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Prédire des résultats avec des données en continu : Deux approches

Explorer des méthodes pour prédire des événements futurs à partir de données qui coulent en continu.

Aleena Chanda, N. V. Vinodchandran, Bertrand Clarke

― 6 min lire


Techniques de prédictionTechniques de prédictiondes données en streamingimprévisibles.précises dans des flux de donnéesDeux méthodes pour des prévisions
Table des matières

Dans le monde d'aujourd'hui, les données coulent constamment, et faire des prédictions basées sur ces données en streaming est un vrai défi. Les gens veulent savoir ce qui est susceptible de se passer ensuite en se basant sur les infos précédentes. Dans cet article, on explore deux nouvelles méthodes pour prédire des résultats à partir de ces données : l'une utilise une structure de données spéciale appelée Count-Min Sketch (CMS), et l'autre repose sur un modèle mathématique nommé processus gaussien avec un biais aléatoire. On va expliquer comment ces méthodes fonctionnent et comparer leur efficacité.

Aperçu du Problème

Quand on traite des données en streaming, on se retrouve souvent dans des situations où on ne peut pas assumer une distribution spécifique des données. Ce genre de problème est souvent appelé problème ouvert parce que le vrai modèle sous-jacent des données ne peut pas être déterminé. Une approche courante est d'analyser les données comme une séquence d'échantillons indépendants et identiquement distribués (i.i.d) d'une distribution connue. Mais dans beaucoup de scénarios réels, c'est pas possible.

Count-Min Sketch pour la Prédiction

La première méthode dont on va parler repose sur le Count-Min sketch. Cette technique nous permet de résumer efficacement de grandes quantités de données. Elle aide à estimer diverses statistiques sur les données, comme les fréquences de différents éléments. Le Count-Min sketch approxime la fréquence des éléments dans le flux en utilisant des fonctions de hachage, ce qui peut causer de petites erreurs mais économise de la mémoire.

Quand on veut faire une prédiction avec cette méthode, on divise les données en intervalles plus petits et on calcule les fréquences des points de données qui tombent dans ces intervalles. Ça nous aide à créer une fonction de distribution empirique estimée. L'objectif ici est d'utiliser cette fonction estimée pour informer nos prédictions de manière efficace.

Processus Gaussien avec Biais Aléatoire

La deuxième méthode est basée sur les Processus Gaussiens. Cette méthode a été largement utilisée dans divers types de modélisation statistique. Dans notre approche, on introduit un biais aléatoire au processus gaussien pour éviter des conclusions trompeuses qui pourraient surgir de la dépendance à l'idée que les données passées peuvent prédire les données futures en douceur.

En appliquant cette méthode, notre but est de générer une distribution prédictive qui reflète l'incertitude entourant nos prédictions. C'est utile quand on rencontre des changements imprévisibles dans les données au fil du temps, car ça nous permet de prendre en compte cette imprévisibilité dans nos prévisions.

Comparaison des Méthodes

On compare nos deux méthodes proposées avec des préditeurs établis qui ont été utilisés dans des contextes similaires. Les deux méthodes établies sont basées sur :

  1. La solution de Shtarkov, qui utilise une approche de maximum de vraisemblance pour faire des prévisions.
  2. Des priors de processus de Dirichlet, qui sont utilisés pour créer des modèles flexibles qui peuvent s’adapter à mesure que de nouvelles données arrivent.

Notre analyse inclut deux scénarios : prédictions à un passage - où les données sont traitées en un seul passage à travers le flux - et des méthodes d'actualisation plus traditionnelles qui utilisent des échantillons plus petits et représentatifs à mesure que les données s'accumulent.

Résultats de l'Analyse

Grâce à des expériences computationnelles préliminaires, on a découvert que la version à un passage de notre méthode basée sur le Count-Min sketch a bien performé pour des données complexes comparée aux autres méthodes. Elle a souvent surpassé les autres préditeurs. De plus, le modèle de processus gaussien avec un biais aléatoire a aussi montré des résultats prometteurs.

La méthode de Shtarkov, bien que reconnue, n’a pas aussi bien fonctionné dans nos expériences. Ce déclin de performance est probablement dû à sa simplicité. On a observé que lorsque l'ensemble de données était plus complexe et varié, nos méthodes proposées facilitaient de meilleures prédictions.

Caractéristiques Importantes de Nos Méthodes

Méthode Count-Min Sketch

  1. Efficacité : Le Count-Min sketch utilise une mémoire limitée, ce qui lui permet de traiter très efficacement de grands flux de données.
  2. Cohérence : On a établi que les estimations issues de cette méthode sont stables, c'est-à-dire qu'elles convergent vers des valeurs vraies sous certaines conditions.
  3. Flexibilité : La méthode peut être ajustée selon le niveau de détail requis pour différentes applications.

Méthode de Processus Gaussien

  1. Gestion de l'Incertitude : L'introduction d'un biais aléatoire permet au modèle de tenir compte des fluctuations imprévisibles dans les données, produisant des prédictions plus fiables.
  2. Adaptatif : À mesure que de nouvelles données arrivent, le processus gaussien peut ajuster ses prédictions en fonction des motifs observés sans être contraint à un modèle fixe.
  3. Distributions Prédictives : Cette méthode fournit une gamme de résultats possibles au lieu d'une seule prédiction, offrant aux utilisateurs une meilleure compréhension des scénarios futurs potentiels.

Applications Pratiques

Ces méthodes prédictives peuvent être mises en œuvre dans divers domaines comme la finance, les prévisions météorologiques et l'analyse du comportement des utilisateurs. Par exemple, en finance, elles peuvent aider à identifier des tendances dans les prix des actions basées sur des données historiques de transactions. Dans les prévisions météorologiques, elles peuvent analyser des motifs météorologiques passés pour prévoir les conditions futures.

Dans l'analyse du comportement des utilisateurs, les entreprises peuvent utiliser ces méthodes pour anticiper les préférences des clients et adapter leurs services en conséquence. La capacité à prédire des résultats avec plus de précision peut mener à une meilleure prise de décision dans tous ces domaines.

Conclusion

En résumé, on a présenté deux nouvelles approches pour la prédiction point par point avec des données en streaming, en exploitant le Count-Min sketch et les processus gaussiens avec un aléa. Les deux méthodes montrent un potentiel significatif en offrant des améliorations par rapport aux techniques de prédiction traditionnelles, surtout quand il s'agit de traiter des flux de données complexes et imprévisibles. Les travaux futurs pourraient impliquer d'affiner ces méthodes et d'explorer leurs applications dans divers domaines et ensembles de données.

Avec l'augmentation toujours croissante de la disponibilité des données, avoir des modèles prédictifs fiables et efficaces est essentiel. Nos méthodes proposées ont le potentiel d'améliorer la façon dont les prédictions sont faites dans des scénarios en temps réel.

Source originale

Titre: Point Prediction for Streaming Data

Résumé: We present two new approaches for point prediction with streaming data. One is based on the Count-Min sketch (CMS) and the other is based on Gaussian process priors with a random bias. These methods are intended for the most general predictive problems where no true model can be usefully formulated for the data stream. In statistical contexts, this is often called the $\mathcal{M}$-open problem class. Under the assumption that the data consists of i.i.d samples from a fixed distribution function $F$, we show that the CMS-based estimates of the distribution function are consistent. We compare our new methods with two established predictors in terms of cumulative $L^1$ error. One is based on the Shtarkov solution (often called the normalized maximum likelihood) in the normal experts setting and the other is based on Dirichlet process priors. These comparisons are for two cases. The first is one-pass meaning that the updating of the predictors is done using the fact that the CMS is a sketch. For predictors that are not one-pass, we use streaming $K$-means to give a representative subset of fixed size that can be updated as data accumulate. Preliminary computational work suggests that the one-pass median version of the CMS method is rarely outperformed by the other methods for sufficiently complex data. We also find that predictors based on Gaussian process priors with random biases perform well. The Shtarkov predictors we use here did not perform as well probably because we were only using the simplest example. The other predictors seemed to perform well mainly when the data did not look like they came from an M-open data generator.

Auteurs: Aleena Chanda, N. V. Vinodchandran, Bertrand Clarke

Dernière mise à jour: 2024-08-02 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://arxiv.org/abs/2408.01318

Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2408.01318

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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