Apprentissage auto-supervisé en imagerie médicale
Évaluer les méthodes d'apprentissage auto-supervisé pour améliorer le diagnostic en imagerie médicale.
― 8 min lire
Table des matières
L'Imagerie médicale est super importante dans les soins de santé modernes, aidant les médecins à diagnostiquer et traiter plein de conditions. Des techniques comme les radiographies, l'IRM et les scanners CT permettent aux docteurs de voir à l'intérieur du corps sans avoir besoin de faire une opération. Ces images peuvent révéler des infos cruciales sur la santé d'un patient.
Avec l'essor de la technologie, l'apprentissage profond est devenu un outil clé en imagerie médicale. Les modèles d'apprentissage profond sont des systèmes informatiques qui apprennent à partir de grandes quantités de données. Ils peuvent aider les médecins à prendre des décisions en analysant des images médicales et en fournissant des évaluations précises. Lorsqu'ils sont bien entraînés, ces modèles peuvent égaler voire surpasser les compétences diagnostiques des experts humains.
Défis des données en imagerie médicale
Pour construire des modèles d'apprentissage profond efficaces, on a généralement besoin de grands ensembles de données. Ça veut dire avoir plein d'images qui ont été étiquetées ou annotées avec les bonnes infos médicales. Malheureusement, l'imagerie médicale fait souvent face à un problème : les ensembles de données annotées sont souvent petits. Ça vient de plusieurs raisons :
- Annotations complexes : Étiqueter des images médicales demande une expertise. Les radiologues doivent interpréter les images, et ce processus peut prendre du temps.
- Accès limité : Parfois, il y a des restrictions sur l'utilisation des données des patients, ce qui limite la disponibilité des images annotées.
- Rareté des maladies : Certaines conditions sont rares, donc il n'y a pas assez de cas pour créer un grand ensemble de données.
À cause de ces limitations, entraîner des modèles d'apprentissage profond efficacement peut être très difficile.
Apprentissage auto-supervisé
La promesse de l'Une solution prometteuse au problème des petits ensembles de données est ce qu'on appelle l'apprentissage auto-supervisé (SSL). Cette approche permet aux modèles d'apprentissage profond d'apprendre à partir de grandes quantités de données non étiquetées. Au lieu de devoir étiqueter chaque image, le SSL se concentre sur l'utilisation des données elles-mêmes pour apprendre des caractéristiques utiles.
Le processus fonctionne comme ça :
- Pré-formation : Le modèle commence par apprendre à partir d'un grand ensemble d'images non étiquetées. Il capte des caractéristiques générales qui sont communes à travers les images.
- Affinage : Après la pré-formation, le modèle peut alors être affiné en utilisant un plus petit ensemble de données étiquetées. Ça veut dire que le modèle est ajusté pour réaliser des tâches spécifiques en fonction du plus petit ensemble de données.
Utiliser le SSL peut mener à de meilleures performances, surtout quand il n'y a que peu de données étiquetées disponibles. Cette méthode devient de plus en plus populaire en imagerie médicale.
Différentes méthodes d'apprentissage auto-supervisé
Il existe plusieurs méthodes pour l'apprentissage auto-supervisé, chacune ayant sa façon d'apprendre aux modèles. Deux catégories communes de méthodes sont l'Apprentissage contrastif et les autoencodeurs masqués.
Apprentissage contrastif
L'apprentissage contrastif distingue les images en fonction de leurs caractéristiques. L'idée est d'apprendre au modèle à reconnaître des images similaires et différentes. Par exemple, si on prend deux images de la même personne et qu'on change une (comme en ajustant la luminosité ou en recadrant), le modèle apprend qu'elles sont toujours similaires. Par contre, le modèle apprend que des images de personnes différentes devraient avoir des représentations différentes.
Quelques méthodes d'apprentissage contrastif populaires incluent :
- SimCLR : Cette méthode nécessite une grande taille de lot pour obtenir suffisamment d'exemples contrastés.
- MoCo : Cette méthode utilise une banque de mémoire pour stocker des représentations d'images, ce qui lui permet de travailler avec des tailles de lot plus petites.
- SwAV : Elle regroupe des images en fonction de leurs caractéristiques et prédit à quel groupe chaque image appartient.
- BYOL : Cette approche utilise deux réseaux de neurones et se concentre sur la prédiction de la sortie d'un réseau à partir d'un autre, sans avoir besoin d'exemples négatifs.
Ces méthodes contrastives ont montré de bons résultats aussi bien en traitement d'images naturelles qu'en imagerie médicale.
Autoencodeurs masqués
Les autoencodeurs masqués fonctionnent différemment. L'idée vient du traitement du langage naturel, où les modèles sont entraînés à prédire des mots manquants dans une phrase. Pour les images, les autoencodeurs masqués divisent une image en morceaux et cachent certains d'entre eux au hasard. Le modèle apprend alors à reconstruire l'image originale à partir des morceaux visibles.
Les autoencodeurs masqués ont montré de bonnes performances avec des modèles de transformateurs de vision, mais leur succès avec les réseaux de neurones convolutifs (CNN) a été modéré. Cependant, une nouvelle approche, appelée SparK, adapte les autoencodeurs masqués pour les CNN, leur permettant de fonctionner efficacement dans ce cadre.
L'étude de l'apprentissage auto-supervisé en imagerie médicale
Dans notre recherche, on visait à évaluer l'efficacité des méthodes d'apprentissage auto-supervisé, en se concentrant particulièrement sur les tâches d'imagerie médicale impliquant des scanners CT. C'est significatif car l'apprentissage profond peut améliorer l'analyse des images médicales, aidant les professionnels de la santé à arriver rapidement à des diagnostics précis.
Objectif de l'étude
Le principal objectif de notre étude était de comparer différentes méthodes d'apprentissage auto-supervisé, y compris l'apprentissage contrastif et l'approche SparK, spécifiquement par rapport à leur performance lors de l'affinage des modèles sur de petits ensembles de données.
Méthodologie
Pour mener notre étude, nous avons suivi les étapes suivantes :
- Collecte de données : Nous avons utilisé un grand ensemble de données d'images CT publiques avec des images non étiquetées pour pré-entraîner les modèles.
- Pré-formation : Les modèles ont été pré-entraînés en utilisant diverses méthodes d'apprentissage auto-supervisé.
- Affinage : Nous nous sommes ensuite concentrés sur plusieurs tâches de classification médicale en utilisant de plus petits ensembles de données annotées. Ces tâches incluaient la détection du COVID-19 à partir de scanners CT et la classification de différents organes dans les scanners abdominaux.
- Évaluation : La performance des modèles a été évaluée en diminuant progressivement la taille des ensembles de données d'entraînement pour voir comment les modèles s'en sortaient.
Comparaison des méthodes d'apprentissage auto-supervisé
Pour déterminer quelle méthode d'apprentissage auto-supervisé était la plus efficace, nous avons progressivement diminué la taille de nos ensembles de données d'entraînement. À travers ce processus, nous avons comparé plusieurs méthodes de pré-formation : BYOL, MoCoV2, SwAV et SparK.
Résultats de l'étude
À partir de nos expériences, nous avons pu tirer plusieurs conclusions sur la performance des différentes méthodes face à des ensembles de données plus petits.
Performance sur de grands ensembles de données
Quand nous avons utilisé des ensembles de données complets, chaque méthode d'apprentissage auto-supervisé a montré des résultats améliorés par rapport à l'entraînement des modèles à partir de zéro. Le modèle utilisant SparK a montré d'excellentes performances sur le plus petit ensemble de données, surpassant les autres méthodes.
Performance sur de petits ensembles de données
Lorsque nous avons progressivement réduit la taille des ensembles de données :
- Pour la tâche de détection du COVID-19, SparK a maintenu ses performances tandis que les autres méthodes montraient une baisse.
- Pour la tâche de classification des organes, SparK a également montré une résistance à la réduction de la taille des ensembles de données par rapport aux méthodes contrastives.
Principales conclusions
- Robustesse de SparK : En gros, SparK s'est avéré plus stable et efficace à mesure que la taille des données d'entraînement diminuait.
- Performance avec des données limitées : Les modèles pré-entraînés avec SparK continuaient de fournir des résultats fiables même lorsque les ensembles de données annotées devenaient plus petits.
Conclusion et orientations futures
Notre étude souligne le potentiel de l'apprentissage auto-supervisé, en particulier SparK, qui peut répondre au défi des petits ensembles de données annotées en imagerie médicale. Les résultats suggèrent que les modèles formés à l'aide de l'apprentissage auto-supervisé peuvent aider les professionnels de la santé, améliorant la rapidité et la précision des diagnostics.
Recommandations
- Mettre l'accent sur l'apprentissage auto-supervisé : À l'avenir, les chercheurs et praticiens devraient considérer les méthodes d'apprentissage auto-supervisé, en particulier SparK, pour des tâches avec des données limitées.
- Élargir l'évaluation : Les recherches futures devraient explorer d'autres ensembles de données et davantage de tâches médicales pour valider les résultats, y compris les études de segmentation et d'imagerie par IRM.
Dernières réflexions
L'apprentissage auto-supervisé offre une voie prometteuse pour améliorer les approches d'apprentissage profond en imagerie médicale. En utilisant pleinement les données disponibles, on peut rendre la technologie de la santé plus rapide pour les diagnostics et de meilleurs résultats pour les patients.
Titre: Self-Supervised Pre-Training with Contrastive and Masked Autoencoder Methods for Dealing with Small Datasets in Deep Learning for Medical Imaging
Résumé: Deep learning in medical imaging has the potential to minimize the risk of diagnostic errors, reduce radiologist workload, and accelerate diagnosis. Training such deep learning models requires large and accurate datasets, with annotations for all training samples. However, in the medical imaging domain, annotated datasets for specific tasks are often small due to the high complexity of annotations, limited access, or the rarity of diseases. To address this challenge, deep learning models can be pre-trained on large image datasets without annotations using methods from the field of self-supervised learning. After pre-training, small annotated datasets are sufficient to fine-tune the models for a specific task. The most popular self-supervised pre-training approaches in medical imaging are based on contrastive learning. However, recent studies in natural image processing indicate a strong potential for masked autoencoder approaches. Our work compares state-of-the-art contrastive learning methods with the recently introduced masked autoencoder approach "SparK" for convolutional neural networks (CNNs) on medical images. Therefore we pre-train on a large unannotated CT image dataset and fine-tune on several CT classification tasks. Due to the challenge of obtaining sufficient annotated training data in medical imaging, it is of particular interest to evaluate how the self-supervised pre-training methods perform when fine-tuning on small datasets. By experimenting with gradually reducing the training dataset size for fine-tuning, we find that the reduction has different effects depending on the type of pre-training chosen. The SparK pre-training method is more robust to the training dataset size than the contrastive methods. Based on our results, we propose the SparK pre-training for medical imaging tasks with only small annotated datasets.
Auteurs: Daniel Wolf, Tristan Payer, Catharina Silvia Lisson, Christoph Gerhard Lisson, Meinrad Beer, Michael Götz, Timo Ropinski
Dernière mise à jour: 2023-11-02 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2308.06534
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2308.06534
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.
Merci à arxiv pour l'utilisation de son interopérabilité en libre accès.