Simple Science

La science de pointe expliquée simplement

# Informatique# Intelligence artificielle

Améliorer les embeddings d'ontologie pour une meilleure représentation des connaissances

Des méthodes innovantes améliorent les embeddings d'ontologie pour une meilleure complétion de la base de connaissances.

― 7 min lire


Embeddings d'ontologie deEmbeddings d'ontologie denouvelle générationaméliorés.connaissances grâce à des embeddingsTransformer la représentation des
Table des matières

Les embeddings d'ontologie, c'est une manière de représenter l'infos de façon structurée, comme des classes, des relations, et des entités individuelles. Ça aide à comprendre comment ces éléments sont liés entre eux. En les plaçant dans un espace géométrique, on peut calculer les similitudes entre différentes entités ou même inférer de nouvelles relations à partir des infos existantes.

Quand on utilise des ontologies exprimées en logique de description, il y a différentes méthodes pour créer ces embeddings. Ces méthodes se concentrent sur la génération de modèles qui reflètent le contenu réel de l'ontologie. Cependant, beaucoup de ces approches rencontrent des problèmes. Elles n’arrivent souvent pas à faire la différence entre des affirmations qui ne peuvent pas être prouvées et celles qui sont carrément fausses. Ça peut les amener à traiter certaines affirmations comme des exemples négatifs alors que ce n'est pas le cas.

Le besoin de meilleures méthodes

Pour remédier à ces lacunes, un ensemble de méthodes d’embedding a été évalué en utilisant des représentations à haute dimension des concepts. Des ajustements ont été faits pour mieux utiliser toutes les infos disponibles dans l'ontologie. Par exemple, en intégrant des techniques qui tiennent compte du raisonnement déductif, on peut améliorer la manière dont on gère les exemples négatifs dans le processus de modélisation.

Un des principaux problèmes avec les méthodes d'embedding traditionnelles, c'est la façon dont elles gèrent les échantillons négatifs. Ces échantillons sont censés être des affirmations fausses qui aident à entraîner le modèle. Cependant, les méthodes existantes ne font souvent pas la différence entre les déclarations négatives qui sont valides et celles qui ne sont pas vraiment négatives, ce qui mène à un apprentissage moins efficace.

Évaluation des techniques d'embedding

Dans l'évaluation de ces méthodes d'embedding, il est crucial d'identifier les biais présents dans les ensembles de données. Certaines méthodes peuvent atteindre de bonnes performances prédictives malgré l'effondrement ou l'incapacité à distinguer efficacement les vrais négatifs. Des Fonctions de perte qui évitent les scénarios où les gradients deviennent nuls peuvent améliorer les performances globales dans la complétion de bases de connaissances.

La Complétion de la base de connaissances implique de prédire de nouvelles affirmations qui devraient être ajoutées à un ensemble de connaissances existant. Ce processus peut suivre deux voies : une méthode se concentre uniquement sur l'ajout de nouvelles affirmations qui ne peuvent pas être prouvées, tandis que l'autre peut impliquer l'ajout d'affirmations supplémentaires qui sont déjà comprises mais pas explicitement déclarées.

Le rôle de l'Échantillonnage négatif

L'échantillonnage négatif est un aspect crucial de l'entraînement des modèles d'embedding. Les méthodes traditionnelles reposaient sur des formes basiques d'échantillonnage négatif, ce qui menait souvent à des résultats suboptimaux. En filtrant les échantillons négatifs sélectionnés sur la base d'un raisonnement logique, on peut améliorer la performance du modèle. Cela signifie qu'avant d'utiliser une affirmation générée comme exemple négatif, on vérifie si elle peut déjà être inférée à partir de la base de connaissances existante.

En mettant en œuvre ces améliorations, on peut dériver de meilleures méthodes pour prédire les relations, surtout dans des cas comme la prédiction des interactions protéiques ou la détermination des fonctions des protéines. Les changements mènent à des modèles qui reflètent plus précisément les relations sous-jacentes et peuvent générer de nouvelles idées.

Réalisation des expériences

Dans nos expériences, on utilise des ensembles de données spécifiques comme ceux qui tournent autour des interactions et fonctions des protéines. Les ensembles de données consistent en diverses propriétés, ce qui nous permet d'observer comment nos méthodes d'embedding fonctionnent avec des techniques à la fois traditionnelles et améliorées.

Les modèles sont entraînés pour compléter la base de connaissances, et leur performance est évaluée à l'aide de métriques qui jugent de leur capacité à prédire de nouvelles informations. Les résultats montrent que l'application de méthodes améliorées, surtout en filtrant les échantillons négatifs, entraîne des améliorations significatives en précision prédictive.

Importance de la clôture déductive

La clôture déductive est un concept qui fait référence à l'ensemble complet des affirmations inférables à partir d'une base de connaissances donnée. Ça sert de référence pour déterminer quelles déclarations peuvent être considérées comme valides. Par exemple, si certaines affirmations peuvent toujours être dérivées, elles devraient être traitées différemment de celles qui ne le peuvent pas.

Beaucoup de modèles existants échouent à utiliser ce concept efficacement. Ils peuvent prédire de nouvelles affirmations sans tenir compte du fait qu'elles font déjà partie de la clôture déductive. En intégrant ce raisonnement dans nos modèles, on peut considérablement affiner leur performance. Les méthodes d'entraînement doivent tenir compte des axiomes présents dans la clôture déductive pour s'assurer que les modèles peuvent prédire avec précision à la fois les affirmations impliquées et les nouvelles.

Ajustement des fonctions de perte du modèle

Les fonctions de perte utilisées pour entraîner les modèles d'embedding sont vitales pour leur succès. Les fonctions de perte traditionnelles peuvent ignorer certaines formes, menant à des pièges potentiels. En introduisant des fonctions de perte qui peuvent gérer divers types d'axiomes, on améliore la capacité du modèle à apprendre efficacement des infos disponibles.

De plus, utiliser un gradient qui ne s'arrête pas à zéro peut mener à de meilleures performances, surtout quand le modèle rencontre des affirmations vraies. Ça permet au modèle de continuer à apprendre et à affiner ses prédictions plutôt que de s'arrêter une fois qu'il a quelques déclarations correctes.

Conclusion

Les avancées continues dans les embeddings d'ontologie, notamment à travers l'amélioration de l'échantillonnage négatif et le filtrage de la clôture déductive, ouvrent la voie à une complétion de base de connaissances plus efficace. Ces améliorations permettent non seulement une prédiction plus nuancée des relations, mais aussi de donner aux modèles la capacité de tirer parti de l'intégralité des infos disponibles.

En affinant la manière dont on entraîne et évalue ces méthodes d'embedding, on peut aborder des problèmes courants qui limitent les approches précédentes. L'utilisation du raisonnement déductif dans la sélection des négatifs et l'évaluation garantit que les modèles restent robustes et capables de produire des insights exploitables.

Ce travail illustre le potentiel des embeddings d'ontologie dans diverses applications, y compris les systèmes de connaissances biologiques et l'intelligence artificielle. Les méthodes plus récentes peuvent considérablement améliorer notre compréhension des ensembles de données complexes et des relations, menant finalement à de plus grandes avancées dans notre compréhension et nos capacités analytiques dans le domaine de la représentation des connaissances.

Source originale

Titre: Enhancing Geometric Ontology Embeddings for $\mathcal{EL}^{++}$ with Negative Sampling and Deductive Closure Filtering

Résumé: Ontology embeddings map classes, relations, and individuals in ontologies into $\mathbb{R}^n$, and within $\mathbb{R}^n$ similarity between entities can be computed or new axioms inferred. For ontologies in the Description Logic $\mathcal{EL}^{++}$, several embedding methods have been developed that explicitly generate models of an ontology. However, these methods suffer from some limitations; they do not distinguish between statements that are unprovable and provably false, and therefore they may use entailed statements as negatives. Furthermore, they do not utilize the deductive closure of an ontology to identify statements that are inferred but not asserted. We evaluated a set of embedding methods for $\mathcal{EL}^{++}$ ontologies based on high-dimensional ball representation of concept descriptions, incorporating several modifications that aim to make use of the ontology deductive closure. In particular, we designed novel negative losses that account both for the deductive closure and different types of negatives. We demonstrate that our embedding methods improve over the baseline ontology embedding in the task of knowledge base or ontology completion.

Auteurs: Olga Mashkova, Fernando Zhapa-Camacho, Robert Hoehndorf

Dernière mise à jour: 2024-06-26 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://arxiv.org/abs/2405.04868

Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2405.04868

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

Merci à arxiv pour l'utilisation de son interopérabilité en libre accès.

Plus d'auteurs

Articles similaires