Utiliser les données Twitter pour des infos locales sur la santé mentale
Cette étude analyse les données Twitter pour évaluer la santé mentale dans les communautés.
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Table des matières
- Importance de la surveillance de la santé mentale
- Processus de collecte de données
- Utilisation des données des réseaux sociaux pour la surveillance de la santé
- Défis de la recherche actuelle
- Notre approche : LocalTweets et LocalHealth
- Expérimentation et résultats
- Implications pratiques
- Limitations de l'étude
- Considérations éthiques
- Directions futures
- Conclusion
- Source originale
Au fil des ans, les chercheurs ont découvert que les données de Twitter peuvent aider à suivre les problèmes de Santé publique. Cette étude se concentre sur la Santé mentale et suggère que les tweets postés dans des zones spécifiques peuvent refléter la santé mentale de ces communautés. On analyse des tweets de milliers de quartiers aux États-Unis et on fait correspondre ces données avec des statistiques de santé mentale fournies par les Centers for Disease Control and Prevention (CDC). Ça nous permet de créer un jeu de données qu'on appelle LocalTweets, qui sert de nouvelle manière d'évaluer la santé mentale au niveau communautaire.
Importance de la surveillance de la santé mentale
Avoir des systèmes pour surveiller la santé mentale est essentiel pour créer des programmes de santé publique efficaces. Les méthodes traditionnelles reposent généralement sur des enquêtes, qui peuvent être biaisées et ne pas fournir d'infos à jour. En revanche, surveiller les Réseaux sociaux permet de collecter des données en temps réel, ce qui est crucial pour mettre en œuvre des interventions de santé à temps.
Processus de collecte de données
Pour construire notre jeu de données, on a suivi une série d'étapes :
Échantillonnage des quartiers : On a sélectionné 1 000 quartiers à travers les États-Unis. On a catégorisé ces zones en fonction de régions géographiques et d'autres facteurs comme le statut socio-économique.
Sélection des mots-clés : On a créé des listes de mots-clés liés à la santé mentale et à l'insécurité alimentaire pour aider à filtrer les tweets. On a aussi collecté des tweets généraux sans mots-clés spécifiques.
Interrogation des données : En utilisant l'API de Twitter, on a rassemblé des tweets en fonction de nos listes de mots-clés et on les a filtrés par les quartiers échantillonnés. Pour les tweets généraux, on a fixé des limites pour éviter de collecter un trop grand nombre.
Combinaison des données : Après avoir collecté les tweets, on a associé les données aux statistiques de santé mentale du CDC pour chaque quartier. Cela a donné notre jeu de données nettoyé, LocalTweets, qui inclut des tweets couvrant cinq ans et plus de 22 millions de tweets individuels.
Utilisation des données des réseaux sociaux pour la surveillance de la santé
Twitter est devenu une source importante pour la recherche en santé des populations. Des études passées ont montré que l'activité sur Twitter peut être corrélée avec des conditions de santé rapportées à différents niveaux géographiques. Alors que les recherches précédentes ont examiné des conditions de santé spécifiques, peu ont tenté de prédire les résultats en santé mentale au niveau des quartiers. Notre approche est différente car on vise à fournir un jeu de données qui permet des prévisions locales de santé mentale tout en comblant les lacunes dans la recherche existante.
Défis de la recherche actuelle
Beaucoup d'études antérieures ont rencontré des défis spécifiques :
Portée limitée : La recherche précédente se concentrait souvent sur des zones plus grandes, et les petits quartiers étaient négligés. Cela signifie que certaines communautés, surtout celles avec moins de ressources, pourraient ne pas avoir leur santé mentale correctement représentée.
Dépendance aux mots-clés : La plupart des études se sont fiées à filtrer les tweets en fonction de mots-clés spécifiques. Cependant, cette approche peut manquer des données pertinentes qui ne tombent pas sous ces mots-clés.
Méthodes analytiques basiques : Beaucoup d'études antérieures utilisaient des méthodes de comptage simples pour analyser les tweets, ce qui ne tire pas pleinement parti des modèles avancés de traitement du langage.
Notre approche : LocalTweets et LocalHealth
En réponse aux défis rencontrés dans les recherches précédentes, on a proposé une approche en deux parties :
LocalTweets : Ce jeu de données permet d'analyser les résultats locaux de santé mentale basés sur des tweets. En se concentrant sur des unités géographiques plus petites, on peut avoir une image plus précise de la santé mentale de la communauté.
LocalHealth : C'est notre cadre analytique qui utilise des techniques modernes de traitement du langage pour interpréter les tweets et prédire les résultats en santé mentale. On a réalisé de nombreuses expériences pour affiner ce cadre, ce qui nous a aidés à réaliser que les tweets non filtrés sont souvent mieux adaptés pour notre objectif que les tweets filtrés basés sur des mots-clés liés à la santé mentale.
Expérimentation et résultats
On a mené plusieurs expériences pour valider notre approche et l'efficacité de LocalHealth :
Type d'information d'entrée : On a testé comment différents types de données impactaient nos prédictions. Cela incluait le nombre de tweets, le texte des tweets et les données socio-économiques. On a constaté que combiner différents types de données produisait de meilleurs résultats.
Modèles d'encodage de texte : On a expérimenté avec divers modèles de langage pour voir lequel fournissait les meilleures prédictions. Des modèles comme GPT3.5 ont montré des améliorations significatives par rapport à des modèles plus simples.
Impact de la disponibilité des données : En analysant comment la quantité de données affectait nos prédictions, on a découvert que disposer de plus de données historiques améliorait généralement l'exactitude de nos modèles.
Extrapolation : On a aussi testé nos modèles sur des quartiers qui n'avaient pas de données rapportées, et nos résultats ont montré que les modèles pouvaient quand même faire des prédictions raisonnables basées sur les données existantes.
Implications pratiques
Les résultats de notre recherche ont plusieurs applications importantes :
Allocation des ressources : Les responsables de la santé publique peuvent utiliser nos résultats pour identifier les quartiers ayant besoin de plus de ressources en santé mentale ou de programmes communautaires.
Programmes de santé communautaire : Le cadre LocalHealth peut aider à concevoir des initiatives spécifiques en santé mentale adaptées aux besoins de la communauté.
Surveillance continue : En intégrant notre approche dans les systèmes de santé locaux, une surveillance continue de la santé mentale pourrait être réalisée plus efficacement.
Limitations de l'étude
Bien que notre étude fasse des avancées significatives dans la surveillance de la santé mentale, elle présente aussi certaines limitations :
Biais d'échantillonnage : On n'a pas tenu compte de la présence de structures de soins de santé ou des niveaux d'éducation dans les quartiers échantillonnés, ce qui pourrait fausser nos résultats.
Biais dans la collecte des tweets : La méthode de collecte de tweets généraux n'est peut-être pas totalement aléatoire, ce qui pourrait affecter les résultats à cause de la variabilité saisonnière de l'activité sur Twitter.
Accès à Internet : Notre analyse dépend de l'accès à Internet, ce qui signifie que les communautés manquant de cet accès pourraient ne pas être représentées dans nos données.
Coût des données : Des changements potentiels dans la tarification des données de Twitter pourraient également affecter la viabilité à long terme de cette méthode pour surveiller la santé mentale.
Considérations éthiques
Lors de l'utilisation des données des réseaux sociaux pour la recherche en santé, des préoccupations éthiques doivent être prises en compte :
Vie privée : On a veillé à protéger la vie privée des individus en n'analysant que les tweets publiquement disponibles et en agrégant les données au niveau du quartier.
Sensibilité de la santé mentale : La santé mentale est un sujet délicat, et nos résultats doivent être traités avec prudence. Ils devraient être complétés par des recherches qualitatives pour vraiment comprendre les besoins de la communauté.
Potentiel de stigmatisation : On doit être prudent dans la manière de présenter les résultats pour éviter de contribuer à la stigmatisation entourant les problèmes de santé mentale.
Engagement avec les communautés : Il est vital d'impliquer les membres de la communauté dans le processus de recherche pour assurer que les résultats mènent à des résultats positifs.
Directions futures
En regardant vers l'avenir, on prévoit d'élargir notre recherche de plusieurs manières :
Prise de décision pour l'allocation des ressources : On va enquêter sur comment nos résultats peuvent soutenir l'allocation spécifique des ressources pour différentes conditions de santé.
Jeu de données plus large : Les futures études viseront à inclure une plus grande gamme de caractéristiques impactant les résultats en santé, afin de garantir une vue plus équilibrée des besoins de la communauté.
Améliorations méthodologiques : On va travailler à améliorer nos méthodologies pour mieux comprendre et prédire les besoins en soins de diverses communautés.
Conclusion
En résumé, notre étude introduit un nouveau jeu de données et une méthodologie pour suivre la santé mentale au niveau des quartiers en utilisant les données de Twitter. Nos résultats soulignent l'importance d'utiliser des tweets généraux pour l'analyse et l'efficacité des modèles modernes de traitement du langage. Ces développements peuvent considérablement améliorer la prise de décision en santé publique et contribuer à des interventions en santé mentale plus réactives adaptées aux besoins de la communauté.
Titre: LocalTweets to LocalHealth: A Mental Health Surveillance Framework Based on Twitter Data
Résumé: Prior research on Twitter (now X) data has provided positive evidence of its utility in developing supplementary health surveillance systems. In this study, we present a new framework to surveil public health, focusing on mental health (MH) outcomes. We hypothesize that locally posted tweets are indicative of local MH outcomes and collect tweets posted from 765 neighborhoods (census block groups) in the USA. We pair these tweets from each neighborhood with the corresponding MH outcome reported by the Center for Disease Control (CDC) to create a benchmark dataset, LocalTweets. With LocalTweets, we present the first population-level evaluation task for Twitter-based MH surveillance systems. We then develop an efficient and effective method, LocalHealth, for predicting MH outcomes based on LocalTweets. When used with GPT3.5, LocalHealth achieves the highest F1-score and accuracy of 0.7429 and 79.78\%, respectively, a 59\% improvement in F1-score over the GPT3.5 in zero-shot setting. We also utilize LocalHealth to extrapolate CDC's estimates to proxy unreported neighborhoods, achieving an F1-score of 0.7291. Our work suggests that Twitter data can be effectively leveraged to simulate neighborhood-level MH outcomes.
Auteurs: Vijeta Deshpande, Minhwa Lee, Zonghai Yao, Zihao Zhang, Jason Brian Gibbons, Hong Yu
Dernière mise à jour: 2024-03-26 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2402.13452
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2402.13452
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/4.0/
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