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Comment les modèles multimodaux reflètent le traitement des concepts humains

Cette étude examine la relation entre les modèles multimodaux et la pensée humaine.

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La façon dont on traite les concepts dans nos têtes implique un mélange de différents types d'infos. Par exemple, quand on pense à un mot comme "pomme", on ne pense pas juste à son orthographe ou sa prononciation. On l'associe aussi à des souvenirs de l'avoir vue, goûtée, ou même sentie. Ce mélange d'infos visuelles et verbales reflète vraiment comment notre cerveau fonctionne. Des études récentes avec des modèles informatiques compliqués ont montré que ça peut capturer ce mélange d'infos. Ces modèles peuvent apprendre à partir de photos et de textes, ce qui leur permet de générer des compréhensions sémantiques plus riches, un peu comme ce que les humains vivent.

Représentation des concepts

Pour comprendre comment on forme des concepts, il faut réaliser que notre compréhension va au-delà des simples mots. Alors que les modèles traditionnels s'appuyaient souvent uniquement sur des combinaisons de textes, les méthodes plus récentes intègrent des expériences sensorielles avec des infos linguistiques. Ça veut dire que quand on apprend la signification d'un mot, c'est influencé non seulement par son utilisation dans des phrases, mais aussi par les expériences et les sens qui y sont liés.

Par exemple, "pomme" n'est pas juste une collection de lettres ou une définition. Ça peut évoquer des souvenirs de la couleur rouge, la sensation de sa peau lisse, ou le goût sucré de sa chair. Cette connexion entre le langage et l'expérience sensorielle façonne comment on développe des concepts dans nos esprits.

Recherche sur les modèles multimodaux

Ces dernières années, des chercheurs ont créé des modèles à entrées multiples qui peuvent traiter à la fois du texte et des visuels. Cette capacité leur permet de mimer comment les humains combinent l'information. En utilisant ces modèles multimodaux, les chercheurs cherchent à voir s'ils peuvent mieux prédire l'activité cérébrale dans les zones liées au traitement du langage par rapport à des modèles qui ne gèrent que du texte ou des images individuellement.

Comment fonctionne le cerveau

Quand les gens lisent ou voient des concepts, certaines zones du cerveau s'activent. Cette activation peut être mesurée par des techniques comme les IRM, offrant un aperçu des parties du cerveau impliquées dans la compréhension de différents types d'infos. Il devient crucial de comprendre comment ces zones cérébrales se relient à différents modèles qui prédisent notre traitement conceptuel.

Résultats précédents

Des études existantes ont montré que les modèles entraînés sur des images et des textes ont tendance à mieux s'aligner avec l'activité cérébrale humaine que ceux formés sur une seule modalité. Ça suggère que l'utilisation des deux types d'entrées peut mener à des représentations plus riches qui reflètent mieux la cognition humaine. Pourtant, même si ces modèles montrent un certain potentiel, il y a encore des questions sur leur capacité à capturer la compréhension humaine.

Types de modèles

Il existe plusieurs types de modèles dans ce domaine de recherche. Globalement, on peut les classer en trois groupes :

  1. Modèles Vision-et-Langage (VLMs) : Ces modèles traitent à la fois du texte et des images. Ils sont formés pour connecter des informations des deux domaines, permettant une compréhension plus complète des concepts.

  2. Modèles uniquement linguistiques : Ces modèles ne traitent que le texte. Ils s'appuient sur des données textuelles pour comprendre les mots et leurs significations sans aucun contexte visuel.

  3. Modèles uniquement visuels : Ceux-ci se concentrent uniquement sur les données visuelles, comme les images. Ils aident à reconnaître des objets ou des scènes sans aucune info textuelle.

Objectifs de l'étude

Cette recherche vise à examiner l'efficacité des VLMs dans la prédiction de l'activité cérébrale quand les gens s'engagent avec différents concepts par le biais du langage ou des visuels. Plus précisément, elle aborde les questions suivantes :

  1. Les VLMs fournissent-elles de meilleurs modèles de l'activité cérébrale lors du traitement de concepts par rapport à leurs homologues unimodaux (modèles uniquement linguistiques ou visuels) ?

  2. Quelle famille de VLMs offre la meilleure approximation des représentations conceptuelles humaines ?

  3. Y a-t-il une corrélation entre la capacité des modèles à prédire l'activité cérébrale et la façon dont ils s'alignent avec les jugements comportementaux des gens sur les concepts ?

Conception expérimentale

Pour explorer ces questions, les chercheurs ont utilisé divers modèles et collecté des données sur l'activité cérébrale pendant que les participants engageaient avec divers stimuli. Deux conditions clés ont été testées :

  1. Condition de phrase : Les participants lisaient des mots présentés dans des phrases. La tâche nécessitait qu'ils réfléchissent à la signification de chaque mot dans son contexte.

  2. Condition d'image : Dans ce scénario, les participants voyaient des mots individuels accompagnés d'images représentant le concept.

En comparant comment les différents modèles s'alignaient avec l'activité cérébrale dans ces conditions, l'étude visait à découvrir quel type de modèle capture le mieux le traitement humain.

Collecte de données

Pendant l'étude, des IRM étaient réalisées pour capturer les activités cérébrales pendant que les participants interagissaient avec les stimuli. Deux réseaux cérébraux étaient particulièrement intéressants :

  1. Réseau Linguistique : Cette zone est cruciale pour traiter l'information linguistique.

  2. Réseau Visuel : Cette région est impliquée dans l'interprétation des stimuli visuels.

Les réponses cérébrales étaient enregistrées pour différents mots dans les deux conditions, aidant à créer une image complète de comment différents types de modèles se corrèlent avec l'activité cérébrale humaine.

Utilisation des modèles

Pour les expériences, les chercheurs ont utilisé trois principaux types de modèles, chacun formé différemment selon les entrées qu'ils ont reçues :

  1. Modèles Vision-et-Langage (VLMs) : Formés sur des entrées visuelles et textuelles, ces modèles pouvaient traiter efficacement des infos mélangées.

  2. Modèles uniquement linguistiques : Des modèles comme RoBERTa et GloVe ont été utilisés pour comprendre combien le texte seul pouvait prédire l'activité cérébrale.

  3. Modèles uniquement visuels : Faster R-CNN et ViT ont été employés pour explorer comment les données visuelles seules s'alignaient avec les réponses cérébrales.

Analyse des résultats

Le but principal de l'analyse était d'évaluer à quel point ces modèles correspondaient aux motifs d'activité cérébrale capturés pendant les expériences. Pour comprendre cet alignement, des méthodes comme l'Analyse de Similarité Représentationnelle (RSA) ont été utilisées pour mesurer à quel point les sorties de chaque modèle s'alignaient avec les données neuronales collectées auprès des participants.

Résultats clés

Condition de phrase

Dans la condition de phrase, les résultats ont montré que les VLMs affichaient un alignement plus fort avec l'activité cérébrale dans les zones liées au langage par rapport aux modèles uniquement linguistiques. Ça suggère que les modèles qui traitent à la fois des données linguistiques et visuelles peuvent mieux capturer la complexité du traitement conceptuel humain.

Condition d'image

Pour la condition d'image, les modèles qui intégraient des informations visuelles et linguistiques ont de nouveau surpassé leurs homologues unimodaux. Étonnamment, même les modèles uniquement visuels ont bien performé, indiquant qu'ils pouvaient toujours contribuer de manière significative à la compréhension de l'activité cérébrale liée aux concepts.

Modèles génératifs

Les VLMs génératifs, bien qu'ils soient populaires pour de nombreuses tâches en aval, ont montré moins d'alignement avec l'activité cérébrale par rapport à d'autres types de VLMs. Ça soulève des questions sur leur efficacité à capturer les représentations nuancées que les humains utilisent dans le traitement des concepts.

Jugements comportementaux

En plus d'étudier les réponses cérébrales, les chercheurs voulaient aussi voir comment les sorties des modèles s'alignaient avec les jugements comportementaux humains. Cet aspect a été étudié en comparant les prédictions des modèles avec la façon dont les participants évaluaient la similarité entre différentes paires de mots. Les résultats ont montré que, bien que certains modèles aient bien réussi à s'aligner avec l'activité cérébrale, ils n'ont pas toujours obtenu des performances similaires avec les jugements comportementaux.

Conclusion

Cette recherche éclaire l'interaction entre différents types de modèles et comment ils se rapportent au traitement conceptuel humain. Les résultats soulignent les avantages des modèles multimodaux, suggérant qu'ils pourraient mieux refléter les façons complexes dont nos cerveaux comprennent et relient différents concepts.

Bien que les VLMs montrent souvent un meilleur alignement avec les données cérébrales, l'analyse indique aussi que l'architecture spécifique et les objectifs d'entraînement font une grande différence. À mesure que nous comprenons mieux la relation entre les modèles d'apprentissage machine et la cognition humaine, il devient crucial d'explorer quelles caractéristiques aident à créer des représentations de connaissance plus humaines.

Les futures études pourraient se concentrer sur l'affinement de ces modèles pour améliorer leur capacité à refléter les processus cognitifs humains, menant finalement à de meilleures applications dans des domaines comme le traitement du langage naturel et l'intelligence artificielle.

Source originale

Titre: Modelling Multimodal Integration in Human Concept Processing with Vision-and-Language Models

Résumé: Representations from deep neural networks (DNNs) have proven remarkably predictive of neural activity involved in both visual and linguistic processing. Despite these successes, most studies to date concern unimodal DNNs, encoding either visual or textual input but not both. Yet, there is growing evidence that human meaning representations integrate linguistic and sensory-motor information. Here we investigate whether the integration of multimodal information operated by current vision-and-language DNN models (VLMs) leads to representations that are more aligned with human brain activity than those obtained by language-only and vision-only DNNs. We focus on fMRI responses recorded while participants read concept words in the context of either a full sentence or an accompanying picture. Our results reveal that VLM representations correlate more strongly than language- and vision-only DNNs with activations in brain areas functionally related to language processing. A comparison between different types of visuo-linguistic architectures shows that recent generative VLMs tend to be less brain-aligned than previous architectures with lower performance on downstream applications. Moreover, through an additional analysis comparing brain vs. behavioural alignment across multiple VLMs, we show that -- with one remarkable exception -- representations that strongly align with behavioural judgments do not correlate highly with brain responses. This indicates that brain similarity does not go hand in hand with behavioural similarity, and vice versa.

Auteurs: Anna Bavaresco, Marianne de Heer Kloots, Sandro Pezzelle, Raquel Fernández

Dernière mise à jour: 2024-07-25 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://arxiv.org/abs/2407.17914

Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2407.17914

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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