Reconnaître des signes isolés en langue des signes avec de nouveaux modèles vidéo
La recherche améliore la reconnaissance des signes isolés pour une meilleure communication dans les communautés sourdes.
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Table des matières
Cet article parle de la reconnaissance de signes isolés en langue des signes en utilisant des modèles vidéo avancés. La langue des signes, surtout la langue des signes américaine (ASL), est super importante pour communiquer dans les communautés sourdes. Mais comprendre la langue des signes via la technologie a été compliqué, car ça se concentre surtout sur les langues parlées et écrites jusqu'à maintenant. Des recherches récentes commencent à combler ce fossé en introduisant des méthodes pour reconnaître des signes isolés et traduire les langues des signes.
Reconnaissance de la Langue des Signes
La Reconnaissance de la langue des signes isolée (ISLR) consiste à identifier des signes spécifiques à partir de clips vidéo où une seule personne signe. Ces vidéos sont généralement courtes, d'environ deux à trois secondes, et ont un fond uni. La tâche est de labelliser la vidéo avec le signe correspondant. C'est différent de la traduction de la langue des signes (SLT), qui s'occupe de vidéos plus longues avec des signes continuels et vise à traduire ces signes dans une autre langue, généralement l'anglais.
Importance de l'ISLR
L'ISLR est super importante pour développer des outils pour la communauté sourde. De meilleurs systèmes ISLR peuvent aider à créer des applications qui traduisent la langue des signes en texte ou en langage parlé, rendant la communication plus facile et accessible. Cependant, obtenir une reconnaissance précise pose plusieurs défis en raison des variations dans les styles de signe, la vitesse, et la nécessité de représenter avec précision les caractéristiques phonologiques complexes de la langue des signes.
Apprentissage auto-supervisé
L'apprentissage auto-supervisé est une technique utilisée pour entraîner des modèles sans avoir besoin de données étiquetées pour chaque exemple. Au lieu de ça, le système apprend à partir des données qu'il reçoit, en extrayant des caractéristiques significatives des vidéos. Cette approche est bénéfique dans le contexte de la langue des signes, car de grands ensembles de données avec des signes étiquetés ne sont devenus disponibles que récemment.
Dans cette étude, plusieurs modèles de transformateurs vidéo ont été testés en utilisant des méthodes d'apprentissage auto-supervisé. L'objectif était de comprendre quelles combinaisons de modèles et de tâches de pré-entraînement soutiennent le mieux la reconnaissance précise des signes isolés.
L'Étude
Les chercheurs ont testé différents modèles sur un ensemble de données appelé WLASL2000, qui comprend une large gamme de signes isolés en ASL. Le principal focus était sur les combinaisons de différentes méthodes de pré-entraînement et d'architectures de modèles disponibles. Une approche prometteuse était une méthode appelée MaskFeat, qui a surpassé divers autres modèles avec une précision de 79,02 %.
Analyse des Modèles
Différents modèles ont été analysés pour leur capacité à reconnaître des signes isolés en examinant comment bien ils produisaient des représentations des signes. Ces représentations peuvent être considérées comme la façon dont le modèle comprend et organise les données sur chaque signe. Grâce à une technique appelée "linear probing", qui teste comment bien le modèle capture certaines caractéristiques des signes, des motifs spécifiques ont émergé concernant les forces et les faiblesses des différents modèles.
L'étude a mis en évidence l'importance de choisir la bonne architecture de modèle et les tâches de pré-entraînement. Des modèles comme MaskFeat et les transformateurs de vision hiérarchiques ont mieux performé en raison de leur conception et de la façon dont ils ont traité les données visuelles.
Ensemble de Données et Expérimentation
Différents ensembles de données ont été utilisés dans cette recherche. L'ensemble principal pour l'entraînement était WLASL2000, qui a été préparé avec des corrections pour s'assurer que les noms de signes sont basés sur des glosses ASL plutôt que sur des traductions anglaises. Un autre ensemble de données, Kinetics400, a été utilisé pour le pré-entraînement auto-supervisé, consistant en de nombreuses vidéos d'actions humaines.
Les chercheurs ont testé différentes configurations pour le pré-entraînement des modèles sur Kinetics400 ou OpenASL, un ensemble de données de traduction spécifiquement développé pour l'ASL. En comparant ces configurations, des insights sur ce qui fonctionne le mieux pour la performance ISLR ont été obtenus.
Résultats
Les résultats étaient mitigés, montrant qu'aucune approche unique n'a surpassé toutes les autres. Cependant, les combinaisons de modèles avec MaskFeat et un pré-entraînement sur Kinetics400 et OpenASL ont entraîné des améliorations notables en précision. Cela indiquait la capacité du modèle à capturer des caractéristiques pertinentes pour la langue des signes.
Fait intéressant, les modèles qui utilisaient des tâches de reconstruction vidéo, comme VideoMAE et MaskFeat, ont montré de meilleures performances lorsqu'ils étaient pré-entraînés sur les deux ensembles de données plutôt que sur un seul. Cela met en avant la nécessité pour les modèles d'être exposés à des données diverses pendant l'entraînement, leur permettant de mieux s'adapter aux nuances de la langue des signes.
Défis de Performance des Modèles
Certains modèles ont eu du mal à performer correctement en partie à cause de leur conception. Par exemple, SVT n'a pas atteint une performance comparable aux autres modèles, probablement en raison du décalage entre sa méthode d'entraînement et les caractéristiques des données. Les modèles qui utilisaient des approches d'échantillonnage vidéo qui n'étaient pas adaptées à la tâche de l'ISLR ont rencontré des défis, car ils n'ont pas efficacement capturé les propriétés dépendantes du temps des signes.
Les modèles différaient aussi dans leur capacité à encoder certaines caractéristiques phonologiques des signes ASL, comme les formes et mouvements des mains. Certaines caractéristiques se sont révélées difficiles à reconnaître pour les modèles, ce qui était particulièrement évident dans les détails plus fins des configurations de mains où de nombreux modèles n'ont pas réussi à obtenir de bons résultats.
Phonologie de la Langue des Signes
La phonologie dans la langue des signes fait référence à la structure et au motif des signes. Cela inclut des éléments comme les formes de mains, les mouvements, et les emplacements pertinents pour former une communication significative. Les chercheurs ont utilisé ces caractéristiques phonologiques pour évaluer à quel point les différents modèles capturaient les caractéristiques essentielles de l'ASL. Cette analyse a révélé que les transformateurs de vision hiérarchiques étaient généralement plus efficaces pour reconnaître ces caractéristiques que les modèles standards.
Ajustement
L'ajustement (fine-tuning) fait référence au processus d'ajustement d'un modèle pré-entraîné sur une tâche spécifique pour améliorer ses performances. Dans cette étude, l'ajustement a significativement amélioré la capacité de certains modèles à capturer les caractéristiques phonologiques pertinentes.
Après l'ajustement sur la tâche ISLR, les modèles ont affiché des capacités de représentation améliorées, surtout pour les caractéristiques liées au mouvement et à la localisation. Les résultats ont indiqué que bien que le pré-entraînement soit crucial, l'architecture du modèle joue aussi un rôle important pour obtenir de meilleurs résultats.
Conclusions
L'étude a conclu que l'utilisation de l'apprentissage auto-supervisé et des modèles de transformateurs vidéo peut entraîner des progrès significatifs dans la reconnaissance des signes isolés en ASL. Notamment, des modèles comme MaskFeat et les transformateurs hiérarchiques se sont distingués par leurs performances supérieures.
Les résultats soulignent la nécessité de mener davantage de recherches sur la reconnaissance de la langue des signes, surtout pour étendre le travail actuel au-delà des signes isolés vers des tâches plus complexes comme la traduction de la langue des signes. En s'appuyant sur les insights des caractéristiques phonologiques, les futurs modèles peuvent améliorer leur compréhension et leur traitement de la langue des signes.
Directions Futures
Les recherches futures devraient se concentrer sur l'amélioration des modèles pour traiter des séquences plus longues de vidéos pour des tâches de signes continus. Cela nécessitera de relever les limitations actuelles dans les calculs des transformateurs et d'élargir les ensembles de données pour de meilleurs résultats d'entraînement.
Globalement, l'étude souligne le potentiel de combiner l'apprentissage auto-supervisé avec des modèles vidéo avancés pour fournir des outils précieux pour reconnaître et comprendre les langues des signes, soutenant ainsi la communication au sein des communautés sourdes. À mesure que la technologie continue d'évoluer, les opportunités d'amélioration de l'accessibilité et de la compréhension entre les langues se multiplient.
Titre: Self-Supervised Video Transformers for Isolated Sign Language Recognition
Résumé: This paper presents an in-depth analysis of various self-supervision methods for isolated sign language recognition (ISLR). We consider four recently introduced transformer-based approaches to self-supervised learning from videos, and four pre-training data regimes, and study all the combinations on the WLASL2000 dataset. Our findings reveal that MaskFeat achieves performance superior to pose-based and supervised video models, with a top-1 accuracy of 79.02% on gloss-based WLASL2000. Furthermore, we analyze these models' ability to produce representations of ASL signs using linear probing on diverse phonological features. This study underscores the value of architecture and pre-training task choices in ISLR. Specifically, our results on WLASL2000 highlight the power of masked reconstruction pre-training, and our linear probing results demonstrate the importance of hierarchical vision transformers for sign language representation.
Auteurs: Marcelo Sandoval-Castaneda, Yanhong Li, Diane Brentari, Karen Livescu, Gregory Shakhnarovich
Dernière mise à jour: 2023-09-01 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2309.02450
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2309.02450
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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