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# Informatique# Calcul et langage# Intelligence artificielle

Exploiter les LLM pour les langues à faibles ressources

Utiliser des modèles de langue pour améliorer des tâches dans des langues sous-représentées grâce à la génération de données.

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Les grands modèles de langage (LLMs) sont des outils puissants capables de générer du texte. Cet article parle de comment on peut utiliser ces modèles pour nous aider avec des tâches linguistiques où il n'y a pas beaucoup de données disponibles dans certaines langues. En utilisant les LLMs, on peut créer des données utiles qui améliorent les performances lorsqu'on travaille avec des langues qui ne sont peut-être pas aussi bien fournies.

Le défi des langues peu ressources

Quand on travaille avec des langues qui ont moins de ressources, c'est parfois galère d'obtenir assez de Données étiquetées pour entraîner des modèles. Les données étiquetées, c'est celles qui ont été marquées ou annotées pour montrer ce qu'elles représentent. Beaucoup de modèles existants sont entraînés sur une grosse quantité de données en langues comme l'anglais, mais galèrent dès qu'il s'agit d'autres langues.

En utilisant un modèle enseignant entraîné sur les données disponibles, on peut sélectionner les meilleures sorties du LLM. Le modèle enseignant peut fournir un moyen d'étiqueter les sorties générées, ce qui aide à choisir les plus efficaces.

Génération de données spécifiques à la tâche

Pour créer les données dont on a besoin, on peut demander au LLM de générer du texte qui est pertinent pour des tâches spécifiques. Par exemple, si on veut des données pour une analyse de sentiment ou des tâches d'inférence en langage naturel, on peut guider le LLM à générer du texte en lien avec ces tâches.

On traduit aussi les données générées dans la langue cible pour les rendre plus adaptées à la tâche qu'on aborde. Cette étape de traduction est cruciale pour garantir que les données sont pertinentes pour ce qu'on veut accomplir.

Stratégies de sélection des données

Utiliser toutes les données générées peut être inefficace et pas toujours efficace. Pour améliorer cela, on propose différentes stratégies de sélection des données. Ces stratégies aident à filtrer les données moins utiles et à se concentrer sur les instances qui sont plus susceptibles d'aider le modèle à mieux apprendre.

On peut utiliser des approches comme la sélection aléatoire, choisir les meilleures sorties basées sur les prédictions du modèle enseignant, ou viser la diversité dans les sorties sélectionnées. En faisant ça, on s'assure de n'utiliser que les données les plus efficaces tout en économisant sur les coûts d'entraînement.

Formation enseignant-élève

Dans notre approche, on utilise une structure de modèle enseignant-élève. Le modèle enseignant est entraîné sur des données étiquetées et ensuite utilisé pour fournir des étiquettes aux sorties générées par le LLM.

Le modèle élève apprend à la fois des données étiquetées et des données synthétiques fournies par l'enseignant. Cette méthode aide à peaufiner le modèle pour gérer les tâches linguistiques plus efficacement, même quand la langue cible a des ressources limitées.

Pseudolabeling et son importance

Le pseudolabeling, c'est quand on assigne des étiquettes aux données générées basées sur les prédictions du modèle enseignant. C'est important parce que ça nous permet de créer un ensemble d'entraînement plus grand en utilisant des données qui seraient autrement non étiquetées.

On a constaté que l'utilisation d'étiquettes douces-des probabilités pour chaque classe au lieu de catégories fixes-aide le modèle élève à mieux performer. C'est surtout utile quand on gère des étiquettes bruyantes, car ça permet au modèle de généraliser et d'apprendre efficacement à partir de données diverses.

Améliorations de performance

Nos méthodes ont conduit à des augmentations significatives de performance sur diverses tâches. Par exemple, on a observé des améliorations dans l'analyse de sentiment et l'inférence en langage naturel dans différentes langues, y compris l'hindi, le marathi, l'ourdou et le swahili.

Ces gains ont été obtenus sans nécessiter de données étiquetées réelles dans la langue cible, montrant l'efficacité de notre approche.

Explorer différentes tâches

On a appliqué nos méthodes à plusieurs tâches pour voir comment elles performent. L'analyse de sentiment, qui consiste à déterminer le ton émotionnel d'un texte, et l'inférence en langage naturel, où les relations entre les déclarations sont évaluées, étaient notre principal focus.

Pour l'analyse de sentiment, on a utilisé des ensembles de données qui reflètent divers étiquettes émotionnels, comme positif, négatif et neutre. Pour l'inférence en langage naturel, on a travaillé avec des paires de phrases pour déterminer si l'une découle logiquement de l'autre.

Gestion de la diversité des données

La diversité dans les données générées est cruciale pour un entraînement efficace. En utilisant une variété de sorties générées, on peut s'assurer que le modèle apprenne d'un plus large éventail d'exemples.

Nos stratégies de sélection visent également à maintenir cette diversité tout en se concentrant sur des données de haute qualité. Ça aide à préparer le modèle à gérer des tâches réelles où il sera confronté à différents types d'entrées.

Évaluation de la performance du modèle

On a conduit diverses expériences pour évaluer la performance de nos approches. Les résultats ont montré des améliorations constantes sur toutes les tâches, confirmant l'efficacité de nos méthodes de génération et de sélection des données.

On a vu que les modèles entraînés avec une combinaison de données originales et synthétiques performaient mieux que ceux utilisant seulement un type. Ça a mis en évidence l'importance de tirer parti à la fois des sorties générées et des données existantes.

Implications pour les travaux futurs

Nos découvertes ont plusieurs implications pour la recherche future. On pense que peaufiner les stratégies de sélection des données sera essentiel pour améliorer davantage les performances des modèles, notamment dans des contextes peu ressources.

De plus, expérimenter avec différentes tâches et modèles linguistiques peut aider à identifier les pratiques les plus efficaces pour utiliser les LLMs dans des contextes linguistiques divers.

Conclusion

Ce travail démontre le potentiel d'utiliser de grands modèles de langage pour améliorer les performances dans des tâches linguistiques peu ressources. En générant des données spécifiques à la tâche et en employant des stratégies efficaces de sélection des données, on peut considérablement renforcer les capacités des modèles linguistiques.

À travers la combinaison de la formation enseignant-élève et du pseudolabeling, on peut créer des modèles robustes capables de gérer diverses tâches linguistiques, même face à des données limitées. À l'avenir, cette approche pourrait ouvrir la voie à de meilleurs modèles qui desservent un plus large éventail de langues et de tâches.

Considérations supplémentaires

Bien qu’on ait montré des résultats prometteurs, il reste encore des défis à relever. Par exemple, la qualité et la pertinence des données générées peuvent varier, et des efforts continus sont nécessaires pour garantir la fiabilité et la cohérence.

En plus, il est important de considérer les ressources informatiques requises pour l'entraînement et la génération de données. Équilibrer l'efficacité et la performance sera la clé pour rendre ces outils accessibles et pratiques pour diverses applications.

Dans l'espoir d'avancer dans ce domaine, on encourage davantage d'exploration sur les différents aspects de l'utilisation des LLM, en se concentrant sur la façon d'adapter au mieux les approches pour convenir à des tâches et des langues spécifiques. Ça finira par rendre ces outils puissants disponibles pour un plus large éventail d'utilisateurs et d'applications.

Source originale

Titre: Boosting Zero-Shot Crosslingual Performance using LLM-Based Augmentations with Effective Data Selection

Résumé: Large language models (LLMs) are very proficient text generators. We leverage this capability of LLMs to generate task-specific data via zero-shot prompting and promote cross-lingual transfer for low-resource target languages. Given task-specific data in a source language and a teacher model trained on this data, we propose using this teacher to label LLM generations and employ a set of simple data selection strategies that use the teacher's label probabilities. Our data selection strategies help us identify a representative subset of diverse generations that help boost zero-shot accuracies while being efficient, in comparison to using all the LLM generations (without any subset selection). We also highlight other important design choices that affect cross-lingual performance such as the use of translations of source data and what labels are best to use for the LLM generations. We observe significant performance gains across sentiment analysis and natural language inference tasks (of up to a maximum of 7.13 absolute points and 1.5 absolute points on average) across a number of target languages (Hindi, Marathi, Urdu, Swahili) and domains.

Auteurs: Barah Fazili, Ashish Sunil Agrawal, Preethi Jyothi

Dernière mise à jour: 2024-07-15 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://arxiv.org/abs/2407.10582

Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2407.10582

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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