Faire avancer la compréhension 3D dans les modèles d'IA
Nouveau modèle d'IA améliore la compréhension des images en trois dimensions.
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Table des matières
Les récentes avancées en intelligence artificielle ont montré que les grands Modèles de langage (LLMs) peuvent faire des trucs incroyables avec des images et du texte. Cet article discute de la manière dont on peut aller plus loin en permettant à ces modèles de comprendre les images non seulement en deux dimensions mais aussi en trois dimensions.
3D
La nécessité d'une compréhensionLa plupart des modèles actuels peuvent analyser et interpréter des images qui sont plates ou bidimensionnelles. Ils peuvent reconnaître des Objets, lire du texte et comprendre le contexte, mais ils le font sans prendre en compte la profondeur. Pourtant, les humains perçoivent naturellement le monde en trois dimensions. On peut juger des distances, comprendre les relations spatiales et naviguer dans des environnements grâce à la perception de la profondeur. Cette compréhension 3D est essentielle dans des tâches réelles comme la conduite, la robotique et la réalité virtuelle.
Pour combler cette lacune, on vise à créer des modèles capables d'analyser et de raisonner sur des images en tenant compte de l'espace 3D. Ça implique de reconnaître non seulement quels objets sont présents dans une image, mais aussi où ils se situent dans un espace tridimensionnel.
Poser les bases
Pour créer un modèle qui comprend le 3D, il faut d'abord un ensemble de données bien structuré. On a combiné divers ensembles de données existants qui contiennent à la fois des images 2D et leurs informations 3D associées. Cet ensemble de données est conçu pour encourager le modèle à apprendre à travers un format de question-réponse. En posant des questions au modèle sur les images, on lui permet d'apprendre à connecter les visuels bidimensionnels avec leurs contextes tridimensionnels.
Le rôle de la pré-formation à grande échelle
La prochaine étape consiste à entraîner notre modèle avec cet important ensemble de données. On a introduit un nouveau modèle spécialement conçu pour traiter à la fois des informations 2D et 3D. Une des découvertes excitantes de notre recherche est que simplement augmenter la quantité de données d'entraînement peut améliorer considérablement la capacité de compréhension 3D du modèle. On n'a pas eu besoin de changer la structure du modèle ni la manière dont on l'a entraîné pour obtenir ces résultats.
Au fur et à mesure qu'on entraînait le modèle, on a constaté qu'il pouvait suivre efficacement des instructions complexes et s'adapter à divers formats d'entrée. Cette flexibilité est cruciale, car les utilisateurs peuvent vouloir interagir avec le modèle de différentes manières, comme lui demander d’identifier des objets en 2D ou en 3D.
Performance dans des tâches réelles
On a testé notre modèle sur plusieurs tâches de référence, surtout celles qui impliquent le raisonnement sur des scénarios de conduite. Les résultats étaient impressionnants. Notre modèle a largement surpassé les méthodes existantes sur ces benchmarks, démontrant sa capacité à ancrer des objets dans l'espace tridimensionnel en fonction de leur apparence dans les images.
Par exemple, dans des environnements extérieurs, notre modèle a montré des améliorations substantielles dans l'identification et le suivi de véhicules et de piétons. Ce type de performance est essentiel pour des applications en conduite autonome, où comprendre une scène en 3D peut faire la différence entre une navigation en toute sécurité et un accident.
Les avantages de notre modèle
Notre modèle présente des caractéristiques fascinantes qui le distinguent des autres modèles actuels. Il peut apprendre à améliorer sa performance au fil du temps en utilisant ce qu'il a déjà prédit. Par exemple, s'il identifie un objet en 2D, il peut utiliser cette information pour mieux inférer sa localisation en 3D. C'est similaire à la manière dont les humains raisonnent étape par étape pour résoudre des problèmes.
De plus, notre modèle peut interpréter efficacement une large gamme d'instructions. Qu'il soit interrogé avec des questions simples ou des demandes plus complexes, il peut générer des réponses appropriées et des sorties visuelles. Les utilisateurs peuvent même fournir des indices, comme des boîtes de délimitation autour des objets, pour guider l'attention du modèle, améliorant ainsi sa précision.
Comprendre les données
L'ensemble de données qu'on a créé pour entraîner notre modèle est diversifié. On a inclus une variété d'images provenant de différents scénarios, aussi bien en intérieur qu'en extérieur. Cette diversité aide le modèle à mieux généraliser quand il rencontre de nouvelles images. De plus, on s'est assuré que l'ensemble de données contenait des étiquettes bien définies qui décrivent non seulement les objets dans chaque image mais aussi leurs positions et dimensions dans l'espace 3D.
En collectant des données de multiples sources, on a pu enrichir la compréhension du monde par notre modèle, l'entraînant à reconnaître une large gamme de catégories d'objets et leurs attributs. Le modèle a appris à associer ces attributs avec des relations spatiales, créant une compréhension plus robuste de son environnement.
Comment le modèle apprend
Le processus d'apprentissage de notre modèle implique de décomposer des informations complexes en morceaux gérables. On a conçu des tâches dont la difficulté augmente progressivement, permettant au modèle de construire sa compréhension étape par étape. Par exemple, il pourrait d'abord apprendre à localiser un objet dans une image 2D avant de passer à l'identification de sa profondeur dans l'espace 3D.
Chaque tâche d'apprentissage est formulée comme un dialogue question-réponse. Cette structure conversationnelle incite le modèle à s'engager activement avec les données, l'aidant à raisonner sur ses réponses. En intercalant des questions plus faciles avec des plus difficiles, on a créé un cadre d'entraînement qui favorise un apprentissage efficace.
Évaluer les capacités du modèle
Après l'entraînement, on a évalué les Performances de notre modèle sur divers benchmarks conçus pour tester la compréhension 3D. Ces évaluations ont révélé que notre modèle pouvait localiser avec précision les objets dans un espace tridimensionnel et suivre des tâches de raisonnement complexes qui sont courantes dans des applications réelles, comme la conduite autonome.
Par exemple, quand on lui donne une invite comme « Trouve la voiture noire à gauche », notre modèle pouvait identifier avec succès la position de la voiture dans l'espace 3D, en tenant compte de la profondeur et de la localisation dans l'image. Cette compétence est particulièrement vitale pour des applications où la navigation sécurisée et l'évitement d'obstacles sont critiques.
Aborder les défis
Bien que nos résultats soient prometteurs, on a aussi rencontré des défis. Par exemple, le modèle a parfois du mal avec la perception de la profondeur dans des scènes compliquées ou lorsque des objets sont étroitement regroupés. Les situations où des objets similaires sont présents peuvent entraîner des confusions sémantiques - où le modèle identifie mal un objet en fonction de ses attributs.
On continue à affiner le modèle pour réduire ces problèmes. Une approche consiste à augmenter la diversité des scénarios d'entraînement, en s'assurant que le modèle soit exposé à une grande variété de types d'objets et de mises en page. Cela l'aidera à apprendre à distinguer plus efficacement les objets situés de près.
Directions futures
Notre travail en cours se concentre sur l'amélioration de la compréhension du modèle des scènes dynamiques, où les objets peuvent être en mouvement. Cela implique d'incorporer des données vidéo afin que le modèle puisse apprendre à gérer des séquences d'images, un élément clé pour des tâches comme la navigation en temps réel dans les véhicules autonomes.
Un autre domaine à améliorer est la capacité du modèle à généraliser. En l'entraînant sur des ensembles de données et des scénarios plus diversifiés, on vise à favoriser son adaptabilité à de nouveaux environnements et situations. Notre objectif est de créer un modèle qui non seulement comprend des images statiques mais a aussi la capacité de traiter des flux vidéo en direct et de réagir en conséquence.
Conclusion
En résumé, on a développé un nouveau modèle qui améliore significativement la compréhension des images dans des espaces 2D et 3D. En tirant parti d'un ensemble de données large et diversifié, on a permis au modèle d'apprendre à raisonner sur les images d'une manière qui imite la perception humaine. Les résultats montrent qu'en se concentrant sur l'échelle des données et des stratégies d'entraînement efficaces, on peut créer des modèles capables d'effectuer des tâches de raisonnement complexes dans des scénarios réels.
Ce travail n'est que le début. Alors qu'on continue à améliorer et affiner notre modèle, on s'attend à des capacités encore plus grandes dans la compréhension et l'interaction avec le monde qui nous entoure, ouvrant la voie à des avancées passionnantes dans des domaines comme la robotique, la conduite autonome et la réalité virtuelle.
Titre: Language-Image Models with 3D Understanding
Résumé: Multi-modal large language models (MLLMs) have shown incredible capabilities in a variety of 2D vision and language tasks. We extend MLLMs' perceptual capabilities to ground and reason about images in 3-dimensional space. To that end, we first develop a large-scale pre-training dataset for 2D and 3D called LV3D by combining multiple existing 2D and 3D recognition datasets under a common task formulation: as multi-turn question-answering. Next, we introduce a new MLLM named Cube-LLM and pre-train it on LV3D. We show that pure data scaling makes a strong 3D perception capability without 3D specific architectural design or training objective. Cube-LLM exhibits intriguing properties similar to LLMs: (1) Cube-LLM can apply chain-of-thought prompting to improve 3D understanding from 2D context information. (2) Cube-LLM can follow complex and diverse instructions and adapt to versatile input and output formats. (3) Cube-LLM can be visually prompted such as 2D box or a set of candidate 3D boxes from specialists. Our experiments on outdoor benchmarks demonstrate that Cube-LLM significantly outperforms existing baselines by 21.3 points of AP-BEV on the Talk2Car dataset for 3D grounded reasoning and 17.7 points on the DriveLM dataset for complex reasoning about driving scenarios, respectively. Cube-LLM also shows competitive results in general MLLM benchmarks such as refCOCO for 2D grounding with (87.0) average score, as well as visual question answering benchmarks such as VQAv2, GQA, SQA, POPE, etc. for complex reasoning. Our project is available at https://janghyuncho.github.io/Cube-LLM.
Auteurs: Jang Hyun Cho, Boris Ivanovic, Yulong Cao, Edward Schmerling, Yue Wang, Xinshuo Weng, Boyi Li, Yurong You, Philipp Krähenbühl, Yan Wang, Marco Pavone
Dernière mise à jour: 2024-05-06 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2405.03685
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2405.03685
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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