Améliorer les prévisions de temps d'exécution dans Amazon Redshift
Une nouvelle méthode améliore la précision et la rapidité des prédictions du temps d'exécution des requêtes.
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Table des matières
- Pourquoi la prédiction du temps d'exécution est importante
- Défis actuels dans la prédiction
- Présentation du prédicteur de phase
- Comment fonctionne le prédicteur de phase
- Évaluation expérimentale
- Comparaison des performances
- Précision du prédicteur de phase
- Latence d'inférence et utilisation de la mémoire
- Conclusion
- Directions futures
- Source originale
Prédire le temps qu'un requête de base de données va prendre pour s'exécuter est super important. Des prédictions rapides et précises peuvent aider à gérer les charges de travail dans les bases de données cloud, ce qui permet de faire tourner les choses sans accroc. Amazon Redshift est un de ces entrepôts de données cloud qui compte sur ces prédictions. Mais, pas mal de méthodes existantes pour prédire les temps d'exécution des requêtes rencontrent souvent des problèmes, comme des performances lentes, des inexactitudes et des galères quand de nouveaux types de requêtes ou données apparaissent.
Dans cet article, on vous présente une nouvelle méthode appelée le prédicteur de phase, conçue spécifiquement pour Amazon Redshift. Ce prédicteur vise à améliorer à la fois la précision et la rapidité des prédictions de temps d'exécution en utilisant une hiérarchie de différents modèles. Comme ça, il peut mieux gérer les besoins uniques et défis de Redshift.
Pourquoi la prédiction du temps d'exécution est importante
Quand une base de données reçoit une requête d'un utilisateur, elle doit d'abord l'analyser et créer un plan d'exécution. Ce plan décrit comment la requête va être exécutée. Le prédicteur de temps d'exécution donne ensuite une estimation du temps que ce plan prendra. Cette estimation est cruciale pour plusieurs raisons :
Gestion de la charge de travail : La base de données peut gérer efficacement comment les ressources sont allouées aux différentes requêtes, en s'assurant que les requêtes rapides sont prioritaires par rapport aux plus longues.
Allocation des ressources : Prédire le temps d'exécution aide à décider combien de ressources (comme la puissance de calcul ou la mémoire) doivent être allouées pour chaque requête.
Expérience utilisateur : En gérant la charge de travail de manière efficace, les utilisateurs bénéficient de réponses plus rapides aux requêtes et d'un meilleur service global.
Si les prédictions de temps d'exécution sont fausses, cela peut provoquer des retards et une mauvaise expérience. Par exemple, mettre une requête longue dans une file de requêtes rapides peut bloquer les requêtes plus rapides, entraînant des temps d'attente.
Défis actuels dans la prédiction
Beaucoup de méthodes existantes, y compris celle utilisée dans Amazon Redshift appelée AutoWLM, rencontrent plusieurs problèmes :
Problèmes de démarrage à froid : Quand de nouvelles requêtes ou données arrivent, ces méthodes peuvent avoir du mal à fournir des prédictions précises jusqu'à ce qu'elles aient assez de données pour apprendre.
Prédictions inexactes : Les prédictions peuvent être erronées, entraînant une allocation inefficace des ressources.
Performances lentes : Certains modèles de prédiction avancés mettent trop de temps à calculer les prédictions, ce qui peut ralentir tout le processus.
Ces défis soulignent le besoin d'une meilleure solution pour la prédiction du temps d'exécution.
Présentation du prédicteur de phase
Le prédicteur de phase adopte une nouvelle approche en utilisant plusieurs couches de méthodes de prédiction. Il a trois parties principales :
Cache de temps d'exécution : Cette partie se souvient des temps d'exécution des requêtes récemment exécutées. Si une requête a déjà été exécutée, elle retourne rapidement le temps d'exécution de la mémoire.
Modèle local : Si une requête n'est pas trouvée dans le cache, ce modèle léger fait des prédictions basées sur l'instance de base de données actuelle. Il utilise une méthode qui estime l'incertitude, ce qui aide à évaluer la précision de ses prédictions.
Modèle global : Si le modèle local n'est pas sûr de sa prédiction, le prédicteur se tourne vers ce modèle plus complexe. Entraîné sur des données de diverses instances de base de données, ce modèle peut fournir des prédictions fiables même pour des requêtes inconnues.
En utilisant ces couches, le prédicteur de phase vise à réaliser des prédictions rapides tout en maintenant une grande précision.
Comment fonctionne le prédicteur de phase
Le processus pour le prédicteur de phase commence quand une nouvelle requête est reçue. Voici comment il opère étape par étape :
Vérification du cache : Le prédicteur vérifie d'abord si le temps d'exécution de la requête entrante est déjà dans le cache de temps d'exécution. Si c'est le cas, il retourne ce temps immédiatement.
Prédiction locale : Si la requête n'est pas dans le cache, il utilise le modèle local pour faire une prédiction basée sur des similitudes avec des requêtes passées et leurs temps d'exécution.
Prédiction globale : Si le modèle local n'est pas sûr de sa prédiction, il utilise le modèle global pour une analyse plus détaillée. Ce modèle prend en compte la structure de la requête et utilise un ensemble de données plus large pour l'entraînement, ce qui aide à améliorer ses prédictions.
Apprentissage : Après l'exécution d'une requête, son temps d'exécution est ajouté à la fois dans le cache et dans l'ensemble d'apprentissage du modèle local, ce qui lui permet d'apprendre de nouvelles informations.
En utilisant cette stratégie, le prédicteur de phase peut fournir des estimations précises du temps d'exécution rapidement.
Évaluation expérimentale
Pour voir à quel point le prédicteur de phase fonctionne par rapport au prédicteur AutoWLM précédent, des tests approfondis ont été réalisés. Voici un résumé des résultats :
Comparaison des performances
Le prédicteur de phase a surpassé de manière significative le prédicteur AutoWLM. Pendant les tests, il a réalisé des améliorations notables dans les prédictions de temps d'exécution, ce qui a conduit à des temps de réponse plus rapides aux requêtes. Cela était particulièrement évident dans les cas où de nombreuses requêtes avaient déjà été exécutées.
Précision du prédicteur de phase
La précision du prédicteur de phase s'est révélée bien plus élevée que celle du prédicteur AutoWLM. Il a fourni des estimations plus précises en moyenne, ce qui est crucial pour gérer efficacement la charge de travail et les ressources.
Latence d'inférence et utilisation de la mémoire
Bien que le prédicteur de phase ait légèrement plus de besoins en mémoire et en calcul que le prédicteur AutoWLM, il reste suffisamment efficace pour un usage pratique. Ses couches de modèles aident à s'assurer que la plupart des prédictions peuvent être faites avec des délais minimaux.
Conclusion
En conclusion, le prédicteur de phase offre une nouvelle approche prometteuse pour la prédiction du temps d'exécution dans Amazon Redshift. En incorporant plusieurs couches de prédiction et en s'appuyant sur les caractéristiques de la charge de travail, il améliore à la fois la vitesse et la précision. Les améliorations observées par rapport aux méthodes précédentes soulignent son potentiel pour optimiser les performances des bases de données cloud et garantir une meilleure expérience pour les utilisateurs.
Directions futures
Le développement du prédicteur de phase a ouvert plusieurs pistes pour des recherches futures. Voici quelques domaines qui pourraient être explorés :
Intégration dans d'autres tâches : Les techniques utilisées dans le prédicteur de phase pourraient être appliquées à d'autres aspects de la gestion des bases de données, comme l'optimisation des ressources et la planification des requêtes.
Répondre à des questions hypothétiques : Les méthodes pourraient aussi aider dans des scénarios où les utilisateurs posent des questions "et si" sur la performance des bases de données sous diverses conditions.
Modèles hiérarchiques : L'idée d'utiliser des modèles en couches peut être étendue à d'autres domaines dans les bases de données, permettant des solutions plus sophistiquées qui restent rapides et efficaces.
Prendre en compte des facteurs environnementaux : Incorporer des détails sur l'environnement de base de données actuel, comme les charges système et les états de cache, pourrait encore améliorer la précision des prédictions.
En poursuivant ces directions, les développements futurs peuvent continuer à améliorer l'efficacité des prédictions du temps d'exécution et optimiser les performances globales des bases de données cloud.
Titre: Stage: Query Execution Time Prediction in Amazon Redshift
Résumé: Query performance (e.g., execution time) prediction is a critical component of modern DBMSes. As a pioneering cloud data warehouse, Amazon Redshift relies on an accurate execution time prediction for many downstream tasks, ranging from high-level optimizations, such as automatically creating materialized views, to low-level tasks on the critical path of query execution, such as admission, scheduling, and execution resource control. Unfortunately, many existing execution time prediction techniques, including those used in Redshift, suffer from cold start issues, inaccurate estimation, and are not robust against workload/data changes. In this paper, we propose a novel hierarchical execution time predictor: the Stage predictor. The Stage predictor is designed to leverage the unique characteristics and challenges faced by Redshift. The Stage predictor consists of three model states: an execution time cache, a lightweight local model optimized for a specific DB instance with uncertainty measurement, and a complex global model that is transferable across all instances in Redshift. We design a systematic approach to use these models that best leverages optimality (cache), instance-optimization (local model), and transferable knowledge about Redshift (global model). Experimentally, we show that the Stage predictor makes more accurate and robust predictions while maintaining a practical inference latency and memory overhead. Overall, the Stage predictor can improve the average query execution latency by $20\%$ on these instances compared to the prior query performance predictor in Redshift.
Auteurs: Ziniu Wu, Ryan Marcus, Zhengchun Liu, Parimarjan Negi, Vikram Nathan, Pascal Pfeil, Gaurav Saxena, Mohammad Rahman, Balakrishnan Narayanaswamy, Tim Kraska
Dernière mise à jour: 2024-03-04 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2403.02286
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2403.02286
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/4.0/
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