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Évaluation des revendications de performances surhumaines en PNL

Un regard critique sur les benchmarks des modèles de langage et leurs implications pour la performance humaine.

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Ces dernières années, il y a eu beaucoup de boulot dans le traitement du langage naturel (NLP), un domaine qui s'occupe de la façon dont les ordinateurs comprennent le langage humain. Les chercheurs se sont concentrés sur la création de modèles de langage pré-entraînés (PLM) plus gros et sur le développement de benchmarks comme SuperGLUE et SQuAD pour évaluer à quel point ces modèles réussissent des tâches impliquant la compréhension du langage, le raisonnement et la compréhension de lecture. Certains de ces modèles ont obtenu des scores qui semblent dépasser ceux des humains, soulevant des questions sur leurs véritables capacités et l'équité des tests utilisés pour les mesurer.

Les revendications de performance surhumaine

Quand un modèle obtient un très bon score sur ces benchmarks, ça peut mener à des affirmations qu'il a des capacités surhumaines. Cependant, il est crucial de se demander si ces affirmations sont valables. Cet article va examiner la précision de ces benchmarks et voir si ils comparent équitablement la performance des machines à celle des humains. Il y a des limites à la façon dont ces tâches sont mises en place, et il est essentiel de comprendre ces limites pour évaluer les revendications de manière précise.

L'effet classement dans le NLP

La recherche en NLP ressemble souvent à une course au sommet du classement, où les équipes ajustent rapidement leurs modèles pour obtenir de meilleurs scores. Cette compétition peut entraîner des modèles qui performent mieux que les humains sur de nombreuses tâches. Cependant, simplement obtenir un score plus élevé ne nous dit pas grand-chose sur les véritables capacités linguistiques de ces modèles, surtout en considérant que différentes tâches peuvent nécessiter des compétences différentes.

Défis dans la mesure de la Performance humaine vs. celle des modèles

Bien que certains systèmes puissent surpasser les humains sur certains benchmarks, il est nécessaire de considérer comment ces tâches sont mises en place. Souvent, les humains et les modèles sont testés dans des conditions différentes, comme le type de données qu'ils voient ou le contexte dans lequel ils doivent effectuer des tâches. Cette variabilité peut créer un terrain de jeu inéquitable.

Évaluer SuperGLUE et SQuAD

SuperGLUE et SQuAD sont deux benchmarks fréquemment référencés dans la recherche NLP. SuperGLUE comprend un ensemble de dix tâches qui sont censées mesurer la compréhension générale du langage, tandis que SQuAD se concentre sur la compréhension de lecture. Il est notable que beaucoup de tâches dans SuperGLUE sont devenues saturées, ce qui signifie que les modèles ont rapidement obtenu des scores très élevés, poussant la performance humaine vers le bas du classement. En revanche, d'autres benchmarks peuvent révéler que les humains performent encore mieux que les modèles dans des domaines spécifiques.

L'importance de la révision des bases humaines

Une révision de la performance humaine sur ces benchmarks montre que dans de nombreux cas, les modèles obtiennent de meilleurs scores tandis que les humains peuvent avoir du mal. Cela peut être dû à divers facteurs, comme la façon dont les tâches sont mises en place, les types de questions posées ou les ensembles de données utilisés. En examinant de près ces bases humaines, on peut mieux comprendre les écarts de performance.

Problèmes dans les Évaluations automatiques

La plupart des évaluations NLP utilisent des évaluations automatiques qui ne capturent pas correctement la complexité de la compréhension humaine. Cette dépendance aux métriques automatiques peut créer une fausse impression de réussite, car les modèles peuvent exploiter les faiblesses du benchmark plutôt que de comprendre véritablement le langage. La performance humaine varie souvent largement en fonction de la difficulté d'une tâche et de la clarté des directives fournies aux annotateurs.

Problèmes avec les données d'évaluation

Une fois qu'on creuse un peu, on découvre que les ensembles de données utilisés pour l'évaluation peuvent contenir des erreurs ou des biais qui diminuent la fiabilité des résultats. Certaines tâches sont si complexes que même des annotateurs experts ont du mal à se mettre d'accord sur les bonnes réponses, entraînant des interprétations variées et des inexactitudes potentielles. Ces problèmes soulignent la nécessité de meilleures méthodes d'évaluation dans le NLP.

Le rôle de l'annotation humaine dans les évaluations

Les annotateurs humains jouent un rôle crucial dans l'évaluation de la performance des modèles. Malheureusement, le processus de collecte et d'utilisation des réponses humaines peut introduire des incohérences. Des facteurs comme le bagage des annotateurs, leurs conditions de travail et les directives qu'ils suivent influencent tous la qualité des annotations. Cette variation peut mener à des comparaisons peu fiables entre la performance humaine et celle des machines.

Besoin de meilleurs benchmarks

Comme les benchmarks actuels ont des défauts inhérents, des recommandations ont été faites pour créer des évaluations plus équitables. Cela inclut de s'assurer que les humains et les machines sont évalués dans des conditions comparables et de réduire tout avantage inutile donné aux modèles de machines. Lors de la collecte de données sur la performance humaine, il est essentiel de documenter le processus en détail, y compris qui sont les annotateurs et comment l'évaluation a été réalisée.

La valeur des explications dans les modèles NLP

Un aspect important de l'évaluation des performances est de savoir si les modèles peuvent fournir des explications pour leurs réponses. Les humains peuvent souvent expliquer leur raisonnement, ce qui permet une meilleure transparence et confiance dans leurs réponses. Quand les modèles ne peuvent pas fournir de telles informations, cela soulève des doutes sur leur prétendue compréhension du langage.

Conclusion : aller de l'avant dans l'évaluation NLP

En conclusion, les revendications de performance surhumaine dans le NLP doivent être abordées avec scepticisme. Les benchmarks actuels favorisent souvent les modèles, créant des conclusions trompeuses sur leurs capacités. Pour avancer, les chercheurs doivent adopter des méthodologies plus rigoureuses et se concentrer sur la création d'évaluations meilleures et plus transparentes. Cela aidera à construire une compréhension plus claire des capacités linguistiques tant humaines que machines, améliorant finalement la fiabilité de la recherche en NLP.

Recommandations pour la recherche future

  1. Éviter les biais dans le benchmarking : Créer des benchmarks qui égalisent les conditions d'évaluation entre humains et machines, en veillant à ce que les deux soient testés dans des scénarios similaires.

  2. Améliorer la qualité de l'annotation : Offrir de meilleures rémunérations et formations aux annotateurs humains pour améliorer la qualité de leurs contributions et rendre les évaluations plus précises.

  3. Intégrer des explications : Encourager les modèles à fournir des explications pour leurs réponses afin d'améliorer la transparence et la fiabilité.

  4. Évaluation dynamique : Rafraîchir régulièrement les benchmarks et introduire de nouvelles tâches qui mettent au défi les modèles actuels pour éviter la saturation.

  5. Documenter les processus : Pour toutes les évaluations, documenter l'ensemble du processus, y compris les caractéristiques des annotateurs, les directives utilisées et comment la performance humaine est calculée.

  6. Se concentrer sur la complexité : Concevoir des tâches qui évaluent les modèles sur différents niveaux de difficulté, veillant à ce que les résultats d'évaluation reflètent la véritable compréhension du langage par un modèle.

  7. Encourager des approches diverses : Explorer différents cadres pour évaluer la performance au lieu de s'appuyer uniquement sur des métriques automatiques.

Source originale

Titre: What's the Meaning of Superhuman Performance in Today's NLU?

Résumé: In the last five years, there has been a significant focus in Natural Language Processing (NLP) on developing larger Pretrained Language Models (PLMs) and introducing benchmarks such as SuperGLUE and SQuAD to measure their abilities in language understanding, reasoning, and reading comprehension. These PLMs have achieved impressive results on these benchmarks, even surpassing human performance in some cases. This has led to claims of superhuman capabilities and the provocative idea that certain tasks have been solved. In this position paper, we take a critical look at these claims and ask whether PLMs truly have superhuman abilities and what the current benchmarks are really evaluating. We show that these benchmarks have serious limitations affecting the comparison between humans and PLMs and provide recommendations for fairer and more transparent benchmarks.

Auteurs: Simone Tedeschi, Johan Bos, Thierry Declerck, Jan Hajic, Daniel Hershcovich, Eduard H. Hovy, Alexander Koller, Simon Krek, Steven Schockaert, Rico Sennrich, Ekaterina Shutova, Roberto Navigli

Dernière mise à jour: 2023-05-15 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://arxiv.org/abs/2305.08414

Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2305.08414

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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