Les principaux défis du budget participatif
Examiner l'impact des parts égales dans le budget participatif.
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Table des matières
Le budget participatif, c'est un moyen pour les citoyens de décider comment seront dépensés les fonds publics. Les gens proposent des Projets qu'ils veulent, et ensuite ils votent pour choisir ceux qui doivent recevoir de l'argent. Cette méthode est souvent perçue comme une amélioration de la démocratie car elle permet aux gens de tous les jours de s'exprimer sur la gestion de leur communauté.
Il existe différentes manières de compter les votes et de sélectionner les projets gagnants. Certaines méthodes se concentrent sur le choix des projets les plus populaires, tandis que d'autres permettent à chaque votant d'avoir un poids égal dans le financement des projets. L'une de ces méthodes s'appelle "parts égales". Ça veut dire que chaque votant a une part égale du budget pour décider comment l'utiliser. Bien que cela semble juste, ça peut parfois mener à choisir des projets plus petits que plus de gens soutiennent au lieu de plus grands projets coûteux qui peuvent aussi être importants.
Quel est le défi ?
Bien que le budget participatif ait gagné en popularité, il y a encore des défis pour mesurer l'impact des projets financés. Beaucoup d'études ont examiné comment le budget participatif affecte divers domaines, comme la santé et l'Éducation, mais il n'y a pas eu assez de recherches sur les résultats réels des projets selon la méthode de vote utilisée.
Cet article vise à s'attaquer à ce problème. Le but est de créer de nouvelles façons d'évaluer l'efficacité des différentes méthodes de vote dans le cadre du budget participatif. Pour ce faire, nous analysons les résultats de vote du monde réel afin de voir les effets positifs et négatifs de l'utilisation des parts égales.
Ce que nous avons trouvé
Après avoir examiné les résultats de 345 élections de budget participatif, nous avons fait des découvertes importantes. Premièrement, utiliser les parts égales peut parfois conduire à perdre des projets d'Infrastructure plus grands et importants. Cela pourrait concerner des choses comme les transports publics ou la durabilité urbaine. Cependant, il y a aussi un côté positif, car les parts égales peuvent mener à plus d'argent dirigé vers des domaines comme la culture, le Bien-être et l'éducation.
Voici quelques points clés :
Perte d'impact dans l'infrastructure : Les parts égales entraînent souvent moins de financement pour les grands projets d'infrastructure. C'est particulièrement vrai si ces projets nécessitent beaucoup d'argent au départ. Les preuves montrent que ces types de projets sont parfois négligés.
Gains dans les projets de bien-être : D'un autre côté, les projets liés au bien-être, à l'éducation et à la culture bénéficient souvent de plus de financement lorsque les parts égales sont utilisées. Cela est dû au fait que les projets plus petits et moins coûteux reçoivent plus de votes lorsqu'il s'agit de répartir les ressources limitées.
Projets uniques : Les parts égales tendent à promouvoir des projets plus uniques dans certains secteurs. Cela veut dire que des types de projets plus divers peuvent être financés plutôt que seulement les plus populaires.
Représentation des projets : Bien que l'utilisation des parts égales donne plus de représentation aux petits projets, cela peut réduire le financement pour les projets plus grands et nécessaires. Cela signifie qu'un équilibre est nécessaire pour s'assurer que des projets significatifs reçoivent aussi de l'attention.
Études de cas réelles : Nous avons examiné deux cas réels de budget participatif : le projet City Idea à Aarau, en Suisse, et le projet Green Million à Wieliczka, en Pologne. Dans les deux cas, l'utilisation des parts égales a donné des résultats différents des méthodes traditionnelles, mettant en lumière le potentiel de récupération d'impact dans certains domaines.
Mesurer l'impact et la nouveauté
Mesurer la performance des différents projets après leur financement est compliqué. Différentes personnes peuvent voir l'"impact" d'un projet de différentes manières selon leurs intérêts. Par exemple, un nouveau terrain de jeux peut être considéré comme un excellent ajout à une communauté par des familles avec enfants, mais cela pourrait ne pas avoir la même importance pour d'autres parties de la population.
Pour mieux comprendre ces différences, nous avons créé un nouveau cadre qui examine plusieurs aspects des projets financés par le biais du budget participatif :
- Domaines d'impact : Ce sont des catégories sous lesquelles les projets peuvent tomber, comme l'éducation, la santé ou les transports publics.
- Métriques : Nous avons établi des façons de mesurer la performance des projets, y compris la part du budget, la représentation du projet et la représentation des coûts.
En évaluant tout cela, nous avons découvert quels types de projets étaient favorisés et comment cela s'aligne avec les besoins de la communauté.
Les résultats de notre analyse
Lorsque nous avons analysé les données des élections de budget participatif, nous avons remarqué des schémas distincts basés sur le coût et le type de projet. Les résultats ont montré que :
Projets plus grands vs. petits projets : Les parts égales ont tendance à favoriser les petits projets peu coûteux, ce qui a souvent conduit à sacrifier des projets d'infrastructure plus grands. Par exemple, les projets de transports publics étaient souvent sous-financés, tandis que les petits projets communautaires recevaient plus de soutien.
Représentation diversifiée : Les parts égales ont amélioré la diversité des projets financés, ce qui signifie que les différents besoins de la communauté étaient mieux pris en compte. Cependant, cela signifiait aussi que certains projets d'infrastructure essentiels étaient négligés.
Impact vs. nouveauté : Bien qu'il y ait eu une perte d'impact dans certains domaines de projet, il y avait un gain de nouveauté dans d'autres. Cela veut dire qu'utiliser les parts égales peut mener à un financement de projets plus uniques, mais au détriment de plus grands projets ayant un impact plus significatif.
Études de cas : City Idea et Green Million
Dans le projet City Idea à Aarau, de nombreux projets destinés à améliorer le bien-être communautaire et le verdissement urbain ont reçu un financement par le biais des parts égales. Cependant, les projets axés sur l'éducation ont connu une perte de financement significative, indiquant que les coûts spécifiques des projets affectent également le soutien qu'ils peuvent recueillir via les parts égales.
Dans le projet Green Million à Wieliczka, l'approche adoptée était clairement différente. Ce projet était spécifiquement axé sur des initiatives éco-responsables, et il a montré que les projets liés à la protection de l'environnement s'en sortaient mieux que prévu avec les parts égales.
Risques et solutions
Une des grandes préoccupations soulevées par les résultats est le risque que des projets de durabilité importants puissent être désavantagés lorsqu'on utilise des parts égales. Si ces projets sont intrinsèquement plus chers, ils pourraient ne pas obtenir le financement et l'attention nécessaires, ce qui peut entraîner des lacunes significatives dans l'infrastructure communautaire.
Pour atténuer ces risques, il est important de concevoir soigneusement les campagnes de budget participatif. Décomposer les grands projets en portions plus petites et gérables pourrait aider à garantir que ces besoins d'infrastructure vitaux soient satisfaits tout en impliquant plus efficacement la communauté. Par exemple, au lieu d'essayer de financer un projet de transport public coûteux d'un coup, une série de projets plus petits pourrait être proposée pour créer collectivement un impact.
Conclusion
Le budget participatif peut offrir un moyen plus juste et plus démocratique d'allouer des fonds publics, mais il n'est pas sans défis. La méthode des parts égales présente à la fois des opportunités et des limites sur la façon dont les projets sont financés. Nos découvertes indiquent qu'il est nécessaire de continuer à examiner et à affiner ces processus - en veillant à ce que tous les besoins de la communauté soient satisfaits tout en permettant à des voix diverses de s'exprimer.
Pour les citoyens, cela signifie plus d'implication dans la façon de façonner l'avenir de leurs communautés grâce à des décisions éclairées sur la façon dont l'argent public est dépensé. Pour les décideurs, cela peut guider la conception des campagnes de budget participatif qui privilégient non seulement l'équité mais s'efforcent également de répondre aux besoins d'infrastructure vitaux des communautés.
Finalement, en comprenant les avantages et les inconvénients des différentes méthodes de vote, nous pouvons améliorer les pratiques de budget participatif et garantir que le processus reste efficace, inclusif et réellement représentatif des souhaits du peuple.
Titre: Fair Voting Outcomes with Impact and Novelty Compromises? Unraveling Biases in Electing Participatory Budgeting Winners
Résumé: Participatory budgeting, as a paradigm for democratic innovations, engages citizens in the distribution of a public budget to projects, which they propose and vote for implementation. So far, voting algorithms have been proposed and studied in social choice literature to elect projects that are popular, while others prioritize on a proportional representation of voters' preferences, for instance, the rule of equal shares. However, the anticipated impact and novelty in the broader society by the winning projects, as selected by different algorithms, remains totally under-explored, lacking both a universal theory of impact for voting and a rigorous unifying framework for impact and novelty assessments. This paper tackles this grand challenge towards new axiomatic foundations for designing effective and fair voting methods. This is via new and striking insights derived from a large-scale analysis of biases over 345 real-world voting outcomes, characterized for the first time by a novel portfolio of impact and novelty metrics. We find strong causal evidence that equal shares comes with impact loss in several infrastructural projects of different cost levels that have been so far over-represented. However, it also comes with a novel, yet over-represented, impact gain in welfare, education and culture. We discuss broader implications of these results and how impact loss can be mitigated at the stage of campaign design and project ideation.
Auteurs: Sajan Maharjan, Srijoni Majumdar, Evangelos Pournaras
Dernière mise à jour: 2024-10-29 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2405.05085
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2405.05085
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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