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Améliorer les modèles de langage pour la traduction SQL

Deux méthodes améliorent la performance des modèles de langage pour convertir le langage naturel en requêtes SQL.

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Les modèles de langage (LMs) sont des outils qui aident à convertir le langage naturel en requêtes structurées, comme le SQL, qui est utilisé pour interagir avec des bases de données. Ce processus, appelé Analyse Sémantique, peut être compliqué, surtout quand les modèles doivent gérer de nouvelles expressions inattendues. Cet article examine deux méthodes simples pour aider les LMs à mieux traduire des questions en langage naturel en requêtes SQL.

Défis de l'Analyse Sémantique

Quand un modèle de langue apprend à répondre à des questions, il peut parfois avoir du mal avec de nouvelles combinaisons de mots. Par exemple, si un modèle sait répondre à "combien de chefs sont dans le département" et "combien de personnes ont plus de 56 ans," il pourrait échouer à répondre à "combien de chefs de départements ont plus de 56 ans." Ce défi s'appelle la Généralisation compositionnelle, où le modèle doit combiner des éléments appris de nouvelles façons.

Les modèles ont aussi du mal avec la Généralisation de domaine, qui consiste à appliquer les connaissances apprises à différents contextes. Par exemple, un modèle entraîné sur des données de divertissement peut ne pas répondre efficacement à des questions sur les vols.

Techniques Proposées

Pour aider les modèles à mieux généraliser, nous nous concentrons sur deux techniques :

  1. Prétraitement des Tokens : Cette méthode réécrit le texte d'entrée pour aider le modèle à mieux comprendre la signification de différents mots. En ajustant la manière dont les mots sont séparés, on peut s'assurer que le modèle reconnaisse les phrases importantes comme des unités uniques au lieu de les couper en morceaux confus.

  2. Marquage des Limites de Composants : Cette technique utilise des tokens spéciaux pour indiquer où différentes parties du texte d'entrée et de sortie s'alignent. En marquant où les phrases en langage naturel correspondent aux composants SQL, nous pouvons guider le modèle à faire les bonnes connexions entre les deux formats.

Comment les Techniques Fonctionnent

Prétraitement des Tokens

La première méthode modifie le texte d'entrée pour qu'il corresponde à la façon dont le modèle traite normalement les mots. Par exemple, dans des contextes de base de données, des noms peuvent être écrits dans un format appelé snake_case, comme "pet_age." On change cela pour un format plus naturel, comme "pet age," pour aider le modèle à voir ces mots comme des concepts séparés.

Cette technique implique aussi d'ajuster la représentation de certains symboles. Si une colonne dans une base de données est accédée via "Table.Column," on s'assure qu'il est clair qu'il s'agit d'un seul élément en l'espacant comme "Table . Column."

Marquage des Limites de Composants

Pour la deuxième méthode, on introduit des marqueurs spéciaux dans le texte pour montrer comment les phrases de l'entrée en langage naturel se rapportent à des parties de la sortie SQL. En plaçant ces marqueurs autour des composants pertinents, on signale au modèle quelles informations doivent être mises en correspondance.

Par exemple, si une question en langage naturel dit, "Quelle est la ville la plus peuplée ?" et que le code SQL résultant a plusieurs segments, on peut utiliser des marqueurs pour indiquer que ces segments sont connectés. Cela aide le modèle à comprendre comment les différentes parties se rapportent les unes aux autres, ce qui est particulièrement utile lors de la traduction de questions nécessitant de combiner des informations.

Résultats des Techniques

On a appliqué nos techniques à deux bases de données, Spider et Spider-CG, pour voir comment elles fonctionnent. La base de données Spider contient des exemples pour entraîner des modèles, tandis que Spider-CG se concentre sur des combinaisons plus complexes de composants.

À travers les tests, on a constaté que les modèles utilisant notre prétraitement des tokens montraient une amélioration notable de performance. Pour la généralisation de domaine, on a vu une augmentation d'environ 5-7 % de précision en comparant les performances du modèle avec et sans cette technique. Des compositions plus complexes ont aussi vu un gain, avec des améliorations d'environ 9 % dans certains cas.

En appliquant la technique de marquage des limites de composants, on a observé qu'elle aidait particulièrement avec la généralisation compositionnelle. Ainsi, l’augmentation était d'au moins 8 % pour des requêtes difficiles nécessitant un mélange de composants appris.

Les meilleurs résultats ont été obtenus quand les deux techniques étaient combinées, ce qui a réduit l'écart de performance entre des données standard et des données plus complexes.

Comparaison avec D'autres Approches

Bien que nos techniques soient simples, elles se sont montrées aussi efficaces, voire meilleures que des architectures de modèles plus complexes. Par exemple, un modèle antérieur connu sous le nom de RATSQL nécessitait beaucoup d'ingénierie supplémentaire mais ne surpassait pas toujours nos méthodes.

On a aussi comparé nos méthodes à une technique appelée supervision d'attention, qui tente de guider le modèle sur des parties pertinentes de l'entrée. Bien que cette approche ait donné de légers améliorations, elle n'était pas aussi efficace que notre méthode de marquage des limites. Cela suggère que différentes méthodes d'alignement des composants ont besoin de mieux s'accorder avec le fonctionnement des modèles existants.

Insights sur la Tokenisation

Pour mieux comprendre comment le prétraitement aide, on a analysé des exemples de la base de données Spider. On a trouvé de nombreux cas de mauvaise tokenisation où le modèle a incorrectement séparé des termes importants en parties sans signification. En corrigeant ces problèmes, notre prétraitement des tokens a fait une différence significative dans la capacité du modèle à comprendre l'entrée.

Analyse des Erreurs

On a aussi regardé les erreurs faites par le modèle utilisant nos techniques. Fait intéressant, on a constaté que, bien que nos méthodes aient amélioré la performance, elles entraînaient parfois de nouveaux types d'erreurs, comme la génération de requêtes faisant référence à des colonnes de base de données inexistantes. Cela indique qu'il reste encore du travail à faire pour s'assurer que les modèles gèrent efficacement les informations de base de données en utilisant des connaissances antérieures.

Élargir l'Application des Techniques

Bien qu'on se soit principalement concentré sur l'analyse texte-SQL, on a exploré si ces techniques pouvaient être utiles dans d'autres domaines. En appliquant nos méthodes à un ensemble de données pour analyser le langage naturel en expressions LISP, on a trouvé des améliorations similaires. Cela suggère que nos techniques ont un potentiel au-delà des requêtes SQL et peuvent être adaptées à différents types de tâches d'analyse sémantique.

Par exemple, si on devait analyser des questions en langage naturel en expressions de calcul lambda, on pourrait appliquer les mêmes méthodes de prétraitement pour améliorer la compréhension du modèle et améliorer les performances.

Conclusion

Dans cette discussion, on a introduit deux techniques simples mais efficaces pour améliorer la façon dont les modèles de langue traduisent le langage naturel en SQL. En affinant les façons dont les mots sont traités et en marquant les relations entre les composants, on peut aider ces modèles à mieux performer dans des situations familières et nouvelles.

Il y a encore beaucoup de potentiel pour appliquer et affiner ces méthodes à travers différentes tâches. Les travaux futurs pourraient examiner comment ces approches peuvent améliorer divers modèles ou être adaptées pour gérer d'autres tâches d'analyse complexes.

Au fur et à mesure que les modèles continuent de s'améliorer, renforcer leur capacité à comprendre et à traduire le langage humain en requêtes structurées sera crucial pour rendre l'interaction avec les données plus accessible et efficace.

Source originale

Titre: Improving Generalization in Language Model-Based Text-to-SQL Semantic Parsing: Two Simple Semantic Boundary-Based Techniques

Résumé: Compositional and domain generalization present significant challenges in semantic parsing, even for state-of-the-art semantic parsers based on pre-trained language models (LMs). In this study, we empirically investigate improving an LM's generalization in semantic parsing with two simple techniques: at the token level, we introduce a token preprocessing method to preserve the semantic boundaries of tokens produced by LM tokenizers; at the sequence level, we propose to use special tokens to mark the boundaries of components aligned between input and output. Our experimental results on two text-to-SQL semantic parsing datasets show that our token preprocessing, although simple, can substantially improve the LM performance on both types of generalization, and our component boundary marking method is particularly helpful for compositional generalization.

Auteurs: Daking Rai, Bailin Wang, Yilun Zhou, Ziyu Yao

Dernière mise à jour: 2023-05-27 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://arxiv.org/abs/2305.17378

Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2305.17378

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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