Nouvelle méthode de défense contre les attaques adversariales en IA
Un autoencodeur masqué améliore la détection et la réparation des entrées adversariales dans les systèmes d'IA.
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Table des matières
Le domaine de l'intelligence artificielle (IA) a fait des progrès énormes ces dernières années, surtout avec les modèles d'apprentissage profond. Ces modèles sont utilisés dans plein d'applis, de la reconnaissance d'images au traitement du langage naturel. Mais y a quand même une grosse inquiétude concernant leur sécurité. Un des problèmes majeurs, ce sont les Attaques adversariales, où des attaquants modifient les données d'entrée pour tromper ces modèles et les amener à faire des prédictions incorrectes. Cette manipulation est souvent subtile et difficile à détecter pour les humains, mais ça peut entraîner des résultats erronés pour les modèles IA.
Attaques Adversariales
Les attaques adversariales consistent à ajouter des petites modifications, appelées perturbations, à des données d'entrée. Par exemple, une image d'un chat peut être altérée juste assez pour qu'un modèle IA la prenne pour un chien. Ces changements peuvent être difficiles à repérer pour les humains, mais ils peuvent poser de gros problèmes pour les systèmes IA.
Les défenses traditionnelles contre ces attaques se concentrent souvent sur l'entraînement des modèles avec des échantillons normaux et attaqués. Ce processus, connu sous le nom d'entraînement adversarial, peut coûter cher et ne fonctionne pas toujours bien contre de nouvelles attaques non vues. En plus, cette méthode nécessite de réentraîner constamment les modèles au fur et à mesure que de nouvelles attaques apparaissent.
Défenses en Temps de Test
Une approche alternative consiste à utiliser des défenses en temps de test. Ces méthodes sont appliquées quand le modèle est utilisé, et non pendant l'entraînement. Elles visent à détecter et à réparer les échantillons adversariaux en temps réel sans changer les poids du modèle. Ça permet de gérer plus facilement les modèles, surtout quand ils sont déployés dans des environnements réels.
Une des limites des techniques de test actuelles, c'est que beaucoup reposent sur l'adaptation du modèle, ce qui les rend inadaptées aux modèles figés-ceux qui ne peuvent pas être modifiés après leur entraînement initial. De plus, certaines tâches d'auto-supervision utilisées dans ces méthodes peuvent ne pas être assez affinées pour détecter efficacement tous types d'échantillons adversariaux.
Une Nouvelle Approche
Pour régler ces problèmes, une nouvelle méthode de défense est proposée qui utilise un outil appelé Autoencodeur Masqué (MAE). Cette méthode se concentre sur la détection et la réparation des échantillons adversariaux pendant les tests, sans avoir besoin de changer la structure du modèle.
Le MAE fonctionne en masquant des parties d'une image et en prédisant ce que ces sections masquées devraient être en fonction des parties visibles restantes. Grâce à ce processus, il apprend à comprendre les motifs sous-jacents dans les images, ce qui peut être utile pour identifier quand ces motifs sont perturbés par des attaques adversariales.
Comment la Nouvelle Méthode Fonctionne
Détection d'attaque
La méthode proposée utilise le MAE pour détecter les entrées adversariales. Quand un modèle reçoit un échantillon potentiellement manipulé, il calcule une valeur de perte basée sur à quel point il peut reconstruire l'image originale à partir des parties visibles. Si la valeur de perte est élevée, ça indique que l'entrée a pu être altérée. En appliquant un test statistique, la méthode peut déterminer si l'entrée est probablement un échantillon adversarial.
Réparation d'Attaque
Une fois qu'un échantillon adversarial potentiel est détecté, la méthode peut aussi essayer de le réparer. Elle le fait en ajustant légèrement l'entrée pour minimiser la valeur de perte. Un vecteur inverse est ajouté à l'entrée, et le MAE travaille à optimiser ce vecteur pour restaurer l'entrée à un état plus bénin.
Ce processus est entièrement non supervisé et peut se faire en même temps que la détection des attaques, ce qui le rend efficace pour des applications en temps réel.
Résultats de Performance
La nouvelle méthode a montré des résultats prometteurs dans divers tests. Sur un grand ensemble de données d'images, elle a atteint un taux de détection moyen de 82 % contre plusieurs types d'attaques adversariales. En plus, elle a amélioré la précision des modèles après avoir réparé les échantillons d'entrée.
Par exemple, lorsqu'elle a été testée sur un modèle courant appelé ResNet50, la méthode a amélioré la précision de 6 % à 41 % selon les différentes attaques. Ces améliorations suggèrent que la méthode est non seulement efficace pour détecter les échantillons adversariaux, mais aussi pour les réparer afin d'améliorer la performance globale des modèles IA.
Travaux Connus
Des recherches antérieures dans le domaine ont exploré plusieurs façons de gérer les attaques adversariales. La plupart des méthodes existantes se concentrent sur l'entraînement des modèles avec un mélange d'exemples normaux et adversariaux. Bien que cela soit efficace dans certains cas, ces approches nécessitent beaucoup de ressources informatiques et peuvent entraîner des coûts de communication accrus, surtout quand les modèles doivent constamment s'adapter à de nouvelles menaces.
L'utilisation de techniques d'apprentissage auto-supervisé a pris de l'ampleur ces dernières années. Ces méthodes permettent aux modèles d'apprendre à partir de données non étiquetées, ce qui conduit souvent à de meilleures représentations des motifs sous-jacents dans les données. Cependant, beaucoup de tâches d'auto-supervision manquent encore de la sensibilité nécessaire pour détecter efficacement les attaques adversariales.
Vue d'Ensemble de l'Autoencodeur Masqué
L'Autoencodeur Masqué est devenu une méthode d'apprentissage auto-supervisé puissante. En construisant des images à partir de données partielles, il capture des informations détaillées sur l'entrée. Ce détail en fait un outil puissant pour discerner les données normales des échantillons manipulés.
Les applications précédentes du MAE dans différents domaines, comme la détection d'objets en 3D ou le traitement de données séquentielles, ont montré son efficacité. En l'appliquant à la détection et à la réparation adversariales, la méthode proposée s'appuie sur ces applications réussies pour améliorer la robustesse contre les attaques.
Conclusion
La méthode de défense en temps de test proposée utilisant l'Autoencodeur Masqué offre une approche robuste pour traiter les attaques adversariales. Avec son taux de détection élevé et sa capacité à réparer les entrées sans modifier le modèle sous-jacent, elle représente une solution prometteuse pour améliorer la sécurité des systèmes d'apprentissage profond dans des applications réelles.
Alors que les attaques adversariales deviennent de plus en plus sophistiquées, il est essentiel que les défenses évoluent en conséquence. Cette méthode représente un pas en avant dans cette évolution, promettant une meilleure fiabilité et sécurité pour les modèles IA opérant dans divers environnements. En se concentrant sur la détection et la réparation en temps de test, elle ouvre de nouvelles avenues pour améliorer la performance des modèles tout en protégeant contre les menaces émergentes.
Titre: Test-time Detection and Repair of Adversarial Samples via Masked Autoencoder
Résumé: Training-time defenses, known as adversarial training, incur high training costs and do not generalize to unseen attacks. Test-time defenses solve these issues but most existing test-time defenses require adapting the model weights, therefore they do not work on frozen models and complicate model memory management. The only test-time defense that does not adapt model weights aims to adapt the input with self-supervision tasks. However, we empirically found these self-supervision tasks are not sensitive enough to detect adversarial attacks accurately. In this paper, we propose DRAM, a novel defense method to detect and repair adversarial samples at test time via Masked autoencoder (MAE). We demonstrate how to use MAE losses to build a Kolmogorov-Smirnov test to detect adversarial samples. Moreover, we use the MAE losses to calculate input reversal vectors that repair adversarial samples resulting from previously unseen attacks. Results on large-scale ImageNet dataset show that, compared to all detection baselines evaluated, DRAM achieves the best detection rate (82% on average) on all eight adversarial attacks evaluated. For attack repair, DRAM improves the robust accuracy by 6% ~ 41% for standard ResNet50 and 3% ~ 8% for robust ResNet50 compared with the baselines that use contrastive learning and rotation prediction.
Auteurs: Yun-Yun Tsai, Ju-Chin Chao, Albert Wen, Zhaoyuan Yang, Chengzhi Mao, Tapan Shah, Junfeng Yang
Dernière mise à jour: 2023-04-02 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2303.12848
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2303.12848
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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