Faire avancer les modèles de vision et de langage avec des données synthétiques
Les chercheurs utilisent des données synthétiques pour mieux comprendre les relations complexes entre la vision et le langage.
― 8 min lire
Table des matières
Les grands modèles de vision et de langage changent notre façon de comprendre les images et les textes ensemble. Ils sont plutôt efficaces dans pas mal de tâches, comme reconnaître des objets sur des photos, mais ils ont aussi des faiblesses. Un des gros problèmes, c’est qu'ils ont du mal à saisir des idées plus complexes qui vont au-delà des noms d'objets basiques, comme décrire des Relations, des Actions et des qualités. Ça peut limiter leur utilité dans des applications réelles où comprendre le contexte et les détails est super important.
Pour palier à ces faiblesses, les chercheurs se penchent sur l'utilisation de Données synthétiques. Les données synthétiques, c'est de l'info créée artificiellement plutôt que des données récoltées dans le monde réel. En concevant des situations spécifiques dans un environnement contrôlé, les chercheurs espèrent améliorer comment ces modèles apprennent et comprennent des concepts plus complexes.
Le Problème
Beaucoup de modèles existants excellent à identifier des objets mais galèrent quand il faut analyser les relations ou les actions liées à ces objets. Par exemple, même s'ils peuvent bien étiqueter un "chat" sur une image, ils vont peut-être bloquer sur le fait que "le chat est assis sur le canapé" ou sur la notion même de "s'asseoir".
Des études récentes ont montré que même si les grands modèles ont fait des progrès significatifs, il y a un écart dans leur compréhension des concepts de langage visuel structuré. Cette limitation pose un défi, surtout que ces modèles sont largement utilisés pour des tâches qui requièrent une compréhension plus fine du langage et des visuels combinés.
Ces modèles s'appuient souvent sur l'apprentissage contrastif, qui évalue la similarité surtout en fonction des objets identifiés. Ce focus sur les noms peut mener à des modèles qui passent à côté de la reconnaissance des attributs, des actions et des relations. Par exemple, si un modèle apprend juste à associer des images avec des noms d'objets, il peut ne pas réaliser que "un chien qui poursuit une balle" implique plus que juste identifier un "chien" et une "balle."
L'Approche
Une solution prometteuse est d'utiliser des données synthétiques pour combler ce fossé. En créant des jeux de données riches avec des scènes et des interactions variées, les modèles peuvent apprendre à partir d'un plus large éventail d'exemples, y compris ceux qui impliquent des attributs, des actions et des relations.
Création de Données Synthétiques
Les données synthétiques peuvent être générées grâce à des simulations avancées. Ce processus consiste à concevoir des environnements virtuels où différents éléments comme des objets, des humains et leurs interactions peuvent être manipulés. En changeant des facteurs comme la taille, la couleur et le placement, les chercheurs peuvent créer une grande variété de scénarios pour entraîner les modèles.
Par exemple, dans un jeu de données synthétiques, différents objets pourraient être placés dans diverses scènes, avec des changements apportés à leurs couleurs, tailles et interactions avec les humains. Ça permet aux modèles d'apprendre non seulement sur les objets eux-mêmes, mais aussi sur comment ils se relient entre eux dans différents contextes.
Le processus inclut aussi la capture de mouvements et d'actions. Par exemple, des humains dans l'environnement simulé peuvent effectuer diverses activités que les modèles peuvent ensuite apprendre à reconnaître et à comprendre. En incluant des mouvements corporels et des actions comme "marcher", "courir" ou "attraper", les modèles sont exposés à une compréhension plus dynamique des scénarios de la vie réelle.
Création de Métadonnées
En plus de générer des images et des actions, il est tout aussi important de créer des descriptions détaillées pour chaque scénario. C’est là qu’interviennent les métadonnées. Les métadonnées comprennent des infos sur les objets et les actions capturés dans chaque scène, servant de guide pour comprendre ce qui se passe dans l'image.
Pour chaque image d'une vidéo synthétique ou d'un ensemble d'images, les métadonnées peuvent inclure des détails comme :
- Le type d'objets présents
- Leurs couleurs, tailles et matériaux
- Les actions réalisées par des figures humaines
- Les relations entre les objets
En créant systématiquement des légendes descriptives qui mettent en avant ces aspects, les modèles peuvent apprendre à associer des éléments visuels avec des significations et un contexte plus profonds.
Affinage des Modèles
Après avoir créé un grand jeu de données synthétiques, les chercheurs peuvent ensuite peaufiner les modèles de vision-langage existants sur ces nouvelles données. L’affinage consiste à ajuster un modèle qui a déjà été entraîné sur un jeu de données général afin d'améliorer ses performances sur des tâches spécifiques ou des types d'infos.
Techniques d'Amélioration
Une technique efficace pour l'affinage est d'utiliser des méthodes spécialisées qui empêchent le modèle d'"oublier" ce qu'il a déjà appris tout en bénéficiant des nouvelles données. Ça signifie que pendant que le modèle est entraîné à mieux comprendre ces concepts complexes, il ne doit pas perdre sa capacité à reconnaître des tâches plus simples qu'il maîtrisait avant.
Une autre stratégie consiste à utiliser une combinaison de techniques d'adaptation de domaine pour aligner les caractéristiques des données synthétiques avec celles des données réelles. En mélangeant des styles et des caractéristiques visuels avec les modèles d'entraînement, les chercheurs peuvent aider les modèles à maintenir leurs performances dans différents contextes.
Résultats Expérimentaux
Tester l’efficacité de ces approches est essentiel. En évaluant les améliorations des modèles sur divers critères, les chercheurs peuvent déterminer à quel point les modèles affinés gèrent des tâches visuelles complexes. Ces critères incluent souvent des tâches où l’on demande aux modèles d’identifier non seulement des objets mais aussi les relations entre eux ou les actions représentées.
Gains de Performance
Dans bien des cas, les modèles entraînés sur des jeux de données synthétiques montrent des améliorations significatives dans leur capacité à reconnaître des attributs et à comprendre des relations. Par exemple, un modèle peut commencer avec une compréhension de base de l'identification des objets et, après un affinage avec des données synthétiques, surpasser ses capacités précédentes en reconnaissant des actions et des relations complexes.
Ces gains de performance sont souvent quantifiés à l'aide de métriques spécifiques qui évaluent à quel point les modèles comprennent différents aspects des tâches de langage visuel.
Limitations et Directions Futures
Même si l'utilisation de données synthétiques montre des promesses, il y a des limites. Les modèles créés à partir de jeux de données synthétiques peuvent encore avoir du mal avec la variabilité du monde réel, comme les conditions d'éclairage, les textures et l'imprévisibilité du comportement humain. De plus, bien que les données synthétiques offrent un environnement d'apprentissage structuré, elles ne peuvent pas capturer chaque nuance présente dans des situations réelles.
Les recherches futures pourraient explorer des moyens d'améliorer la robustesse des modèles face aux données du monde réel en intégrant des techniques d'adaptation de domaine plus sophistiquées. De plus, un travail supplémentaire sur l'échelle de génération de données synthétiques pourrait encore améliorer la performance des modèles, les rendant encore plus efficaces pour comprendre des scènes complexes.
Conclusion
Les progrès continus dans les grands modèles de vision et de langage ouvrent des perspectives passionnantes pour approfondir notre compréhension de la manière dont les images et le langage interagissent. En s'appuyant sur des données synthétiques, les chercheurs peuvent améliorer la capacité des modèles à saisir des relations et des actions complexes, ouvrant la voie à des systèmes plus intelligents capables d'interpréter le monde de manière plus humaine.
Ce travail pose les bases de nouvelles avancées, favorisant l'innovation dans des domaines comme le raisonnement automatisé, l'interaction humain-ordinateur et plus encore. Alors que la frontière entre l'intelligence artificielle et la compréhension humaine continue de s'estomper, les applications potentielles sont vastes et prometteuses.
Titre: Going Beyond Nouns With Vision & Language Models Using Synthetic Data
Résumé: Large-scale pre-trained Vision & Language (VL) models have shown remarkable performance in many applications, enabling replacing a fixed set of supported classes with zero-shot open vocabulary reasoning over (almost arbitrary) natural language prompts. However, recent works have uncovered a fundamental weakness of these models. For example, their difficulty to understand Visual Language Concepts (VLC) that go 'beyond nouns' such as the meaning of non-object words (e.g., attributes, actions, relations, states, etc.), or difficulty in performing compositional reasoning such as understanding the significance of the order of the words in a sentence. In this work, we investigate to which extent purely synthetic data could be leveraged to teach these models to overcome such shortcomings without compromising their zero-shot capabilities. We contribute Synthetic Visual Concepts (SyViC) - a million-scale synthetic dataset and data generation codebase allowing to generate additional suitable data to improve VLC understanding and compositional reasoning of VL models. Additionally, we propose a general VL finetuning strategy for effectively leveraging SyViC towards achieving these improvements. Our extensive experiments and ablations on VL-Checklist, Winoground, and ARO benchmarks demonstrate that it is possible to adapt strong pre-trained VL models with synthetic data significantly enhancing their VLC understanding (e.g. by 9.9% on ARO and 4.3% on VL-Checklist) with under 1% drop in their zero-shot accuracy.
Auteurs: Paola Cascante-Bonilla, Khaled Shehada, James Seale Smith, Sivan Doveh, Donghyun Kim, Rameswar Panda, Gül Varol, Aude Oliva, Vicente Ordonez, Rogerio Feris, Leonid Karlinsky
Dernière mise à jour: 2023-08-30 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2303.17590
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2303.17590
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.
Merci à arxiv pour l'utilisation de son interopérabilité en libre accès.