Tester un modèle de comportement des cellules cardiaques
Cet article examine des expériences sur un modèle simulant les signaux électriques des cellules cardiaques.
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Table des matières
- Introduction aux Modèles
- Aperçu des Expériences
- Configuration Informatique
- Taux de Convergence des Opérateurs
- Impact des Paramètres de Discrétisation
- Dépendance de la Vitesse de Conduction aux Jonctions par Gap
- Effet de la Surface des Jonctions par Gap
- Dépendance de la Vitesse de Conduction à la Taille et à la Forme des Cellules
- Conclusion
- Source originale
- Liens de référence
Cet article parle de divers tests qu'on a réalisés pour voir à quel point un modèle mathématique fonctionne pour simuler le comportement des cellules. On s'est concentrés sur l'exactitude des résultats du modèle en ajustant différents paramètres et réglages.
Introduction aux Modèles
Le modèle cellule par cellule est une façon d'étudier comment les signaux électriques passent à travers le tissu cardiaque, ce qui est super important pour comprendre le fonctionnement du cœur. On a utilisé un programme informatique écrit en C++ et une bibliothèque appelée Eigen pour aider aux calculs. On a aussi utilisé des modèles et des données existants pour mettre en place nos tests.
Aperçu des Expériences
On a commencé avec deux types principaux d'expériences. La première série était axée sur la mesure de l'exactitude de notre modèle en vérifiant ses performances avec différents réglages. La deuxième série a examiné comment les changements dans le modèle lui-même influençaient les résultats.
Première Série d'Expériences
Dans la première série, on a analysé comment différents réglages impactaient l'exactitude du modèle. Par exemple, on a testé l'effet de la taille de maillage et des intervalles de temps dans nos calculs. C'était super important de trouver la bonne combinaison de réglages pour que les résultats restent dans une marge d'erreur acceptable.
Seconde Série d'Expériences
Dans la seconde série, on voulait en apprendre plus sur le modèle lui-même. On a étudié comment différents facteurs, comme la Perméabilité des jonctions par gap (connexions entre cellules) et la zone de contact entre les cellules, affectaient la vitesse des signaux électriques.
Configuration Informatique
Pour réaliser nos tests, on a mis en place une série d'expériences en utilisant une grille de cellules rectangulaires. Chaque cellule est définie par sa largeur et sa hauteur. On a appliqué un stimulus aux cellules pour initier un signal électrique et mesurer la vitesse à laquelle il passait à travers les cellules.
On a gardé certaines variables constantes tout en changeant d'autres pour voir les effets sur la vitesse du signal, connue sous le nom de Vitesse de conduction (VC). Pour nos tests, on a utilisé des valeurs spécifiques pour les coefficients du modèle, qui déterminent comment les cellules se comportent.
Taux de Convergence des Opérateurs
Une de nos expériences était centrée sur la rapidité avec laquelle notre modèle atteignait une solution précise en utilisant différentes formes d'arrangements cellulaires. On a regardé quatre arrangements spécifiques et noté les erreurs dans nos calculs.
- Cellule Unique : Cet arrangement avait une seule cellule avec des dimensions spécifiques.
- Deux Cellules : On a divisé une cellule en deux en créant une connexion verticale.
- Cellules Isolées Non-Lisses : On a supprimé la connexion et laissé un espace entre les cellules.
- Cellules Isolées Lisses : Dans ce cas, on a adouci les coins des cellules.
Pour le modèle de cellule unique et celui de deux cellules, on a pu trouver une solution exacte pour comparer nos résultats, tandis que pour les autres configurations, on a dû s'appuyer sur des calculs approximatifs.
Impact des Paramètres de Discrétisation
On a appris que les méthodes qu'on a utilisées pour décomposer l'espace et le temps du modèle avaient un effet significatif sur la vitesse de conduction. Changer la taille de la grille et la taille de chaque pas de temps a conduit à des résultats différents, ce qui est crucial pour assurer l'exactitude.
Quand on utilisait de grandes tailles de grille, on a constaté que la VC estimée était souvent plus élevée que prévu. À l'inverse, si on utilisait de grands pas de temps, la VC estimée était plus basse que prévu. Même avec des tailles de grille plus grandes, nos résultats restaient dans une marge d'erreur raisonnable.
Dépendance de la Vitesse de Conduction aux Jonctions par Gap
Dans cette expérience, on a regardé comment la vitesse du signal électrique dépendait de la perméabilité des jonctions par gap. On a varié cette perméabilité tout en gardant d'autres réglages constants. Les résultats ont montré qu'à mesure que la perméabilité diminuait, la vitesse de conduction diminuait aussi. On a trouvé qu'une valeur physiologique de perméabilité permettait la conduction la plus rapide.
On a aussi examiné l'effet de la conductivité interne des cellules. En augmentant cette conductivité, la vitesse de conduction augmentait, surtout dans les cellules plus courtes.
Effet de la Surface des Jonctions par Gap
Généralement, les jonctions par gap qui relient les cellules ne sont pas plates ; elles peuvent être mieux représentées comme des structures en forme de disque. Dans ce test, on a étudié comment la fréquence et l'amplitude de ces jonctions influençaient la vitesse de conduction.
En modélisant ces jonctions avec une onde sinusoïdale, on a découvert que des fréquences modérées augmentaient la vitesse de conduction car elles permettaient une plus grande surface de contact entre les cellules. Cependant, lorsque la fréquence devenait trop élevée, la vitesse de conduction diminuait, probablement à cause d'un espace limité pour le flux aux jonctions plus serrées.
Quand on a ajusté l'amplitude des jonctions tout en gardant la fréquence constante, on a observé une tendance similaire : des amplitudes plus élevées réduisaient la vitesse de conduction.
Dépendance de la Vitesse de Conduction à la Taille et à la Forme des Cellules
Dans notre dernière expérience, on a étudié comment la taille et la forme des cellules influençaient la vitesse de conduction. On a varié les dimensions des cellules pour voir comment elles impactaient la vitesse du signal.
- Variation de Longueur : En gardant la largeur constante et en augmentant la longueur, on a constaté que la vitesse de conduction diminuait.
- Variation de Largeur : Quand on fixait la longueur et variait la largeur, on a trouvé que la vitesse de conduction augmentait avec des largeurs plus grandes.
- Variation du Rapport d'Aspect : Enfin, on a varié à la fois la longueur et la largeur tout en maintenant un rapport d'aspect constant, et on a vu une augmentation de la vitesse de conduction avec l'augmentation de la surface.
Conclusion
Grâce à ces expériences, on a acquis des idées précieuses sur comment différents réglages et paramètres affectent le comportement du modèle cellule par cellule. En ajustant la taille de maillage, les pas de temps, la perméabilité des jonctions par gap et les dimensions des cellules, on pouvait influencer significativement la vitesse des signaux électriques passant à travers les cellules. Ces résultats sont essentiels pour mieux comprendre les complexités du comportement du tissu cardiaque et pourraient aider à améliorer les modèles utilisés dans les études cardiaques.
Titre: Boundary Integral Formulation of the Cell-by-Cell Model of Cardiac Electrophysiology
Résumé: We propose a boundary element method for the accurate solution of the cell-by-cell bidomain model of electrophysiology. The cell-by-cell model, also called Extracellular-Membrane-Intracellular (EMI) model, is a system of reaction-diffusion equations describing the evolution of the electric potential within each domain: intra- and extra-cellular space and the cellular membrane. The system is parabolic but degenerate because the time derivative is only in the membrane domain. In this work, we adopt a boundary-integral formulation for removing the degeneracy in the system and recast it to a parabolic equation on the membrane. The formulation is also numerically advantageous since the number of degrees of freedom is sensibly reduced compared to the original model. Specifically, we prove that the boundary-element discretization of the EMI model is equivalent to a system of ordinary differential equations, and we consider a time discretization based on the multirate explicit stabilized Runge-Kutta method. We numerically show that our scheme convergences exponentially in space for the single-cell case. We finally provide several numerical experiments of biological interest.
Auteurs: Giacomo Rosilho de Souza, Rolf Krause, Simone Pezzuto
Dernière mise à jour: 2023-02-10 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2302.05281
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2302.05281
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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