Avancées en informatique neuromorphique pour la reconnaissance d'activités
Nouveau modèle simplifie la reconnaissance d'activités humaines en utilisant des appareils standards.
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Table des matières
L'informatique neuromorphique, c'est un type de computing qui essaie d'imiter le fonctionnement du cerveau humain. Ça utilise des modèles de neurones spéciaux pour créer des systèmes qui peuvent apprendre et traiter l'info comme nous. Cette approche peut offrir de nouvelles manières de gérer des tâches qui impliquent des données temporelles, comme reconnaître des actions ou des mouvements.
Un usage courant de l'informatique neuromorphique, c'est dans les appareils portables, comme les montres connectées, qui peuvent surveiller les activités des gens en temps réel. Ces dispositifs utilisent des capteurs qui collectent des données, comme où quelqu'un bouge ses mains. L'objectif, c'est de classer ces données en différentes actions, ce qu'on appelle la Reconnaissance d'Activité Humaine (HAR).
Les défis avec les systèmes actuels
Les méthodes traditionnelles pour traiter ces données peuvent rencontrer plusieurs limites. Beaucoup de systèmes ne fonctionnent pas bien avec le type de matériel souvent disponible. Le matériel dédié spécifiquement à l'informatique neuromorphique n'est pas très répandu. Cela complique la tâche pour les chercheurs et développeurs d'adopter ces nouvelles méthodes de computing à grande échelle.
Dans cet article, on parle d'un nouveau modèle qui combine l'informatique neuromorphique avec le matériel classique utilisé dans de nombreux appareils aujourd'hui. Ce nouveau modèle s'appelle l'Unité de Mémoire Legendre (LMU) neuromorphique native. Il utilise des neurones Leaky Integrate-and-Fire (LIF), un type de modèle de neuronne qui simule le comportement des vrais neurones.
Le nouveau modèle
La LMU a été repensée pour utiliser des groupes de neurones LIF. Chaque partie de la LMU utilise ces groupes de neurones pour interagir et traiter l'info. Ce design permet à notre modèle de travailler directement avec des données brutes provenant des capteurs sans avoir à les convertir en un autre format d'abord. Cette étape de conversion peut souvent compliquer les choses dans les méthodes traditionnelles.
En rendant ce modèle capable de prendre directement des données brutes en entrée, on peut simplifier le processus et le rendre plus efficace.
Application dans la reconnaissance d'activités
Pour tester notre modèle neuromorphique, on s'est concentrés sur la Reconnaissance d'Activité Humaine (HAR). Cette tâche vise à classifier différentes actions en fonction des signaux recueillis à partir de montres connectées ou de smartphones. Notre modèle a été testé en utilisant des données d'un ensemble de données qui comprend des enregistrements d'activités de différentes personnes portant divers capteurs.
Dans cet ensemble de données, les sujets devaient réaliser différentes tâches pendant une courte période. Les capteurs ont collecté des données sur leurs mouvements et positions. Les données comprenaient des relevés d'accéléromètres et de gyroscopes, qui capturent les changements de mouvement.
Traitement des données
Lors du traitement des données, on a dû les découper en segments plus petits. Comme ça, on pouvait analyser les actions effectuées durant ces segments. On a utilisé une approche de fenêtre glissante, permettant de prétraiter les données efficacement et de les préparer pour notre modèle.
Les données collectées pendant les activités ont ensuite été classées en différentes catégories. Ces catégories ont aidé à structurer l'analyse et à simplifier la tâche de reconnaissance d'actions spécifiques.
Optimisation du modèle
Pour trouver la meilleure configuration pour notre modèle, on a effectué une série d'expériences pour ajuster ses paramètres. Ce processus est connu sous le nom d'optimisation des hyperparamètres (HPO). Pendant ce processus, on cherchait le meilleur mélange de réglages qui donnerait la plus haute précision dans la classification des activités.
On a entraîné le modèle plusieurs fois, en ajustant sa configuration à chaque fois tout en évaluant ses performances. Le but était d'atteindre un design optimal qui puisse fournir des résultats cohérents et précis lors de la reconnaissance des activités humaines.
Compression du modèle
Une fois qu'on a trouvé la meilleure version de notre modèle, on a voulu le rendre plus petit et plus rapide pour qu'il puisse fonctionner sur des Appareils Edge classiques, comme des montres connectées ou des ordinateurs Raspberry Pi. Pour ça, on a utilisé des techniques de compression du modèle tout en maintenant ses performances.
Compresser un modèle, ça implique de réduire sa taille sans perdre trop en précision. On a utilisé des méthodes pour tailler les éléments inutiles, puis on a affiné le modèle pour assurer qu'il fonctionne toujours bien. Ça a créé une version plus légère qui marche efficacement sur du matériel limité.
Déploiement sur des appareils edge
Après avoir compressé notre modèle neuromorphique, on l'a testé sur plusieurs dispositifs edge commerciaux. On a utilisé différentes cartes avec des microprocesseurs basés sur ARM, qui sont souvent utilisés dans les appareils connectés.
Pendant les tests, on a évalué divers indicateurs de performance pour comprendre comment notre modèle pouvait fonctionner sur ces appareils. On a mesuré la quantité de mémoire utilisée, le temps moyen pour traiter une action, et la consommation d'énergie durant ces tâches.
Résultats et performances
Les résultats du déploiement de notre modèle ont montré qu'il performait bien en classifiant les activités. On a atteint un haut taux de précision dans la reconnaissance des actions tout en gardant des temps de réponse rapides. Ça veut dire que notre modèle peut fournir des réponses en temps réel, ce qui est essentiel pour des applications comme la technologie portable.
Notre analyse a aussi révélé que le modèle de neurone Leaky fonctionnait mieux que le modèle Synaptique sur plusieurs aspects, y compris la précision et l'efficacité. Cette découverte met en avant les avantages potentiels d'utiliser différents types de neurones selon l'application spécifique.
Implications pratiques
Le déploiement réussi de notre modèle sur des appareils edge standards montre que l'informatique neuromorphique peut être accessible sans avoir besoin de matériel spécialisé. Cette capacité ouvre de nouvelles opportunités pour utiliser ces méthodes avancées dans les dispositifs personnels que l'on utilise tous les jours.
Par exemple, dans le domaine de la santé, des capteurs portables qui collectent des données de mouvement peuvent aider à suivre les activités des patients et améliorer les plans de traitement. De même, dans le sport, les entraîneurs peuvent utiliser ces outils pour surveiller les performances des athlètes et offrir des retours en temps réel.
Ces applications montrent comment les modèles neuromorphiques peuvent rapprocher les méthodes de calcul avancées de la technologie quotidienne, facilitant ainsi l'adoption et l'utilisation de ces innovations.
Conclusion
En résumé, notre travail fournit des perspectives sur comment l'informatique neuromorphique peut être utilisée efficacement avec du matériel standard pour la tâche de Reconnaissance d'Activité Humaine. En créant un modèle qui interagit directement avec les données brutes des capteurs, on élimine des complexités inutiles qui peuvent nuire aux performances.
Cette recherche montre qu'il est possible d'atteindre une haute précision et efficacité tout en utilisant des dispositifs courants. À mesure que cette technologie continue d'évoluer, on peut s'attendre à voir plus d'applications pratiques dans différents domaines, améliorant notre capacité à surveiller et répondre aux activités humaines en temps réel.
L'avenir est prometteur pour l'informatique neuromorphique, et son intégration dans les appareils quotidiens représente une étape excitante dans notre interaction avec la technologie.
Titre: Natively neuromorphic LMU architecture for encoding-free SNN-based HAR on commercial edge devices
Résumé: Neuromorphic models take inspiration from the human brain by adopting bio-plausible neuron models to build alternatives to traditional Machine Learning (ML) and Deep Learning (DL) solutions. The scarce availability of dedicated hardware able to actualize the emulation of brain-inspired computation, which is otherwise only simulated, yet still hinders the wide adoption of neuromorphic computing for edge devices and embedded systems. With this premise, we adopt the perspective of neuromorphic computing for conventional hardware and we present the L2MU, a natively neuromorphic Legendre Memory Unit (LMU) which entirely relies on Leaky Integrate-and-Fire (LIF) neurons. Specifically, the original recurrent architecture of LMU has been redesigned by modelling every constituent element with neural populations made of LIF or Current-Based (CuBa) LIF neurons. To couple neuromorphic computing and off-the-shelf edge devices, we equipped the L2MU with an input module for the conversion of real values into spikes, which makes it an encoding-free implementation of a Recurrent Spiking Neural Network (RSNN) able to directly work with raw sensor signals on non-dedicated hardware. As a use case to validate our network, we selected the task of Human Activity Recognition (HAR). We benchmarked our L2MU on smartwatch signals from hand-oriented activities, deploying it on three different commercial edge devices in compressed versions too. The reported results remark the possibility of considering neuromorphic models not only in an exclusive relationship with dedicated hardware but also as a suitable choice to work with common sensors and devices.
Auteurs: Vittorio Fra, Benedetto Leto, Andrea Pignata, Enrico Macii, Gianvito Urgese
Dernière mise à jour: 2024-07-24 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2407.04076
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2407.04076
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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