Changements dans la connectivité cérébrale avec l'âge
Une étude montre comment les connexions cérébrales évoluent et prédisent le vieillissement.
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Table des matières
- Différences d'âge et de sexe dans la connectivité fonctionnelle
- L'importance de l'étude du UK BioBank
- Méthodes utilisées dans l'étude
- Résultats sur les changements de connectivité fonctionnelle
- Capacités prédictives de la connectivité fonctionnelle
- Implications pour comprendre le vieillissement et la santé cérébrale
- Comparaison avec d'autres études
- Limitations et directions futures
- Conclusion
- Source originale
- Liens de référence
L'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle, ou IRMf, est une technique qui permet aux chercheurs de voir comment nos cerveaux fonctionnent quand on fait différentes tâches ou même quand on se repose. Cette méthode est sûre et ne nécessite pas de chirurgie. Un des trucs principaux que les scientifiques étudient avec l'IRMf, c'est ce qu'on appelle la Connectivité fonctionnelle (CF). La CF regarde comment différentes parties du cerveau communiquent entre elles au fil du temps. Ils font ça en mesurant le flux sanguin dans le cerveau, qui est lié à l'activité cérébrale.
Les chercheurs ont découvert que la CF peut donner des infos utiles. Par exemple, elle peut aider à déterminer l'âge, le sexe ou même si une personne pourrait avoir un problème de santé mentale. Ces études sont importantes pour comprendre comment le cerveau évolue avec l'âge ou comment les troubles peuvent affecter le fonctionnement cérébral.
Différences d'âge et de sexe dans la connectivité fonctionnelle
Les recherches montrent que la Connectivité cérébrale change en vieillissant. Pour les jeunes enfants, les connexions dans le cerveau sont très fortes, mais ça change en grandissant. Chez les adolescents et les adultes, les connexions deviennent moins reliées, mais elles deviennent aussi plus organisées. Ça veut dire que différentes parties du cerveau travaillent ensemble de manière plus ciblée.
En regardant les différences entre les gars et les filles, les études montrent que les filles tendent à avoir des connexions plus fortes dans certains réseaux cérébraux, tandis que les gars ont généralement des connexions plus fortes entre différents réseaux. Mais bon, il y a quand même beaucoup de variation individuelle, car tout le monde ne rentre pas dans ces schémas.
Chez les personnes âgées, les chercheurs ont aussi vu que les connexions cérébrales changent. Certaines études suggèrent qu'en vieillissant, certaines connexions dans le cerveau deviennent plus faibles. Cependant, d'autres recherches ont trouvé que certaines connexions peuvent en fait devenir plus fortes aussi. Cette complexité montre que le vieillissement affecte le cerveau de plusieurs manières.
L'importance de l'étude du UK BioBank
Pour mieux comprendre ces changements, les chercheurs utilisent de grandes bases de données, comme le UK Biobank. Cette base de données contient des infos sur plus d'un demi-million de personnes au Royaume-Uni, y compris des IRMf de milliers d'individus. En regardant ces scans au fil du temps, les chercheurs peuvent voir comment la connectivité cérébrale change.
Dans une étude utilisant le UK Biobank, les scientifiques ont examiné des IRMf pris à environ deux ans d'intervalle de 2 722 individus. Ce groupe comprenait à peu près le même nombre de gars et de filles, et incluait un mélange de jeunes et d'adultes plus âgés. Fait important, le groupe était principalement de la même origine ethnique, ce qui aide à éliminer la race comme facteur dans les résultats.
Les chercheurs voulaient voir comment la connectivité cérébrale changeait pendant cette période et s'ils pouvaient prédire quel scan était plus ancien en se basant sur les schémas de connectivité.
Méthodes utilisées dans l'étude
La première étape de l'étude a consisté à préparer les données des IRMf. Les chercheurs ont collecté des IRMf en état de repos, qui mesurent l'activité cérébrale pendant qu'une personne ne fait pas de tâche spécifique. Ils ont traité ces données avec des logiciels spécifiques pour créer des cartes de connectivité fonctionnelle. Ces cartes montrent comment différentes zones du cerveau sont connectées en fonction de leur activité.
Après traitement, les chercheurs ont utilisé une méthode appelée régression logistique pour prédire si le premier scan ou le second scan était plus ancien basé sur les données de CF. Ils ont effectué cette analyse plusieurs fois pour s'assurer que les résultats étaient fiables.
Résultats sur les changements de connectivité fonctionnelle
Une des grandes découvertes de cette étude était qu'en moyenne, la connectivité entre certains réseaux cérébraux a augmenté entre le premier scan et le second. Cette connexion particulière entre les réseaux liés au traitement sensoriel et aux tâches motrices a montré le changement le plus significatif.
L'analyse a aussi trouvé que cette augmentation de la connectivité était constante à travers différents groupes, y compris les gars, les filles, les jeunes adultes et les personnes plus âgées. Ça suggère que le changement observé est une caractéristique commune du fonctionnement cérébral avec l'âge, peu importe le sexe ou le groupe d'âge.
Capacités prédictives de la connectivité fonctionnelle
En plus d'observer des changements dans la CF, l'étude a regardé à quel point ces changements pouvaient prédire l'âge des scans. Ils ont découvert que des modèles simples d'Apprentissage automatique pouvaient prédire quel scan était plus ancien avec un niveau d'exactitude correct. Le modèle utilisant les connexions spécifiques des réseaux cérébraux qui montraient le plus de changement était particulièrement efficace.
Cela veut dire qu'en regardant comment différentes zones du cerveau se connectent, les chercheurs pourraient potentiellement dire depuis combien de temps les scans existent, ce qui pourrait donner des aperçus sur comment le cerveau change avec le temps.
Implications pour comprendre le vieillissement et la santé cérébrale
Les résultats de cette étude sont importants pour comprendre la santé cérébrale chez les personnes âgées. L'augmentation de la connectivité observée pourrait indiquer un changement dans le fonctionnement du cerveau qui n'est pas nécessairement lié à une maladie ou un trouble. Cependant, ça pose aussi des questions sur ce que ces changements signifient pour la santé cérébrale, surtout dans les études liées à des conditions comme la maladie d'Alzheimer ou d'autres types de démences.
Alors que les chercheurs continuent d'étudier ces changements, ils pourraient découvrir que comprendre le vieillissement normal du cerveau peut aider à distinguer entre un vieillissement sain et les premiers signes de maladies neurologiques.
Comparaison avec d'autres études
Les résultats de cette étude sont cohérents avec d'autres recherches qui ont examiné la connectivité cérébrale chez les personnes âgées. Beaucoup de ces études ont trouvé des différences dans les schémas de connectivité, bien qu'elles se concentrent souvent uniquement sur des réseaux cérébraux spécifiques, en particulier ceux liés à ce qu'on appelle le réseau de mode par défaut (RMD).
Cependant, la présente étude montre qu'en regardant plus d'un seul réseau, on peut obtenir une image plus complète de comment le cerveau change avec l'âge. Cette approche plus large aide à éviter les biais qui pourraient survenir en se concentrant uniquement sur le RMD.
Limitations et directions futures
Bien que l'étude fournisse des infos précieuses, il y a quelques limites. D'une part, les sujets du UK Biobank ne représentent pas toute la population puisque la plupart proviennent d'une origine ethnique spécifique. De plus, il est possible que les changements dans la connectivité cérébrale puissent être influencés par d'autres facteurs, comme le mode de vie ou des conditions de santé.
Les futures recherches devraient viser à inclure des populations plus diverses et examiner les effets de divers facteurs de mode de vie sur la connectivité cérébrale. Comprendre comment des choses comme le régime alimentaire, l'exercice et l'engagement cognitif pourraient influencer la santé cérébrale pourrait encore éclaircir la relation entre le vieillissement et le fonctionnement cérébral.
Conclusion
En résumé, cette étude ajoute à notre connaissance sur comment la connectivité cérébrale change en vieillissant. Les résultats suggèrent qu'une connectivité accrue dans certaines régions du cerveau pourrait être une partie normale du vieillissement, plutôt qu'un signe de déclin. Alors que les chercheurs continuent d'étudier ces changements, ils pourraient découvrir de nouvelles façons de promouvoir la santé cérébrale à mesure que les gens vieillissent, menant finalement à de meilleurs résultats pour les personnes âgées. Comprendre ces schémas sera crucial alors que la société fait face à une population vieillissante et aux défis qui l'accompagnent.
Titre: Somatomotor-Visual Resting State Functional Connectivity Increases After Two Years in the UK Biobank Longitudinal Cohort
Résumé: PurposeFunctional magnetic resonance imaging (fMRI) and functional connectivity (FC) have been used to follow aging in both children and older adults. Robust changes have been observed in children, where high connectivity among all brain regions changes to a more modular structure with maturation. In this work, we examine changes in FC in older adults after two years of aging in the UK Biobank longitudinal cohort. ApproachWe process data using the Power264 atlas, then test whether FC changes in the 2,722-subject longitudinal cohort are statistically significant using a Bonferroni-corrected t-test. We also compare the ability of Power264 and UKB-provided, ICA-based FC to determine which of a longitudinal scan pair is older. ResultsWe find a 6.8% average increase in SMT-VIS connectivity from younger to older scan (from{rho} = 0.39 to{rho} = 0.42) that occurs in male, female, older subject (> 65 years old), and younger subject (< 55 years old) groups. Among all inter-network connections, this average SMT-VIS connectivity is the best predictor of relative scan age, accurately predicting which scan is older 57% of the time. Using the full FC and a training set of 2,000 subjects, one is able to predict which scan is older 82.5% of the time using either the full Power264 FC or the UKB-provided ICA-based FC. ConclusionsWe conclude that SMT-VIS connectivity increases in the longitudinal cohort, while resting state FC increases generally with age in the cross-sectional cohort. However, we consider the possibility of a change in resting state scanner task between UKB longitudinal data acquisitions.
Auteurs: Anton Orlichenko, K.-J. Su, Q. Tian, H. Shen, H.-W. Deng, Y.-P. Wang
Dernière mise à jour: 2023-08-25 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2023.08.15.23294133
Source PDF: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2023.08.15.23294133.full.pdf
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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