Améliorer les Transformateurs de Vision pour les appareils Edge
On propose une méthode pour améliorer l'efficacité des vision transformers sur les appareils edge.
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Table des matières
Ces dernières années, on a vu une montée en flèche de l'utilisation des modèles d'apprentissage machine dans diverses applications, y compris les tâches de vision par ordinateur. Les transformers de vision, un type de réseau de neurones, ont gagné en popularité grâce à leur capacité à obtenir de très bonnes performances sur ces tâches. Cependant, déployer ces modèles sur des Appareils Edge, comme les smartphones et autres petits gadgets, pose des défis. Les principaux problèmes incluent des performances lentes et une utilisation élevée des ressources, ce qui peut rendre ces modèles peu pratiques dans des scénarios réels.
L'objectif de ce travail est de trouver comment rendre les transformers de vision plus efficaces lorsqu'ils sont utilisés sur des appareils edge. Cela implique de trouver des moyens de réduire le temps nécessaire au modèle pour traiter les informations tout en maintenant un bon niveau de précision dans ses prédictions.
Le défi des appareils edge
Les appareils edge sont partout aujourd'hui, des caméras intelligentes aux assistants personnels. Ces appareils ont généralement une puissance de traitement et une mémoire limitées par rapport aux ordinateurs puissants. De ce fait, il est essentiel de rendre les modèles plus rapides et d'utiliser moins de ressources sans sacrifier trop de précision.
Les transformers de vision nécessitent souvent beaucoup de ressources informatiques, ce qui peut entraîner des délais de performance sur les appareils edge. Ce problème est particulièrement évident lorsque la taille des données d'entrée est grande. Dans bien des cas, certaines parties des données d'entrée, appelées tokens, contiennent moins d'informations utiles. En éliminant ou en combinant ces tokens moins informatifs, on peut aider à accélérer le temps de traitement.
Latence et de la Charge de travail
Importance de laLa latence fait référence au temps qu'un appareil met pour accomplir une tâche. La charge de travail, en revanche, est la quantité de données ou de calcul qu'un appareil doit gérer. La relation entre latence et charge de travail peut être complexe. Dans certains cas, réduire la charge de travail ne mène pas toujours à une diminution proportionnelle de la latence. Cela signifie que si on veut accélérer le temps de traitement, on doit comprendre comment les différentes tailles de charge de travail affectent la latence.
En analysant comment ces deux facteurs interagissent, on peut proposer une meilleure façon de gérer le nombre de tokens qu'on utilise dans les transformers de vision lorsqu'on les déploie sur des appareils edge.
Pruning des tokens : une solution
Une méthode efficace pour améliorer les performances des transformers de vision s'appelle le pruning des tokens. Cette technique consiste à supprimer les tokens qui apportent peu ou pas d'informations précieuses. Une mise en œuvre efficace du pruning des tokens peut aider à réduire la latence tout en préservant la précision.
Les méthodes existantes pour le pruning des tokens fonctionnent souvent bien, mais elles ne prennent peut-être pas en compte les caractéristiques spécifiques du matériel et la relation entre latence et charge de travail. Notre approche se concentre sur l'optimisation de cette relation, ce qui peut mener à de meilleures performances sur les appareils edge.
Comment fonctionne le pruning des tokens
Dans notre approche, on commence par analyser la relation entre le nombre de tokens et la latence correspondante sur différents appareils. On constate que cette relation est souvent non linéaire. Cela signifie que faire de petits changements au nombre de tokens peut entraîner des changements significatifs dans le temps nécessaire pour accomplir une tâche.
Ensuite, on crée un planning de pruning basé sur cette analyse. Ce planning nous indiquera quand et combien de tokens supprimer à différentes étapes du traitement. On introduit aussi une méthode pour le pruning des tokens qui ne nécessite pas d'entraînement supplémentaire. Cela facilite le déploiement de modèles pré-entraînés sur des appareils edge.
Résultats de notre approche
Dans nos expériences, on a comparé notre méthode de pruning des tokens avec des techniques existantes. On a constaté que, tandis que certaines techniques existantes augmentaient la latence, notre approche a réussi à la réduire. En fait, on a pu réduire la latence d'environ 9 % tout en maintenant un niveau de précision compétitif.
Pour différents appareils et diverses tailles de charge de travail, notre méthode a obtenu des résultats significativement meilleurs. Dans certains cas, on a maintenu des niveaux de précision beaucoup plus élevés que ceux obtenus par d'autres méthodes. Par exemple, en comparant la précision à des niveaux de latence similaires, notre méthode a constamment surpassé la technique à la pointe.
Évaluer l'efficacité du pruning des tokens
Pour évaluer l'efficacité de notre méthode de pruning des tokens, on l'a testée sur une gamme d'appareils, y compris des appareils edge et des systèmes plus puissants de type serveur. Les performances ont été évaluées à l'aide d'un ensemble de données standard pour les tâches de classification d'images.
Dans des scénarios de charge de travail plus petits, courants dans les déploiements edge, notre méthode a montré des avantages clairs par rapport à d'autres techniques. On a aussi exploré l'impact des différents emplacements de pruning dans le modèle. On a découvert que le pruning des tokens tôt dans le processus conduisait à de meilleurs avantages en termes de latence.
Plusieurs facteurs peuvent influencer l'efficacité des techniques de réduction de latence, y compris le matériel spécifique utilisé et le fonctionnement interne du cadre d'apprentissage machine. Nos résultats sont basés sur des mesures réelles plutôt que sur des prédictions, offrant une image plus précise des performances.
L'avenir du pruning des tokens
Bien que notre travail ait montré des résultats prometteurs, il reste des défis à surmonter, surtout pour des charges de travail plus importantes. Le comportement de la latence avec des charges de travail variées tend à devenir plus linéaire, ce qui peut limiter l'efficacité de notre méthode.
Il y a aussi besoin de plus d'investigations sur le matériel sous-jacent et les conceptions de noyau pour réduire les effets non linéaires sur la latence. Améliorer ces aspects aidera à rendre les transformers de vision encore plus adaptés aux appareils edge et aux applications du monde réel.
Conclusion
En résumé, on a développé une nouvelle approche pour améliorer l'efficacité des transformers de vision sur des appareils edge. En analysant la relation entre latence et charge de travail, on a établi un planning de pruning des tokens qui optimise la performance. Notre méthode a montré des améliorations significatives par rapport aux techniques existantes, notamment en termes de réduction de latence tout en maintenant des niveaux de précision élevés.
Alors que l'utilisation de l'apprentissage machine continue de croître dans la technologie quotidienne, optimiser les modèles pour les appareils edge reste un domaine de recherche clé. Les développements futurs dans ce domaine ouvriront la voie à des applications plus puissantes et efficaces dans divers domaines, de la santé à la technologie des maisons intelligentes.
Pour atteindre ces objectifs, la recherche continue se concentrera sur l'affinement des techniques de pruning des tokens et l'exploration de nouvelles méthodes pour intégrer les modèles d'apprentissage machine avec les limitations et exigences uniques des appareils edge. Ce faisant, on peut s'assurer que la puissance des technologies avancées d'apprentissage machine est accessible et efficace dans des cas d'utilisation pratiques.
Titre: Pruning One More Token is Enough: Leveraging Latency-Workload Non-Linearities for Vision Transformers on the Edge
Résumé: This paper investigates how to efficiently deploy vision transformers on edge devices for small workloads. Recent methods reduce the latency of transformer neural networks by removing or merging tokens, with small accuracy degradation. However, these methods are not designed with edge device deployment in mind: they do not leverage information about the latency-workload trends to improve efficiency. We address this shortcoming in our work. First, we identify factors that affect ViT latency-workload relationships. Second, we determine token pruning schedule by leveraging non-linear latency-workload relationships. Third, we demonstrate a training-free, token pruning method utilizing this schedule. We show other methods may increase latency by 2-30%, while we reduce latency by 9-26%. For similar latency (within 5.2% or 7ms) across devices we achieve 78.6%-84.5% ImageNet1K accuracy, while the state-of-the-art, Token Merging, achieves 45.8%-85.4%.
Auteurs: Nick John Eliopoulos, Purvish Jajal, James C. Davis, Gaowen Liu, George K. Thiravathukal, Yung-Hsiang Lu
Dernière mise à jour: 2024-11-08 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2407.05941
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2407.05941
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/
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