Retour d'information dans les réseaux de neurones artificiels
Cette étude montre comment les connexions de rétroaction affectent la performance des réseaux de neurones.
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Table des matières
- Le rôle du feedback dans le cerveau
- Construire notre modèle
- Configuration du modèle
- Entraîner le modèle
- Réaliser les tâches
- Comprendre l'intégration des inputs
- Tester le traitement auditif
- Explorer le feedback composite
- Changement de contexte
- Activité régionale et dynamique du réseau
- Conclusion
- Source originale
- Liens de référence
Les réseaux de neurones artificiels (RNA) sont des modèles informatiques conçus pour imiter le fonctionnement du cerveau. Ils peuvent être utilisés pour étudier et prédire différentes activités cérébrales. Un type spécifique de RNA s'appelle les réseaux de neurones convolutionnels profonds (CNN), qui sont super forts pour reconnaître des motifs et des objets. Par contre, ils ont du mal avec des infos compliquées et floues. Cette limitation vient peut-être de leur structure, qui utilise principalement des connexions unidirectionnelles, alors que le cerveau humain a plein de connexions qui vont et viennent.
Les réseaux de neurones récurrents (RNR) sont un autre type de RNA qui peut mieux représenter comment l'info circule dans le cerveau. Il y a eu quelques recherches utilisant des RNR pour comprendre les processus sensoriels, mais la plupart des modèles profonds ignorent encore comment le feedback et les connexions qui partent des zones cérébrales supérieures vers les zones inférieures influencent le comportement. Ce rôle de feedback est crucial pour comprendre comment fonctionne le cerveau et comment on traite l'info.
Le rôle du feedback dans le cerveau
Les connexions de feedback descendantes dans le cerveau relient les zones de traitement supérieures aux zones inférieures. Ce feedback ne contrôle pas directement l'activité des zones inférieures, mais modifie plutôt leur réponse à l'info qui arrive. Ça veut dire que les zones supérieures du cerveau peuvent influencer et ajuster les réactions des zones inférieures en fonction du contexte et de ce qu'elles s'attendent à voir.
Pour étudier comment ça fonctionne, on a examiné différents designs de réseaux de neurones artificiels qui incluaient des connexions descendantes. On a centré notre enquête sur des tâches impliquant à la fois des infos visuelles et auditives. C'est parce que le feedback peut traverser différents sens, et comprendre ces interactions offre une image plus claire de comment nos cerveaux fonctionnent.
Construire notre modèle
On a créé un nouveau type de RNA qui nous permet de voir comment le feedback descendant affecte les tâches de traitement. Notre modèle est libre d'utilisation et conçu pour simuler comment le feedback fonctionne dans le cerveau.
Notre modèle se compose de couches qui représentent différentes régions du cerveau. Chaque couche reçoit deux types d'inputs : un qui vient directement de la couche précédente et un autre qui vient des couches supérieures. Cette configuration aide à comprendre comment le feedback modifie l'activité de ces couches.
La configuration de nos modèles s'est inspirée du cerveau humain. Dans notre modèle semblable au cerveau, les zones de traitement visuel envoient des infos et reçoivent du feedback des zones auditives. On a trouvé que cette config fonctionnait bien pour des tâches nécessitant à la fois un traitement visuel et auditif, mais elle montrait aussi une dépendance unique aux inputs visuels par rapport à d'autres modèles sans ce schéma de connexion.
Configuration du modèle
Le modèle qu'on a développé a des couches qui correspondent à certaines zones du cerveau responsables du traitement des infos visuelles et auditives. Par exemple, on a inclus des couches qui représentent les zones visuelles (comme V1, V2, V4 et IT) et les zones auditives (comme A1, Belt, et A4). Les configurations ont été déterminées en fonction de comment ces zones sont connectées dans les cerveaux humains réels.
Chaque couche traite l'info d'une manière qui simule l'activité réelle du cerveau. L'info circule dans le modèle dans un ordre spécifique basé sur notre compréhension de comment le cerveau fonctionne. Les connexions de feedback aident à ajuster la réponse du modèle en fonction des activités des couches précédentes.
Entraîner le modèle
Pour voir comment notre modèle performait, on l'a entraîné sur différentes tâches qui exigeaient d'utiliser à la fois des entrées visuelles et auditives. On a créé des scénarios d'entraînement où l'input visuel était soit clair, soit ambigu tout en testant à quel point le modèle apprenait à répondre en conséquence.
Dans les situations où l'info visuelle n'était pas claire, on a ajouté des indices sonores pour aider le modèle à identifier ce qu'il voyait. Cette mise en place nous a permis d'examiner à quel point le modèle intégrait et priorisait l'info des deux sens.
Réaliser les tâches
Lors du premier ensemble de tests, on voulait voir à quel point les modèles apprenaient à utiliser le son pour clarifier l'info visuelle. Tous les modèles ont appris à utiliser les indices auditifs pour aider à interpréter des images visuelles floues. Cependant, notre modèle semblable au cerveau a mis plus de temps à saisir ça par rapport aux autres modèles.
À l'inverse, quand l'input visuel était clair et que l'input auditif était trompeur, le modèle semblable au cerveau a rapidement appris à ignorer le son distrayant, montrant ainsi sa forte préférence pour le visuel. Ce schéma a montré que la structure des connexions de feedback peut vraiment influencer la performance du modèle sur des tâches.
Comprendre l'intégration des inputs
Lors d'un autre round de tests, on a examiné comment les modèles se comportaient quand aucun input ne fournissait de guidance claire. Par exemple, on a testé des scénarios où l'input visuel était ambigu et l'input auditif n'était pas utile. Ici, le modèle semblable au cerveau était plus enclin à se concentrer sur l'input visuel pour tenter de comprendre l'info.
C'était un détail important parce qu'il mettait en lumière le biais inductif créé par la structure spécifique du modèle. Bien que tous les modèles s'améliorent quand entraînés sur des images et sons simples, le modèle semblable au cerveau montrait encore une préférence constante pour l'info visuelle, indiquant comment la structure de feedback influence les choix.
Tester le traitement auditif
On a aussi testé comment les modèles se débrouillaient sur des tâches centrées sur le son avec un soutien visuel. Dans ces cas, seul le modèle semblable au cerveau a appris à utiliser efficacement l'info visuelle, ce qui indiquait son inclination à se fier aux indices visuels pour déchiffrer les tâches liées au son.
Fait intéressant, lorsque l'input auditif était ambigu et nécessitait un input visuel pour être résolu, le modèle semblable au cerveau favorisait encore une fois l'info visuelle par rapport aux indices auditifs, montrant ainsi son biais visuel même dans des tâches principalement auditives.
Explorer le feedback composite
Dans notre étude, on s'est aussi penchés sur les effets de différents types de feedback, y compris celui qui combine des effets modulants et additifs. Ce type de feedback pourrait influencer non seulement la force de la sortie, mais aussi le seuil d'activation des neurones dans le modèle.
Quand on a de nouveau entraîné les modèles en utilisant ce feedback plus complexe, on a remarqué des améliorations dans des tâches qui avaient précédemment été difficiles pour certains modèles. Dans des cas où le modèle apprenait rapidement grâce à l'input auditif, le feedback amélioré menait à des réponses plus rapides et plus précises, montrant ses avantages potentiels.
Changement de contexte
On voulait aussi évaluer si l'aptitude du modèle semblable au cerveau à changer de tâche était influencée par son biais visuel. Pour ce faire, on a entraîné tous les modèles simultanément sur diverses tâches nécessitant des réponses flexibles à différents types d'infos sensorielles.
Le modèle semblable au cerveau a encore une fois surpassé les autres en ignorant rapidement les inputs distrayants et en s'alignant avec le bon type d'info quand c'était nécessaire. Il a montré une adaptabilité remarquable que les autres modèles peinaient à égaler.
Activité régionale et dynamique du réseau
On a regardé comment différentes zones de notre modèle s'activaient au fil du temps pendant l'accomplissement des tâches. Cela nous a aidés à comprendre comment les réseaux traient l'info à différentes étapes. On a découvert que le modèle semblable au cerveau développait des représentations claires et efficaces pour traiter les stimuli pertinents, tandis que d'autres modèles avaient tendance à mélanger leur approche de traitement.
En analysant les états cachés à travers différentes régions au fil du temps, on a observé que notre modèle ajustait ses stratégies de réponse en fonction du type d'input qu'il recevait. Cela était particulièrement évident quand le modèle devait séparer les inputs audio et visuels pour obtenir le meilleur résultat.
Conclusion
Dans notre étude, on a montré qu'incorporer des connexions de feedback descendantes dans les structures de RNA peut influencer significativement comment le modèle traite l'info. On a confirmé que différentes configurations mènent à des variations substantielles dans la performance des tâches et les capacités prédictives. Le modèle semblable au cerveau qu'on a créé non seulement montrait une forte préférence pour l'info visuelle, mais performait aussi efficacement sur diverses tâches.
Notre travail souligne l'importance de concevoir des modèles computationnels qui reflètent avec précision les connexions complexes au sein du cerveau. On suggère que les recherches futures continuent d'explorer comment ces mécanismes de feedback façonnent notre compréhension de l'intégration sensorielle et du traitement cognitif. En s'appuyant sur nos résultats, les chercheurs peuvent développer des modèles plus robustes qui répliquent les comportements humains dans des tâches complexes.
Titre: Top-down feedback matters: Functional impact of brainlike connectivity motifs on audiovisual integration
Résumé: Artificial neural networks (ANNs) can generate useful hypotheses about neural computation, but many features of the brain are not captured by standard ANNs. Top-down feedback is a particularly notable missing feature. Its role in the brain is often debated, and its unclear whether top-down feedback would improve an ANNs ability to model the brain. Here we develop a deep neural network model that captures the core functional properties of top-down feedback in the neocortex. This feedback allows identically connected recurrent models to have different processing hierarchies based on the direction of feedforward and feedback connectivity. We then explored the functional impact of different hierarchies on audiovisual categorization tasks. We find that certain hierarchies, such as the one seen in the human brain, impart ANN models with a light visual bias similar to that seen in humans while maintaining excellent performance on all audio-visual tasks. The results further suggest that different configurations of top-down feedback make otherwise identically connected models functionally distinct from each other and from traditional feedforward-only recurrent models. Altogether our findings demonstrate that top-down feedback is a relevant feature of biological brains that improves the explanatory power of ANN models in computational neuroscience.
Auteurs: Mashbayar Tugsbayar, M. Li, E. Muller, B. A. Richards
Dernière mise à jour: 2024-10-12 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.10.01.615270
Source PDF: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.10.01.615270.full.pdf
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/
Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.
Merci à biorxiv pour l'utilisation de son interopérabilité en libre accès.