Avancer l'entraînement des robots avec une politique discrète
Une nouvelle méthode aide les robots à apprendre des tâches plus efficacement en décomposant les actions.
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Table des matières
Former des robots pour accomplir différentes tâches, c'est un vrai défi. Chaque tâche peut souvent être réalisée de plein de façons, ce qui rend l'apprentissage un peu compliqué. Quand un robot doit faire plusieurs tâches, cette complexité augmente encore plus.
Dans ce travail, on présente une nouvelle méthode appelée Politique Discrète. Cette méthode aide les robots à apprendre à gérer divers tâches plus efficacement. L'idée, c'est de décomposer les actions qu'un robot peut faire en parties plus simples, rendant l'apprentissage et l'exécution de ces tâches plus facile pour le robot.
Pourquoi l'apprentissage multi-tâches est difficile ?
Les robots ont souvent du mal à gérer plusieurs tâches parce qu'il y a plein d'actions différentes qu'ils peuvent faire pour chaque tâche. Imagine essayer d'apprendre à quelqu'un à jouer à différents sports. Chaque sport a son propre ensemble de compétences et de techniques, et certaines compétences peuvent se chevaucher. C'est comme ça que les robots apprennent des actions pour plusieurs tâches. Ils peuvent vite se mélanger les pinceaux, surtout quand le nombre de tâches augmente.
Par exemple, quand on apprend à un robot à ramasser des objets, il y a différentes façons de le faire, selon la forme et le poids de l'objet. Si un robot essaie d'apprendre à ramasser quelque chose tout en apprenant aussi à le déposer, il peut se retrouver embrouillé avec toutes les façons de faire ces actions.
Présentation de la Politique Discrète
Notre méthode, la Politique Discrète, aide à trier ces tâches. Au lieu de traiter toutes les actions comme une grande liste, on les décompose en sections plus petites. Comme ça, les robots peuvent mieux comprendre les différentes compétences qu'ils doivent apprendre.
La Politique Discrète utilise une technique spéciale pour regrouper les actions. En faisant ça, on peut créer ce qu'on appelle un "espace discret." Pense à ça comme à créer des emplacements spécifiques pour différentes actions, ce qui facilite le choix de la bonne action pour un task.
Le processus commence avec quelque chose appelé Quantification vectorielle. Ça aide à prendre les actions qu'un robot peut effectuer et à les placer dans ces emplacements discrets. Le robot apprend à choisir le bon emplacement selon ce qu'il voit et les instructions qu'il reçoit.
Former les robots
Quand on entraîne des robots, on utilise un mélange de simulations et de tâches dans le monde réel. Par exemple, on fait apprendre à des robots comment ramasser et placer des objets. On collecte des données en montrant à un robot comment faire chaque tâche. Ces données incluent des vidéos sous différents angles, capturant à la fois ce que le robot voit et comment il bouge.
Les robots essaient ensuite de répéter ces actions. Certaines tâches sont simples, comme ramasser une tasse, tandis que d'autres sont plus compliquées, comme placer des objets dans un espace restreint. Les robots sont testés dans différents environnements pour voir à quel point ils peuvent appliquer ce qu'ils ont appris.
Résultats de notre méthode
On a découvert que notre méthode de Politique Discrète surpassait les méthodes précédentes, comme la Politique de Diffusion. Dans des tests avec cinq tâches différentes, les robots utilisant la Politique Discrète ont réussi 26% plus souvent que ceux utilisant la Politique de Diffusion. Plus il y avait de tâches ajoutées, plus l'écart dans les taux de réussite s'élargissait.
On a aussi testé les robots dans des environnements où il fallait que les deux bras travaillent ensemble. Dans ces tests, la Politique Discrète a montré une amélioration significative, atteignant un taux de réussite moyen de plus de 65%. C'était beaucoup mieux que d'autres méthodes utilisées auparavant.
Visualiser l'apprentissage
Pour mieux comprendre comment les robots apprennent, on a utilisé une technique appelée T-SNE. Cette technique nous permet de visualiser à quel point des compétences différentes sont liées. On a constaté que les compétences similaires étaient regroupées, tandis que les compétences différentes étaient séparées. Ça montre à quel point le robot peut faire la différence entre différentes actions.
Dans des situations où il y avait plus de tâches, la visualisation a quand même montré que notre méthode était capable de garder les actions distinctes, alors que d'autres méthodes avaient du mal avec ça.
Améliorer les performances par des expériences
On a aussi fait plein de tests pour comprendre comment différents réglages affectent les performances. Par exemple, on a regardé comment la taille des actions apprises, appelée la taille des blocs d'action, impactait les taux de réussite. En augmentant cette taille, les taux de réussite ont généralement augmenté.
On a joué avec le nombre d'emplacements discrets disponibles pour les actions. En augmentant le nombre de slots, ça a permis au robot de capturer une plus grande variété d'actions, ce qui a aussi conduit à de meilleures performances.
Composition des compétences
Un autre aspect intéressant de notre méthode est la capacité de combiner des compétences apprises. Avec la Politique Discrète, le robot peut prendre deux instructions différentes et comprendre comment les combiner en une seule action. Par exemple, si on lui dit de mettre une balle de tennis dans un porte-gobelet et aussi de la mettre dans un tiroir, le robot a réussi à comprendre comment faire les deux tâches en utilisant les compétences qu'il avait apprises.
Cette capacité à combiner des compétences est vraiment utile, car elle permet aux robots de s'adapter à de nouvelles situations et instructions sans avoir besoin d'être réentraînés depuis le début.
Conclusion
Notre recherche sur la Politique Discrète montre une manière prometteuse de former des robots pour plusieurs tâches. En utilisant une méthode qui décompose les actions en parties plus simples, on permet un meilleur apprentissage et une meilleure exécution de tâches complexes. Les résultats des simulations et des tests dans le monde réel illustrent que notre approche offre des avantages clairs par rapport aux méthodes existantes.
Avec les robots qui prennent des rôles de plus en plus sophistiqués dans nos vies quotidiennes, avoir des méthodes comme la Politique Discrète sera important. Ça aidera à s'assurer qu'ils peuvent s'adapter à diverses situations et effectuer des tâches avec précision, les rendant beaucoup plus utiles et efficaces.
Dans l'ensemble, cette approche de formation des robots ouvre la porte au développement de systèmes robotiques plus avancés et capables. En se concentrant sur la façon dont les robots apprennent et traitent les tâches, on pose les bases d'un avenir où les robots peuvent travailler aux côtés des humains de manière plus significative.
Titre: Discrete Policy: Learning Disentangled Action Space for Multi-Task Robotic Manipulation
Résumé: Learning visuomotor policy for multi-task robotic manipulation has been a long-standing challenge for the robotics community. The difficulty lies in the diversity of action space: typically, a goal can be accomplished in multiple ways, resulting in a multimodal action distribution for a single task. The complexity of action distribution escalates as the number of tasks increases. In this work, we propose \textbf{Discrete Policy}, a robot learning method for training universal agents capable of multi-task manipulation skills. Discrete Policy employs vector quantization to map action sequences into a discrete latent space, facilitating the learning of task-specific codes. These codes are then reconstructed into the action space conditioned on observations and language instruction. We evaluate our method on both simulation and multiple real-world embodiments, including both single-arm and bimanual robot settings. We demonstrate that our proposed Discrete Policy outperforms a well-established Diffusion Policy baseline and many state-of-the-art approaches, including ACT, Octo, and OpenVLA. For example, in a real-world multi-task training setting with five tasks, Discrete Policy achieves an average success rate that is 26\% higher than Diffusion Policy and 15\% higher than OpenVLA. As the number of tasks increases to 12, the performance gap between Discrete Policy and Diffusion Policy widens to 32.5\%, further showcasing the advantages of our approach. Our work empirically demonstrates that learning multi-task policies within the latent space is a vital step toward achieving general-purpose agents.
Auteurs: Kun Wu, Yichen Zhu, Jinming Li, Junjie Wen, Ning Liu, Zhiyuan Xu, Qinru Qiu, Jian Tang
Dernière mise à jour: Oct 26, 2024
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2409.18707
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2409.18707
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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