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Améliorer les modèles de langue avec des ordinateurs différentiables

De nouvelles méthodes visent à améliorer les compétences en raisonnement des modèles de langage.

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Les modèles de langage sont des programmes capables de comprendre et de générer du langage humain. Ils sont utilisés pour plein de tâches, comme répondre à des questions, créer des textes ou traduire des langues. Cependant, ces modèles ont des difficultés avec les tâches qui nécessitent du raisonnement et de la planification. Beaucoup de ces tâches sont basées sur des algorithmes, qui sont des ensembles d'étapes pour résoudre un problème. Pour qu'un modèle puisse résoudre ces tâches efficacement, il a besoin de vraiment comprendre les algorithmes, pas juste de prendre des raccourcis.

Problèmes avec les modèles de langage actuels

Les grands modèles de langage actuels, comme GPT, ont du mal à effectuer des tâches algorithmiques pour plusieurs raisons. D'abord, la façon dont ils sont entraînés ne les aide pas à bien apprendre ces algorithmes. Le processus d'entraînement s'appuie souvent sur des modèles statistiques plutôt que sur la logique sous-jacente d'une tâche. Ça veut dire qu'ils peuvent apprendre à imiter des solutions sans vraiment saisir comment les créer de zéro.

Une autre limitation est liée à la structure des modèles eux-mêmes. L'architecture qui sous-tend ces modèles de langage ne peut pas exprimer tous les algorithmes possibles. Ça veut dire que même s'ils voient le bon programme, ils ne peuvent pas toujours le recréer avec précision.

Une nouvelle approche : augmenter les modèles de langage

Pour s'attaquer à ces problèmes, les chercheurs proposent une nouvelle méthode qui ajoute plus de capacités aux modèles de langage. Ça se fait en intégrant un ensemble de fonctions de base et des programmes plus avancés dans ces modèles. L'idée, c'est de leur fournir une bibliothèque d'algorithmes existants et de fonctionnalités qu'ils peuvent utiliser. En faisant ça, un modèle n'aura pas à tout apprendre de zéro ; au lieu de ça, il pourra s'appuyer sur des programmes déjà faits pour des tâches courantes.

Construire un ordinateur différentiable

Un pas important dans cette approche est de créer un ordinateur différentiable. Cet ordinateur est composé de plusieurs composants, comme la mémoire et des registres, qui aident le modèle de langage à résoudre des problèmes. Cet ordinateur peut exécuter des instructions simples, ce qui aide à réaliser des tâches nécessitant du raisonnement.

L'aspect clé de cet ordinateur, c'est qu'il peut non seulement effectuer des opérations, mais aussi apprendre à adapter et utiliser ces opérations efficacement. Cette adaptabilité est cruciale quand les modèles doivent travailler sur diverses tâches, en changeant leurs méthodes au besoin en fonction du problème présenté.

Mémoire et registres différentiables

L'ordinateur différentiable utilise une mémoire et des registres spéciaux pour fonctionner. La mémoire est l'endroit où l'information est stockée, tandis que les registres contiennent des valeurs sur lesquelles on travaille actuellement. Ces deux composants sont essentiels pour que l'ordinateur exécute des algorithmes efficacement et réalise différentes tâches. En rendant ces composants différentiables, on peut les ajuster pendant l'entraînement, permettant au modèle d'améliorer ses performances au fil du temps.

Comment fonctionne la compilation différentiable

Le processus d'interface entre les programmes et le modèle de langage s'appelle la compilation différentiable. Cette méthode garantit que le modèle peut passer entre un comportement de programmation classique et utiliser des instructions de bas niveau quand c'est nécessaire. En faisant cela, le modèle devient plus polyvalent et peut gérer une variété de tâches de manière efficace.

Interaction entre programmes et modèles de langage

Quand on intègre ces programmes compilés dans le modèle de langage, ça aide à améliorer sa capacité à s'attaquer à des problèmes algorithmiques. Le modèle utilise les instructions des programmes compilés pour former ses propres méthodes de résolution de problèmes. Par exemple, si le modèle doit trier une liste de nombres, il peut utiliser un algorithme de tri pré-défini au lieu d'essayer d'en créer un sur le moment.

S'attaquer au problème de parsing/sélection

Un défi persistant est connu sous le nom de problème de parsing/sélection. Ce problème survient quand un modèle doit interpréter une entrée en langage naturel et décider quel programme ou fonction utiliser en réponse. Même si le bon programme existe dans la bibliothèque du modèle, il doit être sélectionné en fonction du contexte de l'entrée.

Expériences avec des petits modèles

Pour tester l'efficacité de cette nouvelle approche, des modèles plus petits avec moins de paramètres ont été utilisés. Ces modèles ont été entraînés pour réaliser des tâches comme des calculs basiques et des fonctions plus complexes, comme le calcul des nombres de Fibonacci. Les résultats ont montré que, bien que les petits modèles puissent utiliser efficacement une calculatrice pour des tâches simples, ils ont du mal avec des calculs plus profonds.

Implications de la profondeur computationnelle sur l'apprentissage

Une découverte importante de ces expériences est liée à la profondeur de calcul. Quand les tâches nécessitent plusieurs étapes ou un raisonnement plus profond, les modèles ont plus de mal à apprendre à les réaliser correctement. Ça donne des pistes sur les limites que peuvent avoir les modèles face à des tâches algorithmiques plus complexes.

Le rôle des tables de recherche

Une autre méthode intégrée pour aider à l'apprentissage est l'utilisation de tables de recherche. Ces tables stockent les réponses à des problèmes courants, permettant aux modèles de récupérer des résultats rapidement au lieu de devoir tout calculer de zéro. Les tables de recherche simplifient le processus d'apprentissage et aident à obtenir une meilleure précision.

La promesse des circuits différentiables

En plus des tables de recherche, une autre approche consiste à utiliser des circuits différentiables. Ces circuits sont conçus pour effectuer des opérations basiques de manière à être efficaces en mémoire et peuvent se généraliser à un éventail de tâches. En définissant ces circuits comme différentiables, ils permettent au modèle de langage de s'adapter et d'apprendre avec le temps tout en minimisant les besoins de stockage.

Conclusion : L'avenir des modèles de langage

La combinaison de ces diverses techniques vise à renforcer significativement les capacités de raisonnement des modèles de langage. En fournissant une bibliothèque d'algorithmes et en construisant un ordinateur différentiable, il devient possible pour ces modèles de gérer des tâches plus complexes efficacement. La recherche continue et l'expérimentation dans ce domaine promettent beaucoup pour faire avancer les capacités de l'IA et rendre les modèles de langage plus utiles dans des applications pratiques.

Source originale

Titre: Algorithmic Language Models with Neurally Compiled Libraries

Résumé: Important tasks such as reasoning and planning are fundamentally algorithmic, meaning that solving them robustly requires acquiring true reasoning or planning algorithms, rather than shortcuts. Large Language Models lack true algorithmic ability primarily because of the limitations of neural network optimization algorithms, their optimization data and optimization objective, but also due to architectural inexpressivity. To solve this, our paper proposes augmenting LLMs with a library of fundamental operations and sophisticated differentiable programs, so that common algorithms do not need to be learned from scratch. We add memory, registers, basic operations, and adaptive recurrence to a transformer architecture built on LLaMA3. Then, we define a method for directly compiling algorithms into a differentiable starting library, which is used natively and propagates gradients for optimization. In this preliminary study, we explore the feasability of augmenting LLaMA3 with a differentiable computer, for instance by fine-tuning small transformers on simple algorithmic tasks with variable computational depth.

Auteurs: Lucas Saldyt, Subbarao Kambhampati

Dernière mise à jour: 2024-07-05 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://arxiv.org/abs/2407.04899

Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2407.04899

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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