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Évaluation de l'apprentissage automatique en biologie : le cadre SPECTRA

SPECTRA améliore l'évaluation des modèles d'apprentissage machine en biologie en s'attaquant aux défis de généralisation.

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L'apprentissage automatique (ML) est un outil qui aide les ordinateurs à apprendre à partir des données et à faire des prédictions. En biologie, cette technologie devient de plus en plus populaire pour étudier comment les organismes vivants fonctionnent, surtout au niveau moléculaire. Ça implique de regarder l'ADN, l'ARN et les protéines pour comprendre comment ils influencent les caractéristiques des cellules.

Quand les scientifiques créent des modèles d'apprentissage automatique, ils les entraînent souvent avec un ensemble de données. L'objectif est de faire des prédictions sur de nouvelles données, qu'ils n'ont jamais vues. Mais un gros défi, c'est de voir combien ces modèles se débrouillent avec ces nouvelles données. Ça, on appelle ça la Généralisabilité. Si un modèle ne peut pas prédire correctement de nouvelles données, ça limite son utilité dans des applications réelles.

Le défi de la généralisabilité

En biologie, il y a plein de raisons pour lesquelles les modèles peuvent ne pas bien fonctionner avec de nouvelles données. Une raison, c'est que les données disponibles ne représentent souvent qu'une petite partie de toutes les séquences possibles d'ADN ou de protéines. Collecter ces données peut être à la fois coûteux et long. Une autre raison, c'est que les séquences biologiques peuvent changer avec le temps à cause des mutations. Si un modèle apprend à partir de vieilles données, il pourrait ne pas bien marcher quand on le teste avec des données plus récentes qui ont d'autres mutations ou propriétés.

Ces problèmes mènent à une situation connue sous le nom de décalage de distribution, où les données utilisées pour l'Entraînement et celles utilisées pour le Test ne sont pas alignées. Ça peut faire en sorte que le modèle ne performe pas bien face à de nouvelles données, créant un fossé entre la performance des modèles dans des conditions de test et leur comportement dans la vraie vie.

Méthodes d'évaluation existantes

Pour évaluer la performance d'un modèle, les méthodes traditionnelles divisent les données en sections d'entraînement et de test. Ces divisions peuvent être basées sur des caractéristiques spécifiques, comme les propriétés des séquences. Par exemple, certaines divisions peuvent s'assurer que les échantillons ne partagent pas certaines caractéristiques. Cependant, ces méthodes ont des limites. Elles ne garantissent pas qu'une bonne performance au test signifie que le modèle fera bien avec des ensembles de données complètement nouveaux. Ça peut faire que les modèles semblent plus capables qu'ils ne le sont réellement.

Un autre souci, c'est que certaines divisions se concentrent sur les métadonnées-des infos de fond sur les données-tandis que d'autres impliquent la similarité des séquences. Le défi reste que ces approches peuvent passer à côté de nuances importantes sur la capacité d'un modèle à généraliser à de nouvelles données.

Présentation du cadre SPECTRA

Pour répondre à ces défis, un nouveau cadre appelé SPECTRA a été développé. Ce cadre vise à améliorer la manière dont on évalue la généralisabilité des modèles d'apprentissage automatique en biologie. SPECTRA crée plusieurs divisions train-test qui varient en fonction de leur Chevauchement. Ça signifie que les chercheurs peuvent analyser comment la Performance du Modèle change selon la similarité des ensembles de données d'entraînement et de test.

SPECTRA utilise une méthode de création d'un graphique où chaque échantillon est un point, et les connexions représentent les propriétés partagées entre les échantillons. En ajustant ce graphique, SPECTRA peut produire des évaluations plus significatives de la performance du modèle. Ça génère une courbe qui montre la performance du modèle à différents niveaux de chevauchement des échantillons, fournissant une vue plus claire de comment les modèles fonctionnent dans divers scénarios.

Avantages de SPECTRA

Avec SPECTRA, les chercheurs peuvent obtenir des idées sur comment les modèles d'apprentissage automatique performe dans différentes tâches biologiques. Le nouveau cadre met non seulement en avant la performance des modèles mais révèle aussi les faiblesses potentielles et les domaines à améliorer.

Quand les chercheurs ont appliqué SPECTRA à divers modèles d'apprentissage automatique, ils ont découvert que les méthodes d'évaluation existantes représentaient souvent mal les capacités des modèles. Par exemple, des modèles qui réussissaient bien à l'entraînement pouvaient mal se débrouiller dans des contextes différents ou nouveaux. En examinant comment la performance change avec un chevauchement variable, SPECTRA offre une compréhension plus complète de la généralisabilité d'un modèle.

Évaluation des modèles avec SPECTRA

Les chercheurs ont testé SPECTRA sur plusieurs ensembles de données liés à différents défis biologiques, y compris la résistance aux antibiotiques et les fonctions des protéines. Ils ont remarqué que pour tous les modèles, la performance avait tendance à diminuer quand il y avait moins de chevauchement entre les données d'entraînement et de test.

Par exemple, en analysant la résistance à certains antibiotiques, ils ont découvert que certains modèles faisaient beaucoup moins bien à mesure que la similarité entre les échantillons d'entraînement et de test diminuait. Cette découverte suggère qu'il est crucial d'évaluer comment un modèle utilise les données d'entraînement pour faire des prédictions sur de nouvelles données.

Généralisabilité et modèles de base

L'étude a aussi exploré la performance de modèles plus grands, pré-entraînés, souvent appelés modèles de base. Ces modèles sont entraînés sur d'énormes quantités de données avant d'être appliqués à des tâches spécifiques. L'objectif est que ces modèles s'adaptent et réussissent bien sur de nouvelles données. Cependant, les chercheurs ont trouvé que le degré de chevauchement entre les données d'entraînement et les ensembles de données spécifiques utilisés pour le test influençait fortement la performance de ces modèles.

SPECTRA peut aider à évaluer ces modèles de base de manière plus précise. En mesurant comment la similarité des données d'entraînement affecte leur performance, les chercheurs peuvent mieux comprendre leurs capacités et leurs limites. Ça peut mener à de meilleurs designs de modèles et rendre ces outils plus efficaces dans les applications biologiques réelles.

Considérations computationnelles

Bien que SPECTRA fournisse des informations précieuses, cela vient aussi avec quelques défis. Faire fonctionner le cadre peut demander beaucoup de ressources computationnelles, surtout avec de grands ensembles de données et des modèles complexes. Le temps nécessaire pour générer les divisions et analyser la performance peut varier énormément selon la taille de l'ensemble de données et du modèle. Donc, même si SPECTRA est utile, les chercheurs doivent aussi tenir compte des coûts computationnels.

Directions futures pour l'apprentissage automatique en biologie

Le développement du cadre SPECTRA met en lumière le besoin de meilleures méthodes pour évaluer les modèles d'apprentissage automatique en biologie. À mesure que les chercheurs continuent d'explorer le potentiel de ces modèles, il est crucial d'identifier et de comprendre les propriétés des séquences moléculaires qui ont un impact significatif à la fois sur les phases d'entraînement et de test.

En avançant, il y a un appel à établir des définitions standardisées pour les propriétés clés des séquences qui peuvent être utilisées lors de l'exécution de SPECTRA. Ça aidera à garantir que les évaluations sont cohérentes et significatives à travers différentes études et tâches biologiques.

Conclusion

SPECTRA se démarque comme une approche innovante pour comprendre comment les modèles d'apprentissage automatique fonctionnent avec des données biologiques non vues. En se concentrant sur les nuances des performances des modèles à travers différents degrés de chevauchement des échantillons, les chercheurs peuvent obtenir des idées essentielles sur ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas dans le domaine de l'apprentissage automatique en biologie.

À mesure que le domaine progresse, SPECTRA peut aussi être adapté pour une utilisation au-delà du séquençage moléculaire. En utilisant les idées derrière SPECTRA, les chercheurs pourraient améliorer l'évaluation des modèles dans d'autres domaines scientifiques également.

En résumé, la généralisabilité reste un défi clé pour utiliser efficacement l'apprentissage automatique en biologie. Le cadre SPECTRA représente un pas significatif dans la résolution de ce défi, permettant une compréhension plus nuancée de la performance de ces modèles dans des scénarios réels.

Source originale

Titre: Evaluating generalizability of artificial intelligence models for molecular datasets

Résumé: Deep learning has made rapid advances in modeling molecular sequencing data. Despite achieving high performance on benchmarks, it remains unclear to what extent deep learning models learn general principles and generalize to previously unseen sequences. Benchmarks traditionally interrogate model generalizability by generating metadata based (MB) or sequence-similarity based (SB) train and test splits of input data before assessing model performance. Here, we show that this approach mischaracterizes model generalizability by failing to consider the full spectrum of cross-split overlap, i.e., similarity between train and test splits. We introduce SPECTRA, a spectral framework for comprehensive model evaluation. For a given model and input data, SPECTRA plots model performance as a function of decreasing cross-split overlap and reports the area under this curve as a measure of generalizability. We apply SPECTRA to 18 sequencing datasets with associated phenotypes ranging from antibiotic resistance in tuberculosis to protein-ligand binding to evaluate the generalizability of 19 state-of-the-art deep learning models, including large language models, graph neural networks, diffusion models, and convolutional neural networks. We show that SB and MB splits provide an incomplete assessment of model generalizability. With SPECTRA, we find as cross-split overlap decreases, deep learning models consistently exhibit a reduction in performance in a task- and model-dependent manner. Although no model consistently achieved the highest performance across all tasks, we show that deep learning models can generalize to previously unseen sequences on specific tasks. SPECTRA paves the way toward a better understanding of how foundation models generalize in biology.

Auteurs: Yasha Ektefaie, A. Shen, D. Bykova, M. Marin, M. Zitnik, M. R. Farhat

Dernière mise à jour: 2024-02-28 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.02.25.581982

Source PDF: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.02.25.581982.full.pdf

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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