Avancées dans la segmentation sémantique à peu d'exemples
Explorer le potentiel de l'apprentissage Few-Shot en segmentation sémantique.
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Table des matières
- Le défi des grands ensembles de données
- Few-Shot Learning (FSL)
- Segmentation sémantique avec Few Shots
- Techniques d'entraînement pour la FSS
- Grandes approches pour la FSS
- Métriques d'évaluation en FSS
- Ensembles de données publics pour la FSS
- Limitations des approches actuelles
- Directions futures en FSS
- Conclusion
- Source originale
- Liens de référence
La segmentation sémantique, c'est un processus utilisé en vision par ordinateur pour identifier et étiqueter chaque pixel d'une image selon l'objet auquel il appartient. Par exemple, si on a une photo d'une rue, le système peut faire la différence entre la route, les voitures, les piétons et d'autres éléments de la scène. C'est super important dans plein de secteurs, surtout pour des trucs comme les voitures autonomes et les robots, où comprendre l'environnement est essentiel pour prendre des décisions et agir.
Le défi des grands ensembles de données
Pour entraîner des modèles capables de faire de la segmentation sémantique avec précision, il faut une grosse quantité de données étiquetées. Étiqueter des données, ça veut dire que des annotateurs humains doivent passer à travers un paquet d'images et indiquer quels pixels appartiennent à quels objets. Ce processus peut être super long et coûteux. Par exemple, créer un ensemble de données comme MS COCO, qui a plus de 300 000 images, a nécessité des milliers d'heures de boulot.
Certaines domaines ont des défis supplémentaires, comme l'imagerie médicale ou l'agriculture, où recueillir assez d'images étiquetées est difficile à cause de préoccupations de confidentialité, du besoin d'annotateurs experts, ou juste parce que les objets concernés sont rares.
Few-Shot Learning (FSL)
Pour répondre aux défis liés à la nécessité d'ensembles de données énormes, on a développé un concept appelé Few-Shot Learning (FSL). FSL permet à un modèle d'apprendre de nouvelles tâches en utilisant seulement un petit nombre d'exemples. Par exemple, si un modèle a vu seulement quelques images de chiens, il peut quand même apprendre à identifier des chiens dans de nouvelles images. Cette approche est particulièrement utile dans des domaines où il est difficile de collecter des données.
Du coup, le FSL a attiré l'attention pour son potentiel à rendre les modèles d'apprentissage profond plus flexibles et applicables à différentes tâches sans avoir besoin des énormes quantités de données qui étaient nécessaires avant.
Segmentation sémantique avec Few Shots
En combinant les concepts de segmentation sémantique et de FSL, on obtient la segmentation sémantique Few-Shot (FSS). Cette approche vise à permettre aux modèles de segmenter une nouvelle classe d'objets avec juste un petit nombre d'échantillons d'entraînement. Par exemple, si un modèle apprend à segmenter un chat en utilisant seulement quelques images, il devrait aussi pouvoir segmenter des chats dans des photos complètement nouvelles.
Techniques d'entraînement pour la FSS
Entraîner des modèles pour la FSS est différent des méthodes traditionnelles. Une technique courante s'appelle l'entraînement épisodique. Dans l'entraînement épisodique, le modèle apprend en passant par plein de petites tâches, chacune avec son propre ensemble d'images étiquetées et une nouvelle image à prédire. Ça simule une situation du monde réel où le modèle doit gérer des images qu'il n'a jamais vues.
Une autre technique souvent utilisée est le pré-entraînement. Dans cette méthode, le modèle est d'abord entraîné sur un grand ensemble de données avant d'être ajusté sur le plus petit ensemble FSS. Comme ça, le modèle garde des connaissances de l'ensemble de données plus grand, ce qui l'aide à mieux performer sur la nouvelle tâche.
Grandes approches pour la FSS
Il y a différentes approches pour s'attaquer au problème de la FSS, qu'on peut regrouper en trois catégories principales :
1. Réseaux conditionnels
Les Réseaux conditionnels sont des modèles qui utilisent deux branches. Une branche prend les quelques exemples étiquetés comme entrée et crée un ensemble de paramètres. L'autre branche utilise ces paramètres et une nouvelle image pour prédire quelles segments appartiennent à quelle classe. Le succès de cette méthode dépend beaucoup de la capacité du modèle à apprendre à générer et utiliser ces paramètres.
2. Réseaux Prototypiques
Les Réseaux prototypiques se concentrent sur la création de prototypes représentatifs pour les classes. Par exemple, s'il y a plusieurs images de chats, le modèle calcule une représentation moyenne de ces images. Quand une nouvelle image est donnée, le modèle vérifie à quel prototype elle est la plus proche et attribue la classe en conséquence. Cette méthode dépend énormément de la façon dont les prototypes représentent avec précision les classes et de l'efficacité de la mesure de distance entre les classes.
3. Optimisation de l'Espace Latent
Cette approche examine comment les caractéristiques des classes sont représentées dans un espace appris. Des modèles génératifs comme les GANs (Réseaux Antagonistes Génératifs) sont souvent utilisés pour fournir des infos supplémentaires sur les classes. Ils peuvent générer de nouveaux échantillons d'entraînement basés sur les caractéristiques qu'ils ont apprises. Ça permet aux modèles d'utiliser des représentations riches qui peuvent améliorer leur performance.
Métriques d'évaluation en FSS
Pour mesurer à quel point les modèles FSS performent bien, plusieurs métriques sont couramment utilisées :
- Intersection sur l'Union (IoU) : Cette métrique calcule combien la zone de segmentation prédite chevauche la zone réelle pour chaque classe.
- Moyenne de l'Intersection sur l'Union (mIoU) : C'est l'IoU moyen sur toutes les classes.
- IoU Avant-Arrière-plan (FB-IoU) : Ça mesure à quel point le modèle distingue bien les objets de premier plan du fond.
Ces métriques aident les chercheurs à comparer la performance de différents modèles et à comprendre leurs forces et faiblesses.
Ensembles de données publics pour la FSS
Plusieurs ensembles de données ont été créés pour aider à entraîner et évaluer les modèles FSS. Quelques ensembles clés incluent :
- PASCAL VOC : Cet ensemble comprend différentes classes et est souvent utilisé comme référence pour la FSS.
- COCO : C'est un ensemble plus grand qui a plus de classes et est plus difficile, ce qui le rend adapté pour tester les limites des modèles FSS.
- FSS-1000 : Conçu spécialement pour la segmentation Few-Shot, il contient une grande variété de classes et peu d'exemples pour chacune.
Ces ensembles fournissent un moyen structuré pour les chercheurs d'entraîner leurs modèles et de les évaluer selon des normes reconnues.
Limitations des approches actuelles
Bien que la FSS représente un avancement significatif dans le domaine, il y a encore des défis à relever. Certaines limitations incluent :
- Généralisation : Les modèles FSS peuvent avoir du mal face à de nouvelles conditions ou classes qui sont très différentes de ce sur quoi ils ont été entraînés.
- Entraînement épisodique : Cette technique peut parfois entraîner des baisses de performance si le modèle ne rencontre pas assez d'exemples divers durant l'entraînement.
- Mémoire et cohérence : Certains modèles peuvent oublier des classes précédemment apprises quand de nouvelles classes sont introduites. Ça concerne particulièrement les applications où les modèles doivent continuellement s'adapter à de nouvelles situations.
Directions futures en FSS
La recherche en cours cherche à s'attaquer aux défis actuels de la FSS. Certaines avancées proposées incluent :
N-Way K-Shot
Cette extension de la FSS permet aux modèles de segmenter plusieurs classes dans une seule image, au lieu de se concentrer uniquement sur une classe. Cette flexibilité peut rendre les modèles plus applicables dans des scénarios réels où plusieurs objets sont présents.
Apprentissage incrémental
Cette approche permet aux modèles d'apprendre de nouvelles classes sans oublier celles qu'ils ont déjà apprises. En faisant ça, ça permet d'avoir des modèles plus robustes qui peuvent s'adapter avec le temps lorsqu'ils rencontrent de nouvelles données.
Apprentissage transductif
Contrairement aux méthodes traditionnelles qui traitent l'entraînement et le test séparément, l'apprentissage transductif utilise des informations de la phase de test pour améliorer l'entraînement. Ça peut aider les modèles à tirer parti de toutes les données disponibles de manière plus efficace.
Conclusion
La segmentation sémantique est une tâche vitale en vision par ordinateur avec plein d'applications dans des domaines allant de la santé à la robotique. Le besoin d'ensembles de données larges a posé des défis, ce qui a conduit au développement de stratégies de Few-Shot Learning pour enseigner aux modèles en utilisant moins d'échantillons.
Alors que la recherche en segmentation sémantique Few-Shot continue d'avancer, de nouvelles méthodologies et techniques émergent, répondant aux défis existants et ouvrant de nouvelles possibilités pour des applications pratiques. Le domaine est dynamique, avec des chercheurs qui s'efforcent de créer des modèles qui soient non seulement précis mais aussi adaptables et efficaces.
L'avenir de la FSS promet des développements passionnants, permettant d'appliquer la segmentation sémantique dans encore plus de domaines, améliorant finalement notre interaction avec la technologie et renforçant les capacités dans divers secteurs.
Titre: Few Shot Semantic Segmentation: a review of methodologies, benchmarks, and open challenges
Résumé: Semantic segmentation, vital for applications ranging from autonomous driving to robotics, faces significant challenges in domains where collecting large annotated datasets is difficult or prohibitively expensive. In such contexts, such as medicine and agriculture, the scarcity of training images hampers progress. Introducing Few-Shot Semantic Segmentation, a novel task in computer vision, which aims at designing models capable of segmenting new semantic classes with only a few examples. This paper consists of a comprehensive survey of Few-Shot Semantic Segmentation, tracing its evolution and exploring various model designs, from the more popular conditional and prototypical networks to the more niche latent space optimization methods, presenting also the new opportunities offered by recent foundational models. Through a chronological narrative, we dissect influential trends and methodologies, providing insights into their strengths and limitations. A temporal timeline offers a visual roadmap, marking key milestones in the field's progression. Complemented by quantitative analyses on benchmark datasets and qualitative showcases of seminal works, this survey equips readers with a deep understanding of the topic. By elucidating current challenges, state-of-the-art models, and prospects, we aid researchers and practitioners in navigating the intricacies of Few-Shot Semantic Segmentation and provide ground for future development.
Auteurs: Nico Catalano, Matteo Matteucci
Dernière mise à jour: 2024-05-20 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2304.05832
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2304.05832
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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