Adapter des modèles de langue pour des tâches spécialisées
Une méthode pour améliorer les modèles de langage pour des applications scientifiques complexes.
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Table des matières
- Énoncé du problème
- Solution proposée
- Comment ça marche
- Types d'étiquettes
- Apprentissage des étiquettes
- Avantages de cette approche
- Applications dans des domaines spécialisés
- Tâches linguistiques
- Données scientifiques
- Prédictions multi-instances
- Comparaison avec d'autres méthodes
- Directions futures
- Conclusion
- Source originale
- Liens de référence
Les grands modèles de langage (LLMs) sont des outils qui peuvent traiter et générer du texte sur plein de sujets. Ils sont super pour les sujets généraux, mais peuvent galérer avec des domaines spécifiques qui ne sont pas souvent couverts dans leur entraînement. C'est particulièrement vrai dans des domaines spécialisés comme les sciences physiques ou les sciences biomédicales. L'objectif de ce travail est d'adapter les LLMs généraux pour être plus efficaces dans ces Tâches Spécialisées.
Énoncé du problème
Les LLMs sont conçus pour comprendre et créer du langage sur divers sujets. Cependant, ils rencontrent des défis quand il s'agit de tâches spécifiques dans des domaines comme la santé ou la chimie. Ces défis viennent du fait que les données d'entraînement des LLMs manquent souvent d'exemples de ces domaines spécialisés. Du coup, les LLMs peuvent ne pas bien se débrouiller pour faire des Prédictions ou des analyses dans ces domaines.
Par exemple, utiliser un LLM pour traiter une formule chimique complexe ou une séquence d’acides aminés trouvée dans des protéines peut mener à de mauvais résultats. Cette limitation peut empêcher les chercheurs d'utiliser ces modèles dans des applications scientifiques critiques.
Des efforts récents ont été faits pour créer des modèles spécialisés adaptés à des tâches spécifiques comme le diagnostic de maladies ou la prédiction de réactions chimiques. Cependant, ces modèles nécessitent beaucoup de données et de ressources pour être entraînés de zéro, ce qui peut coûter cher et prendre du temps. Donc, la question se pose : peut-on adapter efficacement les LLMs généraux à ces tâches spécialisées sans perdre leurs atouts en traitement du langage ?
Solution proposée
Pour résoudre ce problème, nous proposons une nouvelle façon d’utiliser des LLMs polyvalents avec des étiquettes d'entrée spéciales qui les aident à réaliser des tâches spécifiques. Notre approche permet au modèle de conserver ses compétences linguistiques tout en s'adaptant à des domaines spécialisés. Ça implique de créer des étiquettes personnalisées qui fournissent un contexte au LLM quand il traite des données.
On introduit deux types d'étiquettes d'entrée : les étiquettes de domaine et les étiquettes de fonction. Les étiquettes de domaine aident à identifier le champ ou le domaine de connaissances spécifiques, comme la chimie ou la biologie. Les étiquettes de fonction, quant à elles, guident le modèle sur la tâche particulière à réaliser, comme prédire une propriété d'un composé chimique.
Notre idée principale est d'utiliser ces étiquettes pour permettre au modèle de mieux performer sur des tâches inconnues en conditionnant ses réponses en fonction de ces indices contextuels.
Comment ça marche
Types d'étiquettes
Étiquettes de domaine : Ces étiquettes signalent le domaine des données avec lesquelles le modèle travaille. Elles aident le modèle à comprendre qu'il traite des informations spécialisées, comme une structure chimique ou une séquence biologique.
Étiquettes de fonction : Ces étiquettes indiquent la tâche spécifique que le modèle doit réaliser. Par exemple, si le modèle doit prédire une propriété chimique ou un résultat biologique, l'étiquette de fonction l'aidera à se concentrer sur cette tâche.
Apprentissage des étiquettes
On développe un processus en trois étapes pour entraîner ces étiquettes efficacement :
Étape 1 : Entraîner les étiquettes de domaine en utilisant des données générales d'un domaine spécifique. Cela aide les étiquettes à apprendre les caractéristiques uniques de ce domaine.
Étape 2 : Entraîner les étiquettes de fonction en utilisant des données ciblées sur des tâches spécifiques. Cette étape permet aux étiquettes de perfectionner leur compréhension des exigences de la tâche tout en mettant à jour les étiquettes de domaine avec des informations liées à la tâche.
Étape 3 : Entraîner les étiquettes de fonction sur plusieurs domaines, combinant les connaissances de différents champs. Ce cadre de multi-tâches permet au modèle d'apprendre des compétences plus larges qui peuvent l'aider à traiter divers problèmes.
Avantages de cette approche
En séparant les connaissances de domaine des connaissances de tâche, notre méthode permet aux modèles de s'adapter rapidement à de nouvelles situations. Lorsqu'ils sont confrontés à de nouvelles données, le modèle peut utiliser différentes combinaisons d'étiquettes de domaine et de fonction pour générer des réponses appropriées. Cette flexibilité lui permet de bien performer sur une large gamme de tâches.
De plus, ce système d'étiquettes peut être amélioré au fil du temps. Les chercheurs peuvent ajouter de nouvelles étiquettes à mesure que de nouvelles données deviennent disponibles ou que de nouvelles tâches émergent, permettant au modèle de grandir et d'améliorer continuellement ses capacités.
Applications dans des domaines spécialisés
Tâches linguistiques
On a testé notre méthode dans diverses tâches liées à la langue. Par exemple, on a entraîné le modèle sur plusieurs langues pour voir à quel point il pouvait bien traduire du texte entre elles. On a constaté que nos étiquettes d'entrée aidaient efficacement le modèle à passer d'une langue à l'autre et à compléter les traductions avec précision.
Dans ces expériences, le modèle a égalé voire dépassé les niveaux de performance des modèles de traduction spécialisés. Ça démontre que notre système peut bien fonctionner même dans des domaines qui dépendent généralement de modèles ciblés.
Données scientifiques
On a également appliqué notre méthode à des tâches scientifiques spécialisées impliquant des protéines et des composés chimiques. Dans ces domaines, les chercheurs ont souvent besoin de faire des prédictions sur la base de notations uniques, comme des séquences d'acides aminés ou des structures chimiques représentées dans des formats spécifiques.
En utilisant nos étiquettes d'entrée, on a pu adapter le LLM pour gérer ces représentations complexes. Les résultats ont montré que notre approche améliorait la précision des prédictions par rapport aux méthodes standards. Le modèle pouvait traiter efficacement des données scientifiques spécialisées et fournir des résultats fiables.
Prédictions multi-instances
Pour des tâches plus complexes qui impliquent plusieurs entrées, comme prédire comment deux médicaments pourraient interagir, la performance de notre modèle était impressionnante. En l'entraînant à reconnaître à la fois les propriétés chimiques et les interactions biologiques, on a pu l'amener à faire des prédictions précises sur les combinaisons de médicaments et leurs effets.
Cette capacité est cruciale dans des domaines comme la découverte de médicaments, où comprendre comment différents composés interagissent peut mener à des avancées significatives dans les options de traitement.
Comparaison avec d'autres méthodes
Notre approche a été testée par rapport à plusieurs méthodes existantes, y compris celles qui impliquent un réglage fin de modèles entiers ou l'utilisation de techniques de prompt traditionnelles. On a constaté que notre méthode d'étiquetage était plus efficace et performante dans diverses tâches.
En utilisant la même quantité de données, notre méthode a atteint de meilleures performances, suggérant que la technique d'étiquetage permet une meilleure utilisation des informations disponibles. Cette efficacité signifie que les chercheurs peuvent économiser des ressources tout en obtenant des résultats de haute qualité.
Directions futures
Ce travail présente plusieurs opportunités pour de futures explorations. D'abord, on peut envisager d'appliquer le système d'étiquettes dans d'autres domaines spécialisés, comme les sciences de l'environnement ou la génomique. Ces domaines nécessitent aussi une gestion soigneuse de données complexes, et notre système pourrait offrir un soutien précieux.
De plus, notre modèle peut être amélioré en incorporant de plus grands ensembles de données, ce qui améliorerait sa capacité à généraliser à de nouvelles tâches. On peut aussi explorer des moyens d'améliorer encore l'efficacité computationnelle, comme regrouper des données de différents domaines pendant l'entraînement.
Conclusion
En résumé, notre travail démontre une nouvelle façon d'adapter des modèles de langage de grande taille à des tâches spécialisées grâce à l'utilisation d'étiquettes d'entrée. Cette méthode améliore la performance du modèle dans des domaines spécifiques, faisant de lui un outil précieux pour les chercheurs et les praticiens.
À travers nos expériences, on a montré que cette approche non seulement retient les forces des LLMs généraux mais leur donne également la capacité de gérer des données spécialisées et complexes. Avec un développement continu, les applications potentielles de ce travail pourraient conduire à des avancées significatives dans plusieurs disciplines scientifiques.
Titre: Tag-LLM: Repurposing General-Purpose LLMs for Specialized Domains
Résumé: Large Language Models (LLMs) have demonstrated remarkable proficiency in understanding and generating natural language. However, their capabilities wane in highly specialized domains underrepresented in the pretraining corpus, such as physical and biomedical sciences. This work explores how to repurpose general LLMs into effective task solvers for specialized domains. We introduce a novel, model-agnostic framework for learning custom input tags, which are parameterized as continuous vectors appended to the LLM's embedding layer, to condition the LLM. We design two types of input tags: domain tags are used to delimit specialized representations (e.g., chemical formulas) and provide domain-relevant context; function tags are used to represent specific functions (e.g., predicting molecular properties) and compress function-solving instructions. We develop a three-stage protocol to learn these tags using auxiliary data and domain knowledge. By explicitly disentangling task domains from task functions, our method enables zero-shot generalization to unseen problems through diverse combinations of the input tags. It also boosts LLM's performance in various specialized domains, such as predicting protein or chemical properties and modeling drug-target interactions, outperforming expert models tailored to these tasks.
Auteurs: Junhong Shen, Neil Tenenholtz, James Brian Hall, David Alvarez-Melis, Nicolo Fusi
Dernière mise à jour: 2024-07-25 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2402.05140
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2402.05140
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.
Merci à arxiv pour l'utilisation de son interopérabilité en libre accès.
Liens de référence
- https://github.com/sjunhongshen/Tag-LLM
- https://peptides.readthedocs.io/en/stable/index.html
- https://www.rdkit.org/docs/GettingStartedInPython.html
- https://huggingface.co/huggyllama/llama-7b/tree/main
- https://huggingface.co/datasets/jglaser/binding
- https://tdcommons.ai/benchmark/dti
- https://github.com/huggingface/peft