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Faire avancer l'analyse géospatial avec des modèles de base

Cette étude explore le potentiel des modèles de fond pour l'analyse des données satellites.

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Modèles géospatiaux : LesModèles géospatiaux : Lesprochaines étapesdans l'analyse des données satellites.Examen du futur des modèles de base
Table des matières

Alors que l'intelligence artificielle (IA) continue de se développer, le besoin de meilleurs modèles pour analyser d'énormes quantités de données, comme les images des satellites, devient essentiel. Les modèles traditionnels sont souvent limités dans ce qu'ils peuvent faire et nécessitent beaucoup de données étiquetées pour fonctionner efficacement, ce qui peut être coûteux et long à rassembler. En revanche, les nouveaux modèles appelés Foundation Models (FMs) peuvent apprendre à partir de grandes quantités de données non étiquetées disponibles sur Internet. Ces modèles ont montré un grand potentiel dans diverses tâches avec moins de réglages nécessaires.

Dans le monde des applications géospatiales, l'utilisation des FMs en est encore aux débuts. Beaucoup des modèles existants sont plus petits et pas aussi performants à cause de la puissance de calcul élevée nécessaire pour entraîner des modèles plus grands. Cependant, les satellites génèrent maintenant une énorme quantité de données chaque jour. Cela représente une occasion unique de développer et d'entraîner de plus grands FMs qui peuvent mieux analyser ces informations.

Le défi avec les modèles actuels

Les modèles actuels conçus pour analyser les images des satellites font souvent face à plusieurs problèmes. Ils sont généralement adaptés à des tâches spécifiques, ce qui limite leur capacité à généraliser ou à s'adapter à de nouvelles situations. De plus, ils dépendent beaucoup de grands ensembles d'exemples d'entraînement étiquetés. Cette dépendance rend le développement de ces modèles coûteux et peut limiter leur efficacité face à de nouveaux types de données.

Les Foundation Models sont de plus en plus vus comme une solution à ces défis. Ils sont entraînés à l'aide de l'Apprentissage auto-supervisé, ce qui signifie qu'ils apprennent des motifs et des caractéristiques à partir de données sans avoir besoin d'étiquettes. Cela leur permet de s'adapter plus facilement à différentes tâches et nécessite moins de données étiquetées pour l'entraînement.

Malgré leurs avantages, les applications géospatiales ont souvent des modèles plus petits formés avec cette approche. La raison principale est que l'entraînement de FMs plus grands nécessite des ressources de calcul significatives auxquelles de nombreux chercheurs n'ont pas accès.

Avancées dans les Foundation Models

Les progrès récents dans le développement de FMs pour divers domaines, notamment le traitement du langage naturel et la vision par ordinateur, démontrent leur capacité à gérer efficacement de grandes quantités de données. Par exemple, certains modèles ont atteint des tailles allant de centaines de millions à des milliards de paramètres et ont montré des améliorations de précision remarquables dans des tâches comme la classification d'images et la détection d'objets.

Cependant, il y a encore un écart évident quand il s'agit d'appliquer ces grands modèles dans le domaine géospatial. Les tentatives précédentes ont souvent été contraintes à des tailles de modèles plus petites. Cette limitation est due à divers facteurs, y compris le besoin de vastes ressources de calcul et l'expertise nécessaire pour utiliser efficacement le matériel avancé.

Défis de formation

L'entraînement de grands FMs soulève plusieurs préoccupations. La demande de puissance de calcul et de stockage extensifs peut rendre difficile pour de nombreux chercheurs d'expérimenter avec ces modèles. De plus, les méthodes d'entraînement des FMs restent limitées, car la plupart des connaissances sont détenues par quelques organisations disposant d'installations à la pointe de la technologie. Cette situation souligne la nécessité de créer des lignes directrices d'entraînement qui peuvent être partagées avec une communauté plus large.

Objectifs et contributions de l'étude

Cette étude vise à évaluer la performance et les effets de l'entraînement de FMs à l'échelle des milliards en utilisant des ensembles de données géospatiales disponibles publiquement. Le document offre des conseils pratiques sur la façon d'entraîner de grands modèles de paramètres sur des systèmes de calcul haute performance. L'accent est mis sur l'utilisation des stratégies fonctionnelles de PyTorch pour distribuer l'entraînement des modèles. Les contributions clés comprennent :

  1. Un guide complet pour entraîner de grands modèles ViT (Vision Transformer) sur des systèmes HPC.
  2. Des références pour divers tailles de modèles ViT, discutant des coûts computationnels et de communication impliqués dans l'entraînement de FMs pour des applications géospatiales.
  3. Une analyse des goulets d'étranglement rencontrés lors de la distribution de l'entraînement ViT sur des systèmes de calcul avancés.

L'étude met également en lumière les avantages de l'entraînement de modèles à grande échelle pour l'analyse géospatiale, présentant des gains dans des tâches de classification de Télédétection sur trois ensembles de données.

Contexte sur les architectures de modèle

Méthodes traditionnelles

Historiquement, l'analyse des images des satellites a reposé sur des techniques d'apprentissage machine, y compris les réseaux de neurones profonds (DNNs). Ces réseaux peuvent extraire efficacement des caractéristiques des images, permettant ainsi d'améliorer les performances dans des tâches comme la segmentation d'images. Cependant, les approches convolutionnelles traditionnelles ont des limites, principalement en raison de leur incapacité à capturer des interactions à longue portée dans les images qui nécessitent un contexte plus large.

Mécanismes d'attention

Pour remédier à ces limitations, des mécanismes d'attention ont été introduits. L'architecture Transformer, qui utilise l'auto-attention, a gagné en popularité grâce à sa capacité à gérer des types de données et des tâches diverses. Les Vision Transformers (ViTs) appliquent cette approche d'attention uniquement au traitement d'images, et ils se sont révélés très efficaces à mesure que la taille des modèles augmente.

Techniques de pré-entraînement

Apprentissage auto-supervisé

L'apprentissage auto-supervisé (SSL) est crucial pour le succès des FMs. Il permet aux modèles d'apprendre à partir de vastes ensembles de données sans information étiquetée. Contrairement aux tâches nécessitant un étiquetage manuel, le SSL utilise des tâches de substitution pour guider l'apprentissage. Les stratégies SSL populaires comprennent l'apprentissage contrastif, qui se concentre sur la maximisation de la similarité entre différentes vues de la même image.

Foundation Models pour la télédétection

Dans le domaine de la télédétection, le SSL peut aligner des représentations provenant de différents moments ou capteurs capturant le même emplacement. Des efforts récents ont commencé à explorer l'application du SSL pour entraîner de plus grands FMs basés sur des Transformers. Cependant, la plupart des études existantes ont encore reposé sur des modèles plus petits.

Le rôle du calcul haute performance (HPC)

La croissance des charges de travail de télédétection nécessite des capacités de calcul puissantes. Avec l'avènement de systèmes HPC avancés, les chercheurs peuvent tirer parti des stratégies d'optimisation distribuée pour accélérer le temps d'entraînement et améliorer l'efficacité. L'accent mis sur la parallélisation est essentiel pour gérer des modèles dont les exigences en mémoire dépassent celles d'une seule unité de traitement.

Évaluation des Foundation Models

L'évaluation des FMs repose souvent sur leur capacité à extraire des caractéristiques généralisables pour plusieurs tâches en aval. Les méthodes d'évaluation courantes comprennent le réglage fin des modèles pour des tâches spécifiques ou l'utilisation de l'exploration linéaire, où seules quelques couches du modèle sont ajustées pour de nouvelles tâches.

Configuration de l'expérience

Spécifications matérielles

Des expériences ont été menées sur le superordinateur Frontier, qui se compose de puissants CPU et GPU optimisés pour gérer des ensembles de données étendus. L'architecture permet aux chercheurs de repousser les limites des modèles existants et d'explorer l'efficacité de différentes stratégies de parallélisation.

Variantes de modèle

L'étude a examiné divers modèles ViT, y compris des versions plus petites qui tiennent sur un seul GPU et d'autres plus grandes nécessitant plusieurs unités. Chaque variante de modèle a subi un pré-entraînement à l'aide de configurations spécifiques adaptées à leur taille, en mettant l'accent sur l'optimisation des performances tout en gérant les contraintes de ressources.

Stratégie d'évaluation des performances

L'étude visait à mesurer les coûts computationnels et le débit du modèle en images traitées par seconde. Des goulets d'étranglement de performance ont été identifiés lors de l'augmentation de la taille du modèle, en mettant l'accent sur la compréhension de la manière dont différentes stratégies de partitionnement ont impacté les résultats.

Résultats et analyse

Augmentation de la taille du modèle

À mesure que la taille du modèle augmentait, il est devenu évident que l'application était davantage limitée par les coûts de communication que par les processus d'entrée/sortie. Différentes configurations de partitionnement ont été testées pour trouver le bon équilibre entre les Coûts de calcul et de communication, mettant en avant les avantages du partitionnement de modèle par rapport à la simple parallélisation des données.

Optimisations de communication

L'optimisation de la communication lors de l'entraînement a influencé de manière significative le débit. Les stratégies qui permettaient un meilleur chevauchement entre le calcul et la communication ont contribué à améliorer les performances, indiquant que le réglage des méthodes de partitionnement pourrait donner de meilleurs résultats globaux.

Exploration linéaire pour les tâches en aval

Le document a également évalué la performance des modèles ViT pré-entraînés dans des tâches en aval, comme la classification d'images. Les expériences d'exploration linéaire ont montré des améliorations claires de la précision de classification à mesure que la taille du modèle augmentait. Les modèles ont été évalués sur plusieurs ensembles de données, confirmant que les modèles plus grands surpassaient systématiquement leurs homologues plus petits.

Conclusion

L'avenir de l'analyse géospatiale utilisant l'IA et les FMs semble prometteur. L'augmentation des modèles et l'amélioration de leurs méthodologies d'entraînement offrent un chemin vers de meilleures analyses des données satellites. Bien que des défis significatifs demeurent, y compris le besoin de ressources de calcul haute performance plus accessibles, les résultats de cette étude fournissent des conseils essentiels pour les chercheurs cherchant à tirer parti des modèles à grande échelle de manière efficace.

Alors que le domaine continue d'évoluer, de futures recherches peuvent s'étendre à ces résultats en explorant d'autres applications en télédétection et en développant des techniques innovantes pour former des modèles efficacement. Cette étude sert de tremplin pour exploiter le potentiel des FMs pour diverses tâches au-delà de la classification d'images, ouvrant la voie à des outils d'analyse géospatiale plus avancés à l'avenir.

Source originale

Titre: Pretraining Billion-scale Geospatial Foundational Models on Frontier

Résumé: As AI workloads increase in scope, generalization capability becomes challenging for small task-specific models and their demand for large amounts of labeled training samples increases. On the contrary, Foundation Models (FMs) are trained with internet-scale unlabeled data via self-supervised learning and have been shown to adapt to various tasks with minimal fine-tuning. Although large FMs have demonstrated significant impact in natural language processing and computer vision, efforts toward FMs for geospatial applications have been restricted to smaller size models, as pretraining larger models requires very large computing resources equipped with state-of-the-art hardware accelerators. Current satellite constellations collect 100+TBs of data a day, resulting in images that are billions of pixels and multimodal in nature. Such geospatial data poses unique challenges opening up new opportunities to develop FMs. We investigate billion scale FMs and HPC training profiles for geospatial applications by pretraining on publicly available data. We studied from end-to-end the performance and impact in the solution by scaling the model size. Our larger 3B parameter size model achieves up to 30% improvement in top1 scene classification accuracy when comparing a 100M parameter model. Moreover, we detail performance experiments on the Frontier supercomputer, America's first exascale system, where we study different model and data parallel approaches using PyTorch's Fully Sharded Data Parallel library. Specifically, we study variants of the Vision Transformer architecture (ViT), conducting performance analysis for ViT models with size up to 15B parameters. By discussing throughput and performance bottlenecks under different parallelism configurations, we offer insights on how to leverage such leadership-class HPC resources when developing large models for geospatial imagery applications.

Auteurs: Aristeidis Tsaris, Philipe Ambrozio Dias, Abhishek Potnis, Junqi Yin, Feiyi Wang, Dalton Lunga

Dernière mise à jour: 2024-04-17 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://arxiv.org/abs/2404.11706

Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2404.11706

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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