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Augmenter les niveaux d'activité après un AVC : L'initiative PROPEL

Une étude sur les programmes d'exercice pour les survivants d'accidents vasculaires cérébraux montre des résultats mitigés.

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Après un AVC, beaucoup de gens ont du mal avec leur forme physique, ce qui impacte leur quotidien et leur bonheur. Faire de l'exercice régulièrement peut améliorer leur capacité à faire des tâches quotidiennes et leur qualité de vie. Ceux qui restent actifs après un AVC disent être plus satisfaits de leur vie que ceux qui ne font pas d'activités physiques.

On recommande de faire des ExercicesCardiorespiratoires, qui font battre le cœur et travailler les poumons, aux personnes ayant survécu à un AVC. Ça peut diminuer les risques d'avoir un autre AVC ou des problèmes cardiaques. Même peu de temps après un AVC, intégrer des exercices légers peut être utile. Pourtant, beaucoup de gens abandonnent les programmes d'exercice après leur sortie de l'hôpital. Des études montrent que les survivants d'un AVC arrêtent souvent de faire plus de la moitié des activités qu'ils faisaient avant.

En moyenne, les survivants d'un AVC marchent environ 4 300 pas par jour, bien moins que les 6 000 à 6 500 pas recommandés pour ceux avec un handicap ou des problèmes de santé chroniques. Ceux qui marchent plus de 6 025 pas par jour ont moins de risques de rencontrer d'autres problèmes cardiaques après un AVC.

Besoin de programmes d'exercice

Avec ces faibles niveaux d'Activité Physique, les survivants d'un AVC pourraient tirer profit de programmes qui offrent un exercice supervisé, comme la Réhabilitation cardiaque spécialisée, après leur sortie de l'hôpital. Malheureusement, la participation à ces programmes est souvent faible. Par exemple, seulement 42 % des patients référés à la réhabilitation cardiaque se sont inscrits, et parmi eux, 38 % ont participé à moins de la moitié des séances. Donc, il y a clairement un besoin de moyens efficaces pour encourager une activité physique continue après un AVC.

Les programmes qui se concentrent sur l'augmentation de l'activité physique après un AVC utilisent souvent des stratégies pour changer les comportements. Un programme en particulier, appelé Promoting Optimal Physical Exercise for Life (PROPEL), a été créé pour enseigner aux survivants d'un AVC les connaissances et compétences nécessaires pour continuer à faire de l'exercice après la réhabilitation.

L'objectif principal du programme PROPEL était de voir s'il pouvait améliorer la participation à l'exercice et à l'activité physique après la sortie de l'hôpital. Les chercheurs voulaient aussi savoir si PROPEL aidait à renforcer la confiance en soi pour faire de l'exercice et à réduire les obstacles à la participation. Ils s'attendaient à ce que plus de survivants d'un AVC ayant suivi PROPEL atteignent les niveaux d'activité physique recommandés six mois après leur sortie de réhabilitation, comparés à ceux qui ne faisaient que des exercices en groupe.

Aperçu de l'étude

Cette étude a impliqué plusieurs sites et a été soigneusement structurée pour évaluer l'impact de PROPEL par rapport aux exercices en groupe standard. Des ajustements ont été faits pendant l'étude, comme réduire le nombre de sites et changer la façon dont les résultats étaient mesurés. Tout au long de l'étude, les participants potentiels ont été continuellement évalués pour savoir dans quel programme ils étaient inscrits.

Pour pouvoir participer aux programmes d'exercice, les survivants d'un AVC devaient avoir été admis dans un hôpital de réhabilitation, soit comme patients hospitalisés ou ambulatoires, et montrer suffisamment de capacité cognitive pour suivre des instructions et communiquer des problèmes pendant l'exercice. Certaines conditions médicales ont empêché certains patients de participer à l'étude, comme des problèmes cardiaques sérieux ou des limitations physiques significatives.

Les participants ont été recrutés dans cinq hôpitaux de réhabilitation différents en Ontario. Chaque site avait du personnel dédié responsable de l'inscription des participants et de la collecte des données nécessaires.

Exercices Cardiorespiratoires en Groupe (GCE)

Dans le programme GCE, les survivants ont fait des exercices cardiorespiratoires individualisés trois jours par semaine pendant six semaines. Ils ont utilisé du matériel comme des steppers inclinés, des vélos ergomètres ou des tapis de course. Chaque séance comprenait des périodes d'échauffement et de retour au calme, la majeure partie du temps étant consacrée à des exercices à intensité modérée.

Promoting Optimal Physical Exercise for Life (PROPEL)

Le programme PROPEL avait également des participants qui faisaient des exercices cardiorespiratoires individualisés pour la même durée. Ce qui distinguait PROPEL, c'est que les participants prenaient aussi part à des discussions de groupe hebdomadaires visant à développer des compétences d'autogestion. Ces sessions se concentraient sur l'identification des défis à l'exercice, la reconnaissance des avantages de rester actif et la création de stratégies personnelles pour intégrer l'exercice dans la routine quotidienne.

Mesurer le succès

L'activité physique a été surveillée sur une semaine à trois moments différents : un mois, quatre mois et six mois après que les participants ont quitté la réhabilitation. Les participants portaient des trackers d'activité pour compter leurs pas et surveiller leur fréquence cardiaque sans voir leurs résultats en temps réel. Après la semaine de suivi, les chercheurs ont recueilli des informations sur les niveaux d'activité physique à l'aide d'un questionnaire.

Pour déterminer si les participants atteignaient les niveaux d'activité physique recommandés, les chercheurs ont cherché des preuves d'au moins 150 minutes d'exercice modéré à intense par semaine ou 6 000 pas par jour.

Auto-efficacité et exercice

Avec l'activité physique, la confiance en soi pour faire de l'exercice et les obstacles perçus ont été évalués. Les participants ont noté leur confiance à gérer la douleur, la fatigue et les sentiments de solitude ou de déprime pendant l'exercice. Ils ont également rapporté leurs croyances sur l'exercice et noté les obstacles rencontrés pour rester actifs.

Recrutement et résultats

L'étude a été menée pendant environ trois ans, durant lesquels 172 patients ont été référés aux groupes d'exercice, mais seulement 59 ont décidé de participer. Ce nombre plus faible s'explique par plusieurs raisons, dont la nécessité d'avoir au moins trois participants pour démarrer un groupe. La pandémie de COVID-19 a aussi compliqué la reprise ou la poursuite des programmes une fois lancés.

Dans l'ensemble, 27 à 42 % des participants ont atteint les directives d'activité physique à différents moments, mais aucune différence significative n'a été trouvée entre les groupes PROPEL et GCE. Bien que ceux du groupe PROPEL aient participé à des activités plus intenses, ils n'ont pas marché plus ou rapporté être plus actifs en général.

Les participants du groupe PROPEL ont cependant signalé une plus grande confiance en leur capacité à faire de l'exercice, mais cela ne s'est pas traduit par des augmentations réelles de l'activité physique après la réhabilitation. Il a été noté que même si une plus grande auto-efficacité s'aligne souvent avec plus d'exercice, d'autres obstacles peuvent freiner la participation.

Discussion et limitations

Une grande limitation de cette étude était le petit nombre de participants. Avec des milliers de patients ayant subi un AVC admis pendant la période de l'étude, seule une petite fraction a rejoint les programmes d'exercice. Cela a rendu difficile la formation de groupes pour les programmes et a pu limiter les résultats.

Bien que le programme PROPEL visait à renforcer l'auto-efficacité et à augmenter l'activité, le manque d'améliorations attendues souligne que de nombreux facteurs influencent l'activité physique après un AVC. Ceux-ci peuvent inclure les caractéristiques individuelles de chaque survivant, leurs limitations physiques, leur situation de vie et leur accès aux ressources pour faire de l'exercice.

Un autre problème potentiel était le timing de l'étude. Les variations saisonnières des niveaux d'activité, les restrictions liées à la pandémie et les différences dans les ressources communautaires pourraient avoir influencé les résultats.

Conclusion

Le programme PROPEL a été bénéfique pour renforcer la confiance en l'exercice parmi les survivants d'un AVC participant à la réhabilitation. Cependant, il n'a pas significativement amélioré les niveaux globaux d'activité physique après la sortie comparé aux exercices en groupe standard. Malgré quelques tendances positives, beaucoup de survivants d'un AVC continuent d'affronter des défis qui les empêchent de rester actifs. Les futures recherches devraient viser à explorer et à adresser ces obstacles pour mieux soutenir les survivants d'un AVC dans le maintien d'un mode de vie physiquement actif après la réhabilitation.

Source originale

Titre: Cardiorespiratory exercise and self-management early after stroke to increase daily physical activity: results from a stepped-wedge cluster randomized trial

Résumé: Trial designStepped-wedge cluster superiority randomized controlled trial. ObjectiveThis study aimed to determine if Promoting Optimal Physical Exercise for Life (PROPEL) program increases participation in physical activity up to six months post-discharge from stroke rehabilitation, compared to participation in group cardiorespiratory exercise (GCE) alone. MethodsPeople with sub-acute stroke participated in the PROPEL (n=107) or GCE (n=65) intervention phases. The primary outcome was adherence to physical activity guidelines over seven days at six months post-discharge from rehabilitation. Secondary outcomes were exercise self-efficacy (Short Self-Efficacy for Exercise scale), exercise-related beliefs and attitudes (Short Outcome Expectation for Exercise scale), and perceived barriers to physical activity (Barriers to Being Active Quiz). ResultsFifty seven participants (PROPEL, n=29; GCE, n=28) were included in the analysis. At six months post-discharge, 6/17 PROPEL participants and 9/22 GCE participants met the guidelines for intensity and duration of physical activity; the odds of meeting the physical activity guidelines did not differ between phases (p>0.84). PROPEL participants reported higher self-efficacy for exercise than GCE participants (p=0.0047). ConclusionsParticipation in the PROPEL increases self-efficacy for exercise compared to GCE alone after stroke. However, increased self-efficacy for exercise did not increase the odds of meeting physical activity guidelines. Trial registrationNCT02951338

Auteurs: Avril Mansfield, A. J. Devasahayam, A. Tang, D. Taylor, E. L. Inness, R. Fleck, E. French, D. Jagroop, C. Danells

Dernière mise à jour: 2024-04-24 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.04.24.24306073

Source PDF: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.04.24.24306073.full.pdf

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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