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Faire avancer les modèles linguistiques avec une nouvelle méthode de tokenisation

Une nouvelle méthode améliore l'efficacité du traitement du langage en simplifiant la tokenisation.

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Les modèles de langage de grande taille (LLM) ont montré un grand potentiel pour comprendre et générer du langage naturel. Au cœur de ces modèles se trouve le tokenizeur, qui est responsable de la décomposition du texte en morceaux plus petits appelés tokens. Ces tokens sont essentiels pour le traitement du langage, mais il existe plusieurs problèmes avec les tokenizeurs traditionnels. Ils peuvent entraîner des inefficacités, notamment lorsqu'il s'agit de langues moins courantes. Cet article discutera des lacunes des méthodes de tokenisation actuelles et introduira une nouvelle approche qui utilise des méthodes plus simples pour encoder et interpréter le texte.

Défis des tokenizeurs traditionnels

Les tokenizeurs comme Byte Pair Encoding (BPE) et Unigram sont largement utilisés dans les LLM. Cependant, ils présentent plusieurs défauts majeurs :

  1. Intensif en ressources : Les tokenizeurs traditionnels nécessitent beaucoup de ressources pour être entraînés. Ils ont besoin de données d'entraînement spécialisées, ce qui peut être coûteux et long.

  2. Vocabulaire limité : Le vocabulaire créé par ces tokenizeurs est souvent optimisé pour un ensemble de données spécifique. Cela signifie qu'ils peuvent ne pas bien fonctionner avec des langues ou des termes qui ne sont pas représentés dans les données d'entraînement.

  3. Utilisation de tokens dupliqués : Une part significative des tokens créés peut être des duplicatas ou des quasi-duplicatas, ce qui peut gaspiller une mémoire et une puissance de calcul précieuses.

  4. Mots hors vocabulaire : Si un mot ne figure pas dans le vocabulaire d'un tokenizeur, il est divisé en plusieurs tokens, entraînant des textes plus longs et des exigences de calcul accrues.

Ces défis peuvent entraîner une taille globale plus importante du modèle et un traitement inefficace.

Une nouvelle approche : méthodes sans tokenizeur

Pour remédier aux limitations des tokenizeurs traditionnels, une nouvelle méthode a été introduite. Cette approche encode directement les mots à l'aide d'une représentation parcellaire basée sur des motifs créés à partir de groupes de caractères. Au lieu de s'appuyer sur un vocabulaire large et complexe, cette méthode utilise des triplets de caractères (groupes de trois caractères) pour représenter des mots. Voici comment cela fonctionne :

Comment fonctionne la nouvelle méthode

  1. Triplets de caractères : La nouvelle méthode décompose les mots en groupes de trois caractères. Par exemple, le mot "Pomme" serait représenté par "POM," "omm," et "mme." Cela permet à un seul mot d'être mappé à plusieurs segments plus petits qui capturent sa structure.

  2. Modèles d'activation parcellaire : Au lieu de créer un grand vocabulaire de tokens uniques, la nouvelle méthode utilise ces triplets de caractères pour créer une représentation plus efficace. Chaque triplet active des entrées spécifiques dans un vecteur de représentation en fonction de sa présence dans le mot.

  3. Compression des couches : En utilisant cette approche, la taille des Couches d'embedding (les parties du modèle qui traduisent les tokens en représentations numériques) peut être considérablement réduite. Cela signifie que le système peut utiliser beaucoup moins de ressources tout en conservant un bon niveau de performance.

  4. Meilleure performance interlangue : La nouvelle méthode montre une meilleure adaptabilité lors de la gestion de plusieurs langues. Cela est particulièrement utile pour les langues qui ne sont souvent pas bien représentées dans les modèles traditionnels.

Avantages de la nouvelle approche

La nouvelle méthode de tokenisation offre plusieurs avantages par rapport aux approches traditionnelles :

  1. Efficacité : Étant donné que la nouvelle méthode utilise moins de tokens et nécessite un entraînement moins intensif en ressources, les modèles construits avec cette approche peuvent être plus rapides et plus efficaces.

  2. Taille réduite des paramètres : Le modèle résultant peut avoir des paramètres beaucoup plus petits, ce qui se traduit par une utilisation réduite de la mémoire et un traitement plus rapide.

  3. Moins de biais envers des langues spécifiques : Les tokenizeurs traditionnels ont souvent de faibles performances avec les langues sous-représentées. La nouvelle méthode, de par sa conception, évite ce biais, conduisant à une performance plus équitable entre différentes langues.

  4. Moins de tokenisation dupliquée : La nouvelle approche œuvre activement à éliminer les duplicatas, ce qui est un problème courant avec les tokenizeurs traditionnels. Cela se traduit par une représentation du langage plus propre et plus efficace.

Applications pratiques

La nouvelle méthode sans tokenizeur peut être appliquée dans divers domaines :

Traduction linguistique

Dans les applications de traduction, la capacité à gérer plusieurs langues de manière efficace peut conduire à des traductions de meilleure qualité. Le biais réduit de la nouvelle méthode signifie que même les langues qui ne sont généralement pas bien représentées peuvent être traduites plus précisément.

Génération de contenu

Pour les outils de création de contenu, l'utilisation d'un modèle plus léger peut entraîner des opérations plus rapides et moins coûteuses. La nouvelle méthode permet une génération rapide de texte cohérent à travers différentes langues.

Chatbots et assistants virtuels

Dans les applications de service client comme les chatbots, l'efficacité du tokenizeur peut conduire à une amélioration des temps de réponse. Cela est particulièrement utile dans des situations où des réponses immédiates sont requises.

Évaluation expérimentale

Pour évaluer la nouvelle méthode, des expériences ont été menées en la comparant aux tokenizeurs traditionnels. Les évaluations ont montré que la nouvelle approche pouvait atteindre une performance compétitive tout en utilisant moins de ressources.

  1. Entraînement du modèle : Des modèles utilisant la nouvelle méthode ont été entraînés depuis le début et comparés avec des tokenizeurs classiques sur plusieurs références pour évaluer leur efficacité.

  2. Métriques de performance : La performance des modèles a été mesurée sur diverses tâches, y compris la compréhension et la génération de langage, montrant que la nouvelle méthode se maintient bien face à des techniques plus établies.

  3. Transfert interlangue : Un accent a été mis sur la manière dont la méthode a performé lors de l'adaptation à de nouvelles langues. Les résultats ont montré que les modèles entraînés dans une langue pouvaient être facilement adaptés pour bien performer dans une autre.

Conclusion

L'introduction d'un système sans tokenizeur représente un pas en avant important dans le développement des LLM. La nouvelle méthode aborde de nombreux défis associés aux tokenizeurs traditionnels, tels que l'inefficacité, la taille excessive et le biais envers certaines langues. En simplifiant la manière dont les mots sont encodés et décodés, il est possible de créer des modèles qui sont non seulement plus rapides et efficaces, mais également mieux équipés pour gérer les complexités des langues diverses.

Ce nouveau cadre ouvre de nombreuses opportunités pour améliorer les applications de traitement du langage, de la traduction à la génération de contenu. À mesure que les LLM continuent d'évoluer et de s'améliorer, des méthodes comme celle-ci offrent des possibilités prometteuses pour leur développement et leur application futurs.

Source originale

Titre: T-FREE: Tokenizer-Free Generative LLMs via Sparse Representations for Memory-Efficient Embeddings

Résumé: Tokenizers are crucial for encoding information in Large Language Models, but their development has recently stagnated, and they contain inherent weaknesses. Major limitations include computational overhead, ineffective vocabulary use, and unnecessarily large embedding and head layers. Additionally, their performance is biased towards a reference corpus, leading to reduced effectiveness for underrepresented languages. To remedy these issues, we propose T-FREE, which directly embeds words through sparse activation patterns over character triplets, and does not require a reference corpus. T-FREE inherently exploits morphological similarities and allows for strong compression of embedding layers. In our exhaustive experimental evaluation, we achieve competitive downstream performance with a parameter reduction of more than 85% on these layers. Further, T-FREE shows significant improvements in cross-lingual transfer learning.

Auteurs: Björn Deiseroth, Manuel Brack, Patrick Schramowski, Kristian Kersting, Samuel Weinbach

Dernière mise à jour: 2024-06-27 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://arxiv.org/abs/2406.19223

Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2406.19223

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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