprentissage dans les systèmes biologiques, comme les neurones, donne des aperçus intéressants sur l'apprentissage humain. Par exemple, les humains apprennent souvent à utiliser un membre en se basant sur des expériences avec un autre membre. Bien que comparer directement les LLMs aux systèmes biologiques ne soit pas vraiment exact, on peut trouver des parallèles utiles. L'architecture utilisée dans les LLMs, appelée Transformers, permet aux informations de circuler entre différentes tâches, un peu comme notre cerveau fonctionne avec différentes expériences.

Des recherches antérieures ont montré que les LLMs peuvent apprendre d'autres langues quand on leur donne les bonnes instructions. Ça soulève la possibilité qu'ils puissent également apprendre d'exemples de différentes tâches, à condition qu'elles soient sémantiquement liées.

Objectif de recherche

Notre but, c'est de voir si on peut appliquer des exemples d'une tâche pour aider à résoudre des problèmes dans une autre tâche, apparemment sans lien. Pour ça, on va concevoir un système où on peut demander aux LLMs en utilisant des exemples de deux tâches différentes. On va tester s'ils peuvent améliorer leur performance sur la tâche cible même sans exemples spécifiques de cette tâche dans l'instruction donnée.

Méthodologie

On va utiliser trois LLMs différents : LLaMA-2 avec 7 milliards et 13 milliards de paramètres, ainsi que GPT 3.5. On va choisir des paires de tâches, où l'une sert de tâche source et l'autre de tâche cible. Les exemples de la tâche source seront utilisés pour créer des instructions pour la tâche cible. En utilisant des instructions qui combinent des informations provenant de différentes tâches, on pourra analyser comment les LLMs améliorent leur performance.

Sélection des tâches

On choisit dix tâches sources, incluant une variété de défis en NLP, et cinq tâches cibles qui nécessitent plus d'expertise spécifique. Les tâches sources sont conçues pour être diverses, présentant un mélange de problèmes faciles et difficiles. L'idée est de simuler des tâches nouvelles le plus fidèlement possible.

Les tâches sélectionnées incluent des questions nécessitant une compréhension du contexte, comme répondre à des questions basées sur des données textuelles données ou classifier des informations. Chaque tâche cible a été soigneusement choisie pour assurer une bonne correspondance avec les exemples fournis par les tâches sources.

Expériences

Dans nos expériences, on mesurera la performance des LLMs dans des conditions zero-shot, où aucun exemple n'est fourni, et dans des conditions de cross-tâche, où des exemples d'une tâche différente mais liée sont inclus. On s'attend à ce qu'utiliser des exemples d'une autre tâche donne de meilleurs résultats que simplement se fier à des instructions zero-shot.

Comparaison des techniques de demande

On va comparer comment les résultats diffèrent quand on utilise des demandes de cross-tâche par rapport à des demandes zero-shot. Dans les demandes de cross-tâche, les instructions sont formulées en utilisant des exemples d'une autre tâche, tandis que les demandes zero-shot n'utilisent que l'entrée de la tâche cible sans contexte.

À travers nos expériences, on évaluera aussi si utiliser des exemples de plusieurs tâches sources améliore davantage la performance que d'utiliser juste une seule.

Similarité sémantique

Pour s'assurer qu'on choisit les exemples les plus efficaces, on va sélectionner ceux qui sont sémantiquement similaires à l'entrée de la tâche cible. On utilisera des outils comme Sentence-BERT pour trouver ces similarités et identifier les meilleurs exemples à utiliser dans nos instructions.

Analyse des résultats

Après avoir effectué nos tests, on analysera les données pour voir comment les demandes de cross-tâche affectent la performance par rapport aux demandes zero-shot. On cherchera des tendances et on évaluera quelles combinaisons de tâches source et cible donnent les meilleurs résultats.

Résultats

Nos résultats révèlent que l'utilisation d'exemples d'une tâche source booste significativement la performance des LLMs sur les tâches cibles comparé à ne fournir aucun exemple du tout. Le degré d'amélioration varie en fonction des tâches spécifiques choisies et de leurs relations.

Améliorations de performance

En moyenne, le modèle LLaMA-2 7B a vu une augmentation de performance de 107% en utilisant des instructions de cross-tâche. De même, les modèles LLaMA-2 13B et GPT 3.5 ont montré des améliorations de 18,6% et 3,2% respectivement par rapport aux instructions zero-shot. Ça suggère qu'il y a un gros avantage à utiliser des demandes de cross-tâche, en particulier pour les modèles plus petits qui ont du mal avec les tâches zero-shot.

Importance des définitions de tâches

Les définitions qu'on fournit pour chaque tâche jouent aussi un rôle crucial. Enlever ces définitions des instructions donne généralement lieu à une performance plus faible, ce qui indique que la clarté des objectifs de la tâche est essentielle pour que les LLMs génèrent des sorties précises.

Défis et solutions

Bien que les demandes de cross-tâche montrent du potentiel, elles ne sont pas sans défis. Un problème important est la sensibilité des modèles au choix des tâches sources. Dans certains cas, le LLM peut copier l'espace de labels de la tâche source, ce qui donne des sorties non pertinentes ou incorrectes.

Pour y remédier, on propose une méthode pour générer des pseudo-labels. Dans un environnement où les données sont rares, on peut utiliser le vote majoritaire des sorties générées grâce aux demandes de cross-tâche pour créer des exemples qui correspondent mieux à la tâche cible. Cette technique peut aider à améliorer la qualité des exemples disponibles pour l'entraînement ou pour les demandes.

Analyse d'activation

On va aussi se pencher sur les patterns d'activation des modèles. En analysant quelles parties des modèles sont les plus actives pendant les demandes de cross-tâche, on peut obtenir des insights précieux sur comment l'information est partagée entre les tâches. Cet examen couche par couche nous aidera à identifier les mécanismes en jeu quand les LLMs traitent des entrées de différentes tâches.

Analyse des erreurs

Malgré nos succès, nos expériences ont aussi mis en lumière plusieurs types d'erreurs dans les demandes de cross-tâche. Par exemple, certains modèles peuvent produire des sorties qui répliquent l'espace de labels de la tâche source, ou ils pourraient générer des sorties qui ne correspondent à aucune catégorie définie. Ça montre que même si les LLMs peuvent apprendre entre les tâches, ils le font avec des degrés de succès variés.

Erreurs courantes

  1. Réplique d'espace de labels : Quand le modèle sort des labels qui sont pertinents pour la tâche source mais qui n'ont aucun sens pour la tâche cible.
  2. Prédictions inutiles : Des sorties qui ne s'alignent avec l'espace de labels d'aucune des tâches.
  3. Effet de copie : Quand le modèle répète simplement le label d'un exemple source similaire, ne réussissant pas à appliquer la définition de la tâche.
  4. Ignorer les définitions : Des cas où le modèle ne suit pas la définition de la tâche fournie, menant à des sorties inexactes.

En identifiant ces types d'erreurs, on peut mieux comprendre les limites des LLMs et améliorer nos stratégies de demande.

Conclusion

En conclusion, cette recherche offre une première exploration de la façon dont les LLMs peuvent s'adapter à des tâches nouvelles en utilisant des exemples d'autres tâches. En tirant parti de leurs capacités d'apprentissage in-context, on a montré que les LLMs peuvent améliorer leur performance sur des tâches inconnues, même quand des exemples spécifiques de ces tâches sont absents.

Les insights tirés de cette étude soulignent non seulement le potentiel des LLMs à transférer l'apprentissage entre les tâches, mais ouvrent aussi de nouvelles avenues pour des applications pratiques. Nos résultats mettent en évidence la nécessité de méthodes plus robustes qui peuvent relever les défis inhérents aux demandes de cross-tâche.

En regardant vers l'avenir, une exploration plus poussée sur comment utiliser efficacement les LLMs dans des environnements avec peu de données sera cruciale. La méthode de génération de pseudo-labels présente une solution prometteuse pour améliorer la performance des modèles de langage dans de tels scénarios. Plus de recherches sont nécessaires pour affiner ces techniques et pleinement comprendre les mécanismes sous-jacents qui permettent aux LLMs d'apprendre de tâches diverses.

Directions futures

Les recherches futures pourraient se pencher sur le raffinement des méthodes utilisées pour sélectionner les tâches sources et des exemples basés sur des facteurs allant au-delà de la similarité sémantique, comme le niveau de difficulté ou le type de raisonnement requis. De plus, comprendre comment la nouveauté des tâches affecte la performance peut guider le développement de stratégies d'apprentissage plus généralisées au sein des LLMs.

Alors que l'intégration des LLMs dans diverses applications continue de croître, les résultats de cette étude peuvent informer la conception de meilleurs outils pour les utilisateurs, surtout ceux qui n'ont pas une grande expérience dans la création de demandes. Cette recherche représente une étape importante vers la rendre les modèles de langage puissants plus accessibles et efficaces pour une large gamme de tâches.


Cette vue d'ensemble simplifiée donne un aperçu des capacités et des limites des LLMs, présentant un tableau clair de la façon dont ils peuvent être utilisés pour relever de nouvelles tâches de manière efficace.

Source originale

Titre: Language Models can Exploit Cross-Task In-context Learning for Data-Scarce Novel Tasks

Résumé: Large Language Models (LLMs) have transformed NLP with their remarkable In-context Learning (ICL) capabilities. Automated assistants based on LLMs are gaining popularity; however, adapting them to novel tasks is still challenging. While colossal models excel in zero-shot performance, their computational demands limit widespread use, and smaller language models struggle without context. This paper investigates whether LLMs can generalize from labeled examples of predefined tasks to novel tasks. Drawing inspiration from biological neurons and the mechanistic interpretation of the Transformer architecture, we explore the potential for information sharing across tasks. We design a cross-task prompting setup with three LLMs and show that LLMs achieve significant performance improvements despite no examples from the target task in the context. Cross-task prompting leads to a remarkable performance boost of 107% for LLaMA-2 7B, 18.6% for LLaMA-2 13B, and 3.2% for GPT 3.5 on average over zero-shot prompting, and performs comparable to standard in-context learning. The effectiveness of generating pseudo-labels for in-task examples is demonstrated, and our analyses reveal a strong correlation between the effect of cross-task examples and model activation similarities in source and target input tokens. This paper offers a first-of-its-kind exploration of LLMs' ability to solve novel tasks based on contextual signals from different task examples.

Auteurs: Anwoy Chatterjee, Eshaan Tanwar, Subhabrata Dutta, Tanmoy Chakraborty

Dernière mise à jour: 2024-06-12 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://arxiv.org/abs/2405.10548

Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2405.10548

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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