Apprendre sans changement : Perspectives des modèles d'IA
Examiner comment l'IA peut apprendre de nouvelles tâches sans changer sa structure.
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Table des matières
- Apprentissage dans les Réseaux de Neurones Artificiels
- Recherches Précédentes en Neurosciences
- Tester la Flexibilité des Grands Modèles de Langage
- Résultats des Expériences
- La Compréhension des Structures par le Modèle
- Liens entre l'Intelligence Artificielle et le Cerveau Humain
- Conclusion
- Source originale
Le cerveau humain peut Apprendre et s'adapter à de nouvelles situations en utilisant ce qu'il a appris dans le passé. Un bon exemple, c'est faire du vélo. Ça demande pas mal de pratique pour maîtriser ce truc, mais quelqu'un qui a de l'expérience en skateboard pourrait apprendre à faire du vélo rapidement. C'est parce qu'il peut utiliser son équilibre et sa coordination, acquis en skateboard, pour l'aider à faire du vélo. Cette capacité à appliquer des connaissances passées à de nouvelles situations soulève une question importante : jusqu’où un système d'apprentissage peut-il utiliser ce qu'il sait déjà ? Peut-il réaliser des tâches complexes juste avec ce qu'il sait, sans changer sa structure ?
Chez les humains, la capacité à changer et s'adapter dans le cerveau est appelée plasticité neuronale. En intelligence artificielle, surtout dans des modèles appelés Réseaux de neurones artificiels, ce changement correspond à l'ajustement des poids ou paramètres dans le modèle. Cet article examine comment les réseaux de neurones artificiels peuvent apprendre sans avoir besoin de changer leur structure interne.
Apprentissage dans les Réseaux de Neurones Artificiels
Des études récentes montrent que des réseaux de neurones artificiels avancés, surtout les grands modèles de langage (LLMs), peuvent apprendre de nouvelles tâches juste en regardant quelques exemples. Cette capacité, appelée apprentissage contextuel, suggère que ces systèmes pré-entraînés peuvent accomplir de nouvelles tâches en utilisant ce qu'ils savent déjà sans avoir besoin d’adapter leur structure interne.
L'Apprentissage Statistique est une méthode utilisée pour mesurer à quel point les gens peuvent reconnaître des motifs dans de nouvelles données. Cette méthode nécessite souvent la plasticité cérébrale. On va jeter un œil à deux tâches d'apprentissage statistique : l'Apprentissage de Grammaire Artificielle (AGL) et la Tâche de Temps de Réaction en Série (SRTT). L'AGL implique d'apprendre des règles sur des séquences, tandis que la SRTT mesure à quelle vitesse une personne peut réagir à une série de stimuli.
Bien que ces tâches soient différentes des données de langage naturel que traitent habituellement les LLMs, des études montrent que les LLMs peuvent apprendre à reconnaître de nouveaux motifs statistiques sans changer leur structure interne.
Recherches Précédentes en Neurosciences
Certaines études en neurosciences vont dans ce sens mais impliquent souvent des conditions plus spécifiques ou des adaptations limitées. Certains modèles de l'hippocampe montrent qu'ils peuvent généraliser des motifs appris à partir d'exemples sans formation supplémentaire. Ces modèles nécessitent un entraînement spécial et des contextes spécifiques qui ressemblent étroitement à ce qu'ils ont déjà appris.
En revanche, nos résultats montrent que les LLMs disponibles sur le marché, entraînés sur de grandes quantités de langage naturel, peuvent généraliser des motifs complexes sans aucune forme d'adaptation. Cela suggère de nouvelles idées sur le fonctionnement de l'apprentissage dans le cerveau et montre comment les avancées en intelligence artificielle peuvent nous aider à mieux comprendre des concepts fondamentaux en sciences cognitives.
Tester la Flexibilité des Grands Modèles de Langage
Nos expériences se concentrent sur le modèle Mistral, un bon exemple d'un grand modèle de langage, pour voir à quel point il peut apprendre de nouvelles structures sans changer son installation interne. On a mis en place les tâches AGL et SRTT pour que le modèle apprenne à partir d'exemples.
On ne fait aucun ajustement aux paramètres du modèle pendant nos tests. Au lieu de ça, on fournit de nouvelles entrées étape par étape, ce qui nous permet de voir à quel point le modèle peut apprendre les structures impliquées dans ces tâches.
Comme dans les expériences classiques mesurant la vitesse d'apprentissage, on a divisé notre expérience en trois parties : une de référence avec des séquences aléatoires, une partie structurée avec des séquences suivant certaines règles, et une partie après l'apprentissage avec plus de séquences aléatoires. On veut montrer l'apprentissage en comparant la performance du modèle dans la partie structurée à la référence.
Pour s'assurer que nos résultats sont fiables, on a répété l'expérience avec différents ensembles de vocabulaire et de séquences.
Résultats des Expériences
Les résultats soulignent la capacité du modèle à prédire des résultats plus précisément dans la partie structurée par rapport à la référence. On voit un schéma d'amélioration clair, montrant que le modèle peut apprendre des séquences structurées.
Un autre argument potentiel pourrait être que le modèle se contente de mémoriser des séquences. Pour vérifier ça, on a fait d'autres expériences en excluant les séquences dupliquées. Même sans répétitions, le modèle a montré qu'il apprend toujours dans la partie structurée, ce qui suggère qu'il capte la structure sous-jacente plutôt que de simplement mémoriser des séquences spécifiques.
Ensuite, on a changé le vocabulaire au milieu de l'entrée. Ça veut dire qu'on a utilisé des mots différents qui suivaient toujours la même structure. Le modèle s'est rapidement adapté à ce changement, indiquant qu'il comprend les règles régissant les séquences, pas seulement les mots utilisés.
On a aussi testé si le modèle apprend à partir de séquences aléatoires au début de l'expérience. Nos résultats montrent qu'avoir une longue base de séquences aléatoires rend l'apprentissage plus difficile. Toutefois, même quand on ajuste la longueur de la phase aléatoire, le modèle continue d'apprendre rapidement après le changement de vocabulaire.
La Compréhension des Structures par le Modèle
Une caractéristique clé de l'AGL et de la SRTT est que le modèle peut faire différents choix à divers points. Notre analyse montre que le modèle attribue des probabilités aux mots suivants possibles selon les règles des structures qu'il est en train d'apprendre. Ça soutient l'idée que le modèle capte les véritables motifs des séquences plutôt que des associations aléatoires.
Notre approche met en avant la capacité du modèle à apprendre des tâches différentes de ses données d'entraînement initiales sans nécessiter d'ajustements supplémentaires. Des études précédentes exigeaient souvent un ajustement fin, ce qui implique de modifier le modèle pour apprendre de nouvelles tâches. Notre travail démontre à quel point les systèmes d'apprentissage pré-entraînés peuvent généraliser leurs connaissances à des tâches entièrement nouvelles sans aucun ajustement.
Liens entre l'Intelligence Artificielle et le Cerveau Humain
Il y a une similitude croissante entre la façon dont le cerveau humain représente le langage et comment les LLMs font de même. Ça suggère que les deux systèmes pourraient réagir de manière similaire dans des tâches d'apprentissage. Les résultats de notre recherche suggèrent que la représentation riche générée par les LLMs peut les aider à s’adapter à de nouvelles situations sans nécessiter d’entraînement spécifique.
Cet article propose que peut-être le cerveau repose plus sur des calculs qu'on ne le pensait auparavant. Ça suggère que certaines tâches complexes peuvent être réalisées en utilisant des connaissances existantes plutôt qu'en ayant besoin de changer la configuration du réseau. Cela remet en question la vision traditionnelle de la façon dont l'information est traitée dans le cerveau.
Conclusion
Notre étude montre que les systèmes d'IA pré-entraînés ont une capacité fascinante à apprendre et à généraliser des motifs complexes bien au-delà de ce pour quoi ils ont été initialement entraînés. On pense que ça offre des perspectives précieuses non seulement sur l'intelligence artificielle, mais aussi sur nos propres processus cognitifs.
La capacité de ces modèles à apprendre sans nécessiter d'ajustements ouvre des possibilités pour de futures recherches sur le fonctionnement de l'apprentissage et de la plasticité dans des situations réelles. Les résultats suggèrent que les modèles d'apprentissage profond peuvent fournir des aperçus significatifs sur des idées importantes en sciences cognitives et en neurosciences, menant à une compréhension plus profonde des systèmes d'apprentissage humains et artificiels.
Titre: Computation or Weight Adaptation? Rethinking the Role of Plasticity in Learning
Résumé: The human brain is an adaptive learning system that can generalize to new tasks and unfamiliar environments. The traditional view is that such adaptive behavior requires a structural change of the learning system (e.g., via neural plasticity). In this work, we use artificial neural networks, specifically large language models (LLMs), to challenge the traditional view about the role of plasticity in learning and suggest that such an adaptive behavior can be achieved solely through computation if the learning system is suffciently trained. We focus on statistical learning paradigms. These require identifying underlying regularities in seemingly arbitrary word sequences and are largely considered to require neural plasticity. LLMs can capture arbitrary structures without weight adaptation despite the divergence from their natural language training data. Our work provides novel insights into the role of plasticity in learning, showing that suffciently trained learning systems are highly flexible, adapting to new tasks and environments solely through computation, much more than previously acknowledged. Furthermore, our work opens the door for future research to use deep learning models to conjure hypotheses about the brain.
Auteurs: Gili Lior, Y. Shalev, G. Stanovsky, A. Goldstein
Dernière mise à jour: 2024-08-04 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.03.07.583890
Source PDF: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.03.07.583890.full.pdf
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/
Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.
Merci à biorxiv pour l'utilisation de son interopérabilité en libre accès.