Prédire la mémorisation dans les grands modèles de langage
La recherche vise à prévoir le comportement de mémorisation dans les modèles de langue pour un meilleur contrôle de la vie privée.
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Table des matières
- Le défi de la mémorisation
- Le besoin d'outils de prédiction
- Approches de prédiction
- Mesurer la mémorisation
- L'impact de la Taille du modèle sur la mémorisation
- Prédiction précoce de la mémorisation
- Lois d'échelle dans les modèles de langage
- Mémorisation émergente
- Retours pour les ingénieurs
- Limitations et opportunités pour la recherche future
- Source originale
- Liens de référence
Les grands modèles de langage (LLMs) peuvent produire du texte basé sur des motifs qu'ils apprennent à partir des données d'entraînement. Mais un gros souci avec ces modèles, c'est leur capacité à mémoriser des parties des données sur lesquelles ils ont été formés, ce qui soulève des préoccupations en matière de vie privée et de sécurité. C'est d'autant plus important quand les données incluent des infos sensibles, comme des détails personnels. Il est crucial de trouver des moyens pour prédire quelles parties des données d'entraînement un modèle pourrait mémoriser. Ça aiderait les ingénieurs à éviter la mémorisation d'infos sensibles et à assurer une utilisation sûre de ces modèles.
Le défi de la mémorisation
La mémorisation, c'est la capacité du modèle à rappeler des séquences précises de ses données d'entraînement exactement comme elles ont été présentées. Bien que certaines Mémorisations puissent être utiles, comme rappeler des faits avec précision, ça comporte aussi des risques. Si un modèle venait à mémoriser des infos privées, il pourrait les partager par inadvertance avec des utilisateurs, entraînant des violations de la vie privée. En même temps, il est important que les modèles ne "hallucinent" pas des faits incorrects, ce qui arrive souvent en cas de mauvaise mémorisation.
Pour l'instant, il y a peu d'outils disponibles qui aident à détecter ou à prévenir cette mémorisation pendant le processus d'entraînement. Des approches comme l'utilisation de la confidentialité différentielle ont été testées, mais elles peuvent nuire à la performance d'un modèle. Une autre méthode courante est la dé-duplication, qui retire les échantillons en double dans le dataset d'entraînement. Bien que ça puisse réduire la mémorisation globale, ça ne garantit pas que des exemples spécifiques sensibles ne seront pas mémorisés.
Le besoin d'outils de prédiction
Pour s'attaquer au problème de la mémorisation, il est essentiel de développer des outils qui peuvent prédire quelles séquences spécifiques seront probablement mémorisées avant que l'entraînement ne soit terminé. Ça permettrait aux ingénieurs d'identifier les risques potentiels et d'agir en conséquence. Notre travail vise à établir une méthode pour prévoir les comportements de mémorisation dans les modèles de langage, en utilisant des infos provenant de modèles plus petits ou partiellement entraînés pour guider l'entraînement de modèles plus grands.
Approches de prédiction
On propose deux stratégies clés pour prédire la mémorisation :
- Utiliser un modèle plus petit déjà entraîné pour informer l'entraînement d'un modèle plus grand.
- Évaluer un modèle partiellement entraîné pour prédire la mémorisation de la version finale entièrement entraînée.
En examinant des modèles plus petits pendant l'entraînement, on peut faire des prédictions sur des modèles plus grands sans avoir besoin de les entraîner entièrement. Ça permettrait d'économiser du temps et des ressources informatiques.
Mesurer la mémorisation
Pour mesurer à quel point un modèle mémorise, on a introduit un concept appelé "extractibilité". Une chaîne est considérée comme extractible si elle apparaît dans les données d'entraînement et est produite par le modèle lorsqu'on lui donne des tokens précédents. Par exemple, si un modèle reçoit un prompt comme "L'adresse e-mail de leur", et qu'il génère la continuation exacte "est [email protected]", ça indiquerait que la chaîne est mémorisée.
Le score de mémorisation est calculé en fonction du nombre de tokens correspondants générés par le modèle par rapport à la continuation attendue des données d'entraînement. Un score plus élevé indique une meilleure mémorisation.
L'impact de la Taille du modèle sur la mémorisation
Les grands modèles de langage ont besoin d'une quantité significative de puissance informatique et de données pour s'entraîner. Comprendre comment la mémorisation varie avec la taille du modèle est essentiel. On a observé que les modèles plus petits peuvent donner des aperçus sur le comportement des modèles plus grands. Cependant, à quel point les comportements des petits modèles prédisent précisément ceux des grands modèles reste à explorer.
Prédiction précoce de la mémorisation
La possibilité de prédire le comportement de mémorisation d'un modèle pendant l'entraînement pourrait permettre aux ingénieurs de faire des ajustements avant de terminer le processus d'entraînement. En observant comment un modèle se comporte avec les données vues jusqu'ici, on peut identifier des signaux utiles indiquant si la mémorisation de données sensibles est en cours.
On a découvert qu'évaluer la mémorisation à différents points de contrôle pendant l'entraînement ne garantit pas des prédictions fiables. Bien que les signaux précoces puissent être utiles, ils ne fournissent souvent pas la clarté nécessaire pour prendre des décisions confiantes sur la poursuite de l'entraînement.
Lois d'échelle dans les modèles de langage
Les lois d'échelle aident les chercheurs à comprendre comment la performance des modèles peut s'améliorer avec des tailles d'entraînement plus grandes ou plus de paramètres. Cependant, nos découvertes suggèrent que ces lois d'échelle ne s'appliquent pas toujours parfaitement à la mémorisation. Il semble qu'à mesure que les modèles augmentent en taille, leur comportement de mémorisation peut changer de manière inattendue.
Mémorisation émergente
Au fur et à mesure que des modèles plus grands sont entraînés, des comportements intéressants apparaissent. Par exemple, un grand modèle peut mémoriser des données d'une manière que les petits modèles ne montrent pas. Cette "mémorisation émergente" complique la compréhension traditionnelle de la façon dont on s'attend à ce que la performance des modèles évolue. Ça met en évidence le besoin d'études supplémentaires pour explorer ces comportements, surtout dans les modèles de tailles supérieures à celles généralement analysées.
Retours pour les ingénieurs
Pour les ingénieurs qui développent de grands modèles de langage, il est crucial de prédire comment ces modèles se comporteront en matière de mémorisation avant qu'ils ne soient entièrement entraînés. Notre recherche présente des lignes directrices sur les tailles de modèle idéales à entraîner pour des prédictions fiables tout en gérant efficacement les ressources informatiques.
Lorsqu'on travaille avec un modèle plus petit, il est essentiel de choisir ceux qui sont suffisamment petits pour minimiser les coûts tout en étant précieux pour faire des prédictions sur des modèles plus grands. Ça aide à s'assurer que les ingénieurs peuvent éliminer efficacement la mémorisation non désirée d'infos sensibles.
Limitations et opportunités pour la recherche future
Bien que notre travail aborde des questions importantes autour de la mémorisation et de la prédiction dans les grands modèles de langage, il y a plusieurs limitations à prendre en compte.
D'abord, il y a des questions sur le fait que les méthodes actuelles de mesure de la mémorisation reflètent avec précision les risques potentiels impliqués. La définition de la mémorisation utilisée dans cette recherche peut ne pas être la plus adaptée. De futures études pourraient explorer d'autres métriques qui pourraient offrir une compréhension plus complète des dynamiques de mémorisation.
Ensuite, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour déterminer si les techniques développées dans ce travail s'appliquent à d'autres types de modèles de langage entraînés dans différentes conditions. Nos résultats sont principalement basés sur des modèles spécifiques, ce qui soulève des questions sur la généralisabilité.
Enfin, notre recherche n'a pas pris en compte le contenu réel des données d'entraînement. Étudier les propriétés du texte d'entraînement et comment elles affectent la mémorisation pourrait donner des aperçus précieux.
En conclusion, notre travail représente une étape significative vers la prédiction du comportement de mémorisation des grands modèles de langage avant qu'ils ne subissent un entraînement complet. Grâce à cette recherche, on espère fournir un cadre pour construire des modèles de langage plus sûrs et plus efficaces, soucieux de la vie privée et de la protection des données. Des études futures visant à améliorer les techniques de prédiction et à explorer de nouvelles avenues seront cruciales à mesure que le domaine progresse.
Titre: Emergent and Predictable Memorization in Large Language Models
Résumé: Memorization, or the tendency of large language models (LLMs) to output entire sequences from their training data verbatim, is a key concern for safely deploying language models. In particular, it is vital to minimize a model's memorization of sensitive datapoints such as those containing personal identifiable information (PII). The prevalence of such undesirable memorization can pose issues for model trainers, and may even require discarding an otherwise functional model. We therefore seek to predict which sequences will be memorized before a large model's full train-time by extrapolating the memorization behavior of lower-compute trial runs. We measure memorization of the Pythia model suite and plot scaling laws for forecasting memorization, allowing us to provide equi-compute recommendations to maximize the reliability (recall) of such predictions. We additionally provide further novel discoveries on the distribution of memorization scores across models and data. We release all code and data necessary to reproduce the results in this paper at https://github.com/EleutherAI/pythia
Auteurs: Stella Biderman, USVSN Sai Prashanth, Lintang Sutawika, Hailey Schoelkopf, Quentin Anthony, Shivanshu Purohit, Edward Raff
Dernière mise à jour: 2023-05-31 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2304.11158
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2304.11158
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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