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Défis et solutions dans la traduction de code avec les LLMs

Examiner les limites des LLMs dans la traduction de code et des techniques pour s'améliorer.

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Table des matières

La traduction de code consiste à changer du code d'un langage de programmation à un autre tout en gardant sa fonction d'origine intacte. Ce processus est important pour plusieurs raisons. Par exemple, les entreprises veulent mettre à jour des logiciels anciens, passer d'un langage de programmation à un autre, ou améliorer les Performances et la sécurité. Il existe plein de façons d'automatiser cette traduction en utilisant différentes techniques, y compris l'utilisation de grands modèles de langage (LLMs). Ces modèles montrent un potentiel prometteur pour générer rapidement du code dans différents langages.

Défis de la traduction de code

Malgré les avantages d'utiliser des LLMs pour la traduction de code, il y a encore des défis importants. Beaucoup d'études précédentes ont exploré le potentiel des LLMs, mais moins ont examiné leurs limites dans ce domaine. Traduire du code est complexe, nécessitant que les modèles comprennent à la fois les règles de syntaxe et le sens derrière le code. Sans contexte suffisant, les LLMs fonctionnent souvent mal, échouant à produire des traductions correctes.

Notre étude

Pour mieux comprendre ces limites, on a mené une étude à grande échelle qui a analysé comment divers LLMs performaient dans la traduction de code. On a effectué une évaluation approfondie de 1 700 échantillons de code dans différents langages de programmation. Ça nous a permis d'identifier des problèmes communs et leurs causes lors de l'utilisation des LLMs pour des tâches de traduction.

Méthodologie

Sélection des langages et des modèles

Pour notre étude, on a choisi cinq langages de programmation en fonction de leur popularité et des différents styles de programmation qu'ils représentent. On a également sélectionné des LLMs, tant des modèles généraux que spécifiques au code, pour tester leurs performances de traduction. Les modèles comprenaient GPT-4, plusieurs modèles open-source, et des modèles axés sur le code connus pour leur efficacité dans les tâches liées au code. On a utilisé divers ensembles de données contenant à la fois des benchmarks créés et des projets open-source réels, assurant que notre analyse était complète.

Collecte de données

On a rassemblé 1 700 échantillons de code provenant de datasets réputés et de projets open-source réels. Cet ensemble de données extensif comprend du code dans plusieurs langages de programmation et diverses complexités pour fournir une base solide pour notre analyse. On a également veillé à ce que ces échantillons contiennent des tests pour vérifier le succès des traductions.

Résultats de l'étude

Performance générale

À travers nos tests, on a constaté que la performance des LLMs dans la traduction de code variait considérablement. En moyenne, seule une petite partie des traductions était réussie, avec des taux allant d'environ 12 % à 47 % selon le modèle utilisé. Les taux de succès des traductions étaient remarquablement plus bas lorsqu'il s'agissait de projets réels par rapport aux benchmarks créés, indiquant que le code du monde réel pose des défis supplémentaires pour les LLMs.

Types d'Erreurs de traduction

On a catégorisé les erreurs observées lors de la traduction en plusieurs types. L'erreur la plus courante était celle de compilation, où le code traduit échoue à compiler à cause de problèmes de syntaxe. D'autres types d'erreurs comprenaient des erreurs d'exécution, des erreurs fonctionnelles, et des exécutions non terminantes, mettant en évidence différents aspects de l'échec de la traduction.

Causes des erreurs

Un examen plus approfondi des traductions échouées a conduit à l'identification des causes racines des erreurs rencontrées. Les principales catégories de ces problèmes comprenaient :

  1. Problèmes syntaxiques et sémantiques : Les LLMs ont souvent du mal à comprendre les règles de syntaxe spécifiques requises par différents langages de programmation. Ils peuvent aussi supposer à tort que certaines caractéristiques du langage existent dans le langage cible alors qu'elles n'existent pas.

  2. Problèmes de dépendance et de logique : Beaucoup de traductions échouées proviennent du fait que les LLMs ne gèrent pas correctement les dépendances entre différentes parties du code. Cela peut mener à des logiques manquantes ou incorrectes dans la sortie traduite.

  3. Bugs liés aux données : Des hypothèses incorrectes sur les types de données utilisés dans le code original, ainsi que des erreurs d'analyse, ont entraîné un nombre significatif de bugs. Cette catégorie représentait un tiers de toutes les erreurs de traduction identifiées.

  4. Limitations spécifiques au modèle : Certains LLMs peuvent introduire des bugs à cause de leur conception inhérente. Des problèmes liés aux limites de mémoire du modèle et à la compréhension du contexte affectent souvent la précision de la traduction.

Améliorer la traduction de code avec le prompt crafting

Qu'est-ce que le prompt crafting ?

Le prompt crafting est une méthode utilisée pour améliorer le contexte fourni aux LLMs pendant le processus de traduction. En incluant des informations supplémentaires sur les traductions échouées, on peut aider à guider le modèle vers de meilleurs résultats. Par exemple, on pourrait fournir des détails sur le code original, les invites de traduction utilisées, et les erreurs spécifiques rencontrées.

Approche itérative pour atténuer

Notre étude a mis en œuvre une approche itérative pour le prompt crafting, permettant que les informations des prompts évoluent après chaque tentative. En mettant progressivement à jour les prompts avec plus de contexte sur les échecs précédents, on a constaté que les taux de succès des traductions s'amélioraient. Ce processus itératif a permis à des modèles comme GPT-4 d'améliorer leurs performances et de réduire le nombre de traductions échouées.

Résultats du prompt crafting

Nos résultats ont montré qu'appliquer une technique de prompt crafting affiné améliorait significativement le nombre de traductions réussies dans tous les modèles testés. Les taux de succès augmentaient entre 2 % et 12 % selon le LLM utilisé. Cette amélioration souligne l'importance de fournir de meilleurs contextes aux modèles, les rendant plus efficaces dans les tâches de traduction de code.

Directions futures

Les résultats de notre étude suggèrent qu'il reste encore beaucoup à faire pour améliorer la traduction de code en utilisant des LLMs. Quelques pistes de recherche future incluent :

  1. Affiner les techniques de prompt : De futures recherches peuvent aider à développer des stratégies de prompt crafting améliorées adaptées à des tâches de traduction spécifiques, avec un accent sur des catégories de bugs uniques.

  2. Avancer les techniques de traduction pour le monde réel : Explorer des méthodes pour traduire des projets complexes du monde réel sera crucial pour améliorer les capacités des LLMs. Des techniques comme la décomposition de programme pourraient être bénéfiques en scindant de grands fichiers de code en segments plus petits et plus gérables pour la traduction.

  3. Améliorer la conception des LLM : Le développement futur des LLMs pourrait bénéficier de l'incorporation de mécanismes pour mieux saisir les dépendances du code et les caractéristiques spécifiques au langage, améliorant ainsi la précision globale des traductions.

  4. Combiner des techniques : Il y a un potentiel à fusionner la synthèse de code avec des résumés pour créer des solutions de traduction plus robustes, en veillant à ce que les LLMs puissent gérer divers scénarios de programmation.

Conclusion

La traduction de code a plein d'applications précieuses, que ce soit pour mettre à jour des systèmes anciens ou améliorer les performances logicielles. Notre étude met en lumière à la fois l'efficacité et les limites des LLMs actuels dans ce domaine, révélant les points d'échec communs et leurs causes sous-jacentes.

Grâce à des approches basées sur des données comme le prompt crafting, il y a un potentiel pour augmenter les taux de succès des traductions et améliorer les capacités des LLMs dans l'ensemble. Bien qu'on ait fait des progrès dans la compréhension des performances des LLMs en matière de traduction de code, le chemin pour perfectionner cette technologie continue, ouvrant la voie à des pratiques de développement logiciel plus efficaces et fiables à l'avenir.

Source originale

Titre: Lost in Translation: A Study of Bugs Introduced by Large Language Models while Translating Code

Résumé: Code translation aims to convert source code from one programming language (PL) to another. Given the promising abilities of large language models (LLMs) in code synthesis, researchers are exploring their potential to automate code translation. The prerequisite for advancing the state of LLM-based code translation is to understand their promises and limitations over existing techniques. To that end, we present a large-scale empirical study to investigate the ability of general LLMs and code LLMs for code translation across pairs of different languages, including C, C++, Go, Java, and Python. Our study, which involves the translation of 1,700 code samples from three benchmarks and two real-world projects, reveals that LLMs are yet to be reliably used to automate code translation -- with correct translations ranging from 2.1% to 47.3% for the studied LLMs. Further manual investigation of unsuccessful translations identifies 15 categories of translation bugs. We also compare LLM-based code translation with traditional non-LLM-based approaches. Our analysis shows that these two classes of techniques have their own strengths and weaknesses. Finally, insights from our study suggest that providing more context to LLMs during translation can help them produce better results. To that end, we propose a prompt-crafting approach based on the symptoms of erroneous translations; this improves the performance of LLM-based code translation by 5.5% on average. Our study is the first of its kind, in terms of scale and breadth, that provides insights into the current limitations of LLMs in code translation and opportunities for improving them. Our dataset -- consisting of 1,700 code samples in five PLs with 10K+ tests, 43K+ translated code, 1,748 manually labeled bugs, and 1,365 bug-fix pairs -- can help drive research in this area.

Auteurs: Rangeet Pan, Ali Reza Ibrahimzada, Rahul Krishna, Divya Sankar, Lambert Pouguem Wassi, Michele Merler, Boris Sobolev, Raju Pavuluri, Saurabh Sinha, Reyhaneh Jabbarvand

Dernière mise à jour: 2024-01-16 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://arxiv.org/abs/2308.03109

Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2308.03109

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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