Exploiter les images géolocalisées pour le machine learning
Un nouveau cadre combine des données visuelles et géospatiales pour améliorer les modèles d'apprentissage automatique.
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Table des matières
- Le problème des étiquettes limitées
- Importance de l'information géospatiale
- Notre approche d'apprentissage
- Stratégies d'apprentissage contrastif
- Expérimenter avec la reconnaissance fine
- Classification d'images satellites
- Comprendre les représentations de localisation
- Conclusion et futures directions
- Source originale
- Liens de référence
Ces dernières années, il y a eu une grosse augmentation de l'utilisation d'images avec des informations de localisation attachées. Ces images, appelées images géolocalisées, deviennent de plus en plus accessibles grâce à des plateformes où les gens partagent des photos comme les réseaux sociaux ou des services qui collectent des images satellites. Cependant, même si ces images sont nombreuses, les étiquettes qui aident à les classer, comme identifier le type d'objet ou de scène, restent encore assez limitées. Ça pose un souci pour développer des modèles d'apprentissage machine efficaces qui ont besoin d'assez de données étiquetées.
Une méthode prometteuse pour mieux utiliser les images disponibles est l'Apprentissage contrastif. Cette approche a montré un grand succès dans divers domaines, comme la reconnaissance d'images et le traitement du langage, surtout quand il n'y a pas beaucoup de données étiquetées. Mais, les méthodes actuelles ne tirent généralement pas parti des informations de localisation contenues dans les images géolocalisées. Comme la localisation peut fournir un contexte important qui aide à distinguer des objets visuellement similaires, cet oubli peut limiter les performances des modèles.
Pour résoudre ce problème, on introduit un nouveau cadre qui exploite les grandes quantités de données géospatiales liées aux images. Notre but est de créer un système qui puisse apprendre des images géolocalisées de manière à combiner efficacement le contenu visuel des images avec leur contexte géographique.
Le problème des étiquettes limitées
Les images géolocalisées sont partout autour de nous. Les gens prennent des photos et les téléchargent avec des balises de localisation, tandis que des satellites capturent en continu des images de la Terre. Cette richesse de données peut aider dans de nombreuses applications, comme la surveillance environnementale, la conservation de la faune et l'urbanisme. Cependant, obtenir les bonnes étiquettes pour ces images, qui les classifient en catégories comme « espèces animales » ou « types d'utilisation des terres », peut être très coûteux et chronophage.
En conséquence, de nombreux modèles d'apprentissage automatique qui dépendent de données étiquetées peuvent rencontrer des difficultés, surtout dans des scénarios où il y a peu d'images étiquetées. Pour les données géolocalisées, les modèles peuvent facilement rencontrer des problèmes car ils sont souvent formés sur des ensembles de données qui ne reflètent pas toute la diversité géographique.
Importance de l'information géospatiale
L'information géospatiale peut fournir des insights cruciaux que les données visuelles seules peuvent manquer. Par exemple, deux animaux peuvent avoir l'air assez similaires sur les images, mais ils peuvent occuper des zones géographiques différentes. Si un modèle connaît la localisation, il peut utiliser ce contexte pour prendre de meilleures décisions.
Reconnaissant le potentiel de combiner données visuelles et géospatiales, notre travail vise à explorer comment utiliser les deux types d'informations pour améliorer les performances dans les tâches d'apprentissage machine. L'idée principale est de créer un moyen pour les modèles d'apprendre la relation entre l'endroit où les images ont été prises et les caractéristiques visuelles des images elles-mêmes.
Notre approche d'apprentissage
On propose un cadre d'apprentissage auto-supervisé qui peut traiter des images géolocalisées sans avoir besoin d'ensembles de données étiquetées étendus. Le cadre comprend une architecture à double encodeur. Ça signifie qu'on a deux systèmes séparés : un pour traiter les images et un autre pour gérer les données de localisation.
L'Encodeur d'images se concentre sur l'extraction des caractéristiques importantes des images, tandis que l'encodeur de localisation crée des représentations basées sur des informations géographiques. De cette manière, les deux systèmes peuvent travailler ensemble, permettant au modèle d'apprendre à partir des contextes visuels et spatiaux grâce à l'apprentissage contrastif.
La structure à double encodeur
Le modèle à double encodeur se compose de deux éléments :
Encodeur d'images : Cette partie traite les données visuelles des images. Elle peut être construite en utilisant des modèles d'apprentissage profond existants qui ont déjà été formés pour reconnaître différents types d'images.
Encodeur de localisation : Ce morceau se concentre sur l'aspect géographique, interprétant les coordonnées de longitude et de latitude pour générer des embeddings qui représentent différents lieux.
En gardant ces deux composants séparés mais liés, le modèle peut apprendre à associer efficacement les images à leurs emplacements correspondants. Ça aide à améliorer les prédictions globales du modèle dans des tâches comme la classification d'images.
Stratégies d'apprentissage contrastif
Pour tirer le meilleur parti des données, on met en œuvre des stratégies qui permettent au modèle de générer des paires positives et négatives pour l'entraînement :
Échantillonnage négatif intra-lot : Cette méthode regarde un lot d'images pour en trouver celles qui ne correspondent pas à la paire image-localisation donnée, en les utilisant comme exemples négatifs.
Échantillonnage aléatoire de localisation négative : On sélectionne au hasard des emplacements de la zone d'étude pour créer plus de paires négatives.
Échantillonnage basé sur SimCSE : En utilisant deux encodeurs identiques, on peut créer des paires positives en passant la même localisation à travers les deux, générant ainsi des embeddings cohérents.
Ces stratégies aident à créer un ensemble d'entraînement diversifié qui défie le modèle de distinguer entre des exemples similaires et différents basés sur à la fois des caractéristiques visuelles et des localisations.
Expérimenter avec la reconnaissance fine
On a réalisé des expériences en utilisant des ensembles de données qui contiennent différentes espèces de plantes et d'animaux pour tester l'efficacité de notre approche. Plus précisément, on s'est concentré sur un ensemble de données où de nombreuses images montrent diverses espèces, avec leurs géo-coordonnées.
Les résultats ont montré des améliorations significatives en précision quand notre méthode a été appliquée par rapport aux méthodes traditionnelles qui ne tirent pas parti des informations de localisation. Dans des scénarios avec peu d'images étiquetées, notre cadre a montré une amélioration relative de 10 à 34 %, montrant sa force dans des tâches de reconnaissance fine.
Classification d'images satellites
Un autre domaine qu'on a exploré était la classification d'images satellites. On a utilisé un ensemble de données qui contient différentes classes d'utilisation des terres et on a examiné à quel point notre modèle pouvait classifier ces images tout en tenant compte de leur contexte géographique.
Comme dans nos découvertes dans les tâches de reconnaissance d'espèces, les résultats ont indiqué qu'incorporer les données de localisation améliore significativement les performances de classification. Cette amélioration est particulièrement remarquable compte tenu des complexités impliquées dans la différenciation entre des types d'utilisation des terres similaires.
Comprendre les représentations de localisation
Pour évaluer à quel point notre modèle apprend des données de localisation, on a visualisé les embeddings géographiques créés par l'encodeur de localisation. On a découvert des motifs de clustering distincts basés sur les distributions géographiques des espèces et des types d'utilisation des terres.
Ce clustering a fourni des insights sur la façon dont le modèle représente différents emplacements, ce qui peut encore aider à affiner les prédictions et les classifications basées sur les données géographiques.
Conclusion et futures directions
En conclusion, notre travail démontre les avantages de combiner des informations visuelles provenant des images avec leur contexte géospatial à travers un cadre d'apprentissage auto-supervisé. L'architecture à double encodeur permet au modèle de tirer parti à la fois des données d'image et de localisation de manière efficace, résultant en une meilleure performance dans diverses tâches.
En regardant vers l'avenir, on prévoit d'explorer plusieurs domaines passionnants. On vise à créer de plus grands ensembles de données qui peuvent aider notre modèle à apprendre encore plus sur les relations entre les images et les localisations. De plus, on s'intéresse à incorporer des formes géographiques plus complexes, comme des régions définies par des polygones, pour améliorer encore l'apprentissage.
En avançant dans la recherche dans ce domaine, on espère contribuer à l'intersection croissante de l'intelligence artificielle et de l'analyse géospatiale, ouvrant la voie à une meilleure prise de décision basée sur les données dans diverses applications. Le potentiel d'utiliser l'apprentissage automatique avec des images géolocalisées est immense, et on commence juste à effleurer la surface de ce qui est possible.
Titre: CSP: Self-Supervised Contrastive Spatial Pre-Training for Geospatial-Visual Representations
Résumé: Geo-tagged images are publicly available in large quantities, whereas labels such as object classes are rather scarce and expensive to collect. Meanwhile, contrastive learning has achieved tremendous success in various natural image and language tasks with limited labeled data. However, existing methods fail to fully leverage geospatial information, which can be paramount to distinguishing objects that are visually similar. To directly leverage the abundant geospatial information associated with images in pre-training, fine-tuning, and inference stages, we present Contrastive Spatial Pre-Training (CSP), a self-supervised learning framework for geo-tagged images. We use a dual-encoder to separately encode the images and their corresponding geo-locations, and use contrastive objectives to learn effective location representations from images, which can be transferred to downstream supervised tasks such as image classification. Experiments show that CSP can improve model performance on both iNat2018 and fMoW datasets. Especially, on iNat2018, CSP significantly boosts the model performance with 10-34% relative improvement with various labeled training data sampling ratios.
Auteurs: Gengchen Mai, Ni Lao, Yutong He, Jiaming Song, Stefano Ermon
Dernière mise à jour: 2023-05-08 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2305.01118
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2305.01118
Licence: https://creativecommons.org/publicdomain/zero/1.0/
Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.
Merci à arxiv pour l'utilisation de son interopérabilité en libre accès.
Liens de référence
- https://gengchenmai.github.io/csp-website/
- https://github.com/visipedia/inat_comp/tree/master/2018
- https://en.wikipedia.org/wiki/K
- https://github.com/fMoW/dataset
- https://arxiv.org/abs/1503.02531
- https://pytorch.org/vision/main/models/generated/torchvision.models.inception
- https://github.com/huggingface/pytorch-image-models/blob/main/timm/models/vision_transformer.py