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Améliorer l'analyse des noyaux en imagerie médicale avec OCDA

Une nouvelle méthode améliore l'analyse des noyaux dans les images médicales grâce à une adaptation non supervisée.

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Les modèles de deep learning sont devenus des outils importants pour analyser les Noyaux cellulaires dans les images médicales, surtout dans le domaine de la pathologie numérique. Ces modèles peuvent aider à identifier et classifier différents types de cancer, ce qui aide les pros de la santé dans le diagnostic et le traitement. Mais il y a deux gros défis qui limitent leur efficacité : un manque de données annotées et des différences dans les types d'images causées par divers facteurs comme les techniques de coloration ou le type de cancer examiné.

Pour régler ces problèmes, les chercheurs cherchent des méthodes qui peuvent adapter les modèles à de nouveaux types d'images sans avoir besoin de beaucoup de données étiquetées. Une approche s'appelle l'Adaptation de domaine non supervisée (UDA), qui essaie de combler le fossé entre différents types d'images pour de meilleures performances dans des tâches comme la segmentation des noyaux.

Défis dans l'analyse des noyaux

Le premier défi, la rareté des annotations, fait référence à la difficulté d'obtenir assez d'images médicales marquées. Créer ces étiquettes nécessite des connaissances d'experts en pathologie, ce qui rend le processus long et coûteux. Du coup, il n'y a pas assez de données annotées de haute qualité pour entraîner les modèles de deep learning.

Le deuxième défi, les variations de distribution des données entre modalités et teintures, se produit quand les images varient beaucoup à cause de différentes techniques d'imagerie ou de méthodes de coloration. Par exemple, un modèle entraîné sur des images obtenues par une technique peut ne pas bien fonctionner sur des images d'une autre technique, même si elles sont toutes les deux utilisées pour étudier le même type de cellules.

Adaptation de domaine non supervisée (UDA)

Les avancées récentes dans les méthodes UDA montrent un potentiel pour surmonter ces défis. L'UDA permet aux modèles d'apprendre à partir d'images qui ne sont pas étiquetées, ce qui signifie qu'ils peuvent utiliser des données d'un type d'image (le domaine source) pour améliorer les performances sur un autre type (le domaine cible). Cela peut être particulièrement utile en imagerie médicale, où obtenir des données étiquetées est difficile.

Les méthodes UDA traditionnelles supposent souvent que les données dans chaque domaine sont uniformes. Cela signifie qu'elles essaient d'aligner les images sources et cibles dans leur ensemble, ce qui peut faire passer à côté de différences importantes au sein de chaque domaine. Par exemple, en analysant des images d'histopathologie, différents types de cancer ou même différentes régions du même tissu peuvent montrer des variations significatives d'apparence.

Solution proposée : Adaptation de domaine composé ouvert (OCDA)

Pour mieux gérer les différences au sein des images d'histopathologie, nous proposons une nouvelle approche appelée adaptation de domaine composé ouvert (OCDA). Cette méthode reconnaît que le domaine cible peut se composer de plusieurs sous-domaines divers, chacun avec ses propres caractéristiques.

Notre approche utilise un cadre de désentrelacement en deux étapes. Dans la première étape, nous nous concentrons sur l'obtention de caractéristiques qui sont cohérentes à travers différents types d'images à la fois au niveau de l'image et au niveau individuel des noyaux. Cela permet une représentation plus précise des images et de leurs caractéristiques.

Dans la deuxième étape, nous visons à affiner davantage ces représentations pour améliorer la capacité du modèle à distinguer entre différents types de cancer et d'autres variations présentes dans les données.

Cadre en deux étapes pour l'OCDA

Étape I : Traduction d'images inter-domaines

Dans la première étape, nous utilisons une méthode appelée traduction d'images inter-domaines. Ce processus transforme les images du domaine source en une forme qui ressemble au domaine cible. En procédant ainsi, nous pouvons combler les différences d'apparence entre les deux types d'images.

Le modèle extrait d'abord des caractéristiques des images source et cible. Ensuite, il échange les caractéristiques pour créer de nouvelles images qui mélangent les attributs de chaque domaine. Ce faisant, nous pouvons générer des images qui reflètent les caractéristiques du domaine cible tout en conservant des informations précieuses du domaine source.

Pour garantir que la traduction d'image est efficace, nous utilisons des techniques supplémentaires comme le clustering. Cela aide à grouper les images avec des caractéristiques similaires et à garder les caractéristiques uniques à chaque type de cancer intactes.

Étape II : Désentrelacement au niveau des instances locales

La deuxième étape se concentre sur l'amélioration des performances du modèle au niveau individuel des noyaux. Ici, nous analysons les caractéristiques qui représentent chaque noyau séparément. C'est crucial parce que même au sein de la même image, différents noyaux peuvent varier en forme et en apparence.

Nous mettons en place un mécanisme de cohérence de style qui garantit que les noyaux d'une même image partagent des caractéristiques similaires. En mettant l'accent sur ces attributs locaux, le modèle devient plus capable de segmenter et classifier avec précision les noyaux de divers types de cancer.

Avantages de la méthode proposée

Notre cadre OCDA aborde plusieurs limitations significatives des méthodes UDA existantes. Tout d'abord, il reconnaît la diversité inhérente au domaine de l'histopathologie en modélisant explicitement les sous-domaines. Cela conduit à une extraction de caractéristiques plus précise et réduit les biais lors de l'adaptation.

En utilisant une approche en deux étapes, nous alignons efficacement les caractéristiques à plusieurs niveaux, ce qui améliore les performances à travers diverses évaluations. L'inclusion de techniques comme le clustering progressif et la régularisation morphologique renforce encore la capacité du modèle à préserver des détails cruciaux dans la structure des noyaux.

Validation expérimentale

Pour valider notre approche, nous avons mené des expériences approfondies sur plusieurs ensembles de données qui reflètent les défis d'adaptation inter-modalité et inter-teinture. Ces expériences montrent que notre méthode surpasse largement les techniques UDA et OCDA existantes.

Adaptation inter-modalité

Dans le premier ensemble d'expériences, nous avons comparé les performances de notre méthode en utilisant des images de microscopie à fluorescence comme domaine source et des images d'histopathologie comme domaine cible. Les résultats ont montré que notre approche offrait systématiquement de meilleurs résultats selon différents critères d'évaluation.

Adaptation inter-teinture

Ensuite, nous avons évalué notre méthode dans un scénario d'adaptation inter-teinture, où nous avons cherché à adapter les connaissances des images teintées par IHC aux images teintées par HE. Encore une fois, notre approche a surpassé d'autres méthodes, démontrant sa robustesse face aux variations des techniques de teinture.

Conclusion

En résumé, le cadre OCDA que nous avons développé améliore significativement l'analyse des noyaux dans les images médicales en abordant les défis posés par la rareté des données et les variations de distribution. En modélisant explicitement l'hétérogénéité du domaine et en mettant en œuvre une approche de désentrelacement en deux étapes, nous augmentons l'adaptabilité et la performance du modèle.

Nos résultats expérimentaux confirment que cette approche dépasse non seulement les méthodes UDA traditionnelles, mais apporte aussi des informations précieuses sur la nature complexe des images d'histopathologie. Ce travail ouvre la voie à de futurs progrès dans les applications de deep learning en pathologie numérique, bénéficiant finalement au diagnostic clinique et aux soins aux patients.

Directions futures

En regardant vers l'avenir, de nouvelles recherches peuvent explorer l'intégration de sources de données supplémentaires pour soutenir le processus d'entraînement. De plus, optimiser l'architecture du modèle et les fonctions de perte sera crucial pour atteindre des niveaux de performance encore plus élevés.

Implications pour la santé

La capacité d'analyser les images médicales de manière précise et efficace est vitale dans le domaine de la santé. En développant des modèles robustes qui nécessitent moins de données étiquetées, nous pouvons permettre aux professionnels de la santé de prendre des décisions éclairées et améliorer les résultats pour les patients. Notre travail représente un pas vers la réalisation du plein potentiel de l'IA dans l'analyse d'images médicales.

Source originale

Titre: Learning to Generalize over Subpartitions for Heterogeneity-aware Domain Adaptive Nuclei Segmentation

Résumé: Annotation scarcity and cross-modality/stain data distribution shifts are two major obstacles hindering the application of deep learning models for nuclei analysis, which holds a broad spectrum of potential applications in digital pathology. Recently, unsupervised domain adaptation (UDA) methods have been proposed to mitigate the distributional gap between different imaging modalities for unsupervised nuclei segmentation in histopathology images. However, existing UDA methods are built upon the assumption that data distributions within each domain should be uniform. Based on the over-simplified supposition, they propose to align the histopathology target domain with the source domain integrally, neglecting severe intra-domain discrepancy over subpartitions incurred by mixed cancer types and sampling organs. In this paper, for the first time, we propose to explicitly consider the heterogeneity within the histopathology domain and introduce open compound domain adaptation (OCDA) to resolve the crux. In specific, a two-stage disentanglement framework is proposed to acquire domain-invariant feature representations at both image and instance levels. The holistic design addresses the limitations of existing OCDA approaches which struggle to capture instance-wise variations. Two regularization strategies are specifically devised herein to leverage the rich subpartition-specific characteristics in histopathology images and facilitate subdomain decomposition. Moreover, we propose a dual-branch nucleus shape and structure preserving module to prevent nucleus over-generation and deformation in the synthesized images. Experimental results on both cross-modality and cross-stain scenarios over a broad range of diverse datasets demonstrate the superiority of our method compared with state-of-the-art UDA and OCDA methods.

Auteurs: Jianan Fan, Dongnan Liu, Hang Chang, Weidong Cai

Dernière mise à jour: 2024-01-21 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://arxiv.org/abs/2401.09496

Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2401.09496

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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