Améliorer le taggage de musique avec l'apprentissage par quelques exemples
Une nouvelle méthode pour le tagging de musique utilisant l'apprentissage par quelques exemples montre des résultats prometteurs.
T. Aleksandra Ma, Alexander Lerch
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Table des matières
- Le défi du tagging musical
- Notre approche pour le tagging automatique
- Travaux connexes en tagging musical
- Notre configuration expérimentale
- Résultats de nos expériences
- Expérience 1 : Mesurer les probes linéaires complètes
- Expérience 2 : Efficacité des données
- Expérience 3 : Impact du nombre de tags
- Conclusion et travaux futurs
- Source originale
Dans le monde de la musique numérique, les tags sont super importants pour organiser et trouver de la musique facilement. Les entreprises de musique ont souvent de grandes collections de chansons, et le tagging aide les utilisateurs à découvrir ce qu'ils veulent écouter. Alors que les experts peuvent taguer les chansons avec précision, ça prend beaucoup de temps et d'argent. D'un autre côté, les méthodes de tagging automatiques sont plus rapides mais ne peuvent fonctionner qu'avec un nombre limité de tags sur lesquels elles ont été entraînées.
Le few-shot learning est une nouvelle façon d'améliorer le tagging en permettant aux modèles d'apprendre à partir de juste quelques exemples. Ça veut dire qu'au lieu d'avoir besoin de beaucoup de données d'entraînement, les modèles peuvent comprendre ce que signifient les tags et les appliquer tout seuls. Notre objectif est d'utiliser le few-shot learning pour aider au tagging automatique de la musique.
On a développé une méthode qui utilise des Modèles pré-entraînés pour obtenir des caractéristiques des chansons. Ces caractéristiques sont ensuite entrées dans un classificateur linéaire simple, qui est un type de modèle qui peut aider à décider quels tags attribuer à une chanson. On a testé divers modèles pré-entraînés et différents setups qui incluent différents nombres de tags et d'exemples pour chaque tag.
Nos tests ont montré qu'un modèle simple utilisant des caractéristiques pré-entraînées peut presque aussi bien performer que les meilleurs modèles existants, mais avec beaucoup moins de données d'entraînement-parfois seulement 20 échantillons par tag. En plus, notre modèle a aussi bien fonctionné quand on a utilisé l'ensemble complet du dataset d'entraînement. Ça veut dire que notre méthode de few-shot learning peut aider à attribuer des tags aux chansons même quand il n'y a pas beaucoup de données étiquetées disponibles.
Le défi du tagging musical
Alors que les services de streaming, les créateurs et les auditeurs gèrent d'énormes collections de musique, un bon système de tagging est essentiel. Cependant, taguer de la musique n'est pas simple. Différentes personnes et cultures ont des interprétations variées de la musique et de la langue.
Les propriétaires de catalogues musicaux ont généralement deux options : soit rassembler une équipe de personnes pour taguer la musique, soit utiliser des solutions de tagging automatiques existantes. Bien que le tagging humain soit souvent plus précis parce qu'il est flexible, ça peut coûter cher et être chronophage. Les systèmes automatisés sont rapides et peuvent gérer de grandes quantités de données, mais ils ont souvent du mal avec la variété de tags nécessaires. La plupart de ces systèmes sont conçus pour reconnaître un ensemble limité de tags prédéfinis, ce qui rend difficile de s'adapter à des besoins spécifiques.
Par exemple, un service musical qui crée des playlists pour un mariage peut avoir besoin d'une large gamme de musique de mariage, ce que beaucoup de systèmes de tagging automatique ne peuvent pas fournir. Cette limitation montre que le tagging musical doit être plus adaptable et personnalisable.
Le few-shot learning peut aider à fournir cette adaptabilité. Ça permet aux modèles d'apprendre de nouveaux tags à partir de juste quelques exemples, ce qui réduit le besoin de tagging manuel étendu. Ça peut faire économiser du temps et de l'argent aux catalogues musicaux quand ils veulent ajouter de nouveaux tags ou changer leurs systèmes de tagging.
Notre approche pour le tagging automatique
On vise à utiliser des caractéristiques audio pré-entraînées pour un système de tagging musical automatique multi-label. En faisant ça, on peut voir comment différents setups impactent la performance. Nos expériences se concentrent sur trois domaines principaux :
- Utiliser le few-shot learning pour le tagging musical.
- Comparer divers modèles pré-entraînés.
- Étudier comment le nombre de tags et d'échantillons d'entraînement affecte la performance.
L'objectif principal est de montrer comment le few-shot learning peut être efficace pour le tagging musical et comment il peut gérer des tags qui ne sont pas souvent utilisés.
Travaux connexes en tagging musical
Taguer de la musique est une tâche qui permet à chaque piste d'avoir plusieurs tags, couvrant divers aspects comme le genre, les instruments et l'humeur. Les tags peuvent être très spécifiques, comme "violon", ou subjectifs, comme "heureux". Beaucoup de tags viennent des utilisateurs, ce qui ajoute de la complexité et du potentiel de confusion à cause des interprétations différentes.
Dans le passé, les chercheurs utilisaient des caractéristiques audio basiques et des classificateurs standards pour automatiser le tagging. Mais à mesure que la technologie a progressé, les modèles de deep learning ont considérablement amélioré le tagging. Ces modèles peuvent capturer des motifs plus complexes dans les données audio et donner une meilleure précision.
Les chercheurs cherchent aussi des moyens de simplifier les modèles tout en maintenant la précision. La plupart des travaux précédents avaient besoin d'un ensemble de données d'entraînement complet et avaient souvent du mal lorsque les données étaient limitées. C'est là que le few-shot learning entre en jeu, permettant aux modèles d'apprendre efficacement à partir de juste quelques exemples.
Notre configuration expérimentale
Dans nos expériences, on a testé la performance de notre classificateur few-shot sous divers setups. On décrit comment on a extrait les caractéristiques, le dataset, et comment on a conduit les expériences. On veut voir comment nos modèles se comparent aux modèles leaders.
Pour tester notre classificateur few-shot, on l'a entraîné sur un nombre défini de points de données et ensuite sur l'ensemble complet du dataset. On a ensuite calculé les métriques de performance basées sur un ensemble test rempli.
En utilisant le transfert d'apprentissage, on a entraîné notre modèle sur un dataset bien connu de tagging automatique de musique. Ce dataset inclut de nombreux clips audio avec divers tags. On a choisi trois modèles pré-entraînés-VGGish, OpenL3 et PaSST-car ils ont montré de bonnes performances dans des études passées.
En extrayant des caractéristiques de l'ensemble du clip audio, on a normalisé et agrégé les données, ce qui nous a permis de comparer les embeddings équitablement. Comme ça, on peut voir à quel point notre modèle peut attribuer des tags en utilisant très peu d'exemples.
Résultats de nos expériences
Expérience 1 : Mesurer les probes linéaires complètes
On a commencé par comparer nos modèles à des systèmes déjà performants. On a entraîné notre modèle avec un ensemble complet de données d'entraînement pour voir comment il se maintenait par rapport aux autres modèles à la pointe de la technologie.
Nos résultats ont indiqué que nos modèles ont bien performé par rapport aux meilleurs systèmes disponibles. Ça suggère que les modèles pré-entraînés contenaient suffisamment d'informations pertinentes pour un tagging efficace. Étrangement, les embeddings de PaSST ont montré la meilleure performance parmi les trois modèles qu'on a utilisés.
Expérience 2 : Efficacité des données
Ensuite, on a regardé comment nos modèles utilisaient efficacement les données d'entraînement. On voulait savoir comment le nombre d'échantillons d'entraînement influençait la performance. Comme on s'y attendait, augmenter le nombre d'échantillons a aidé à améliorer la performance dans la plupart des cas.
PaSST a systématiquement montré les meilleurs résultats grâce à son efficacité avec moins d'échantillons. Utiliser une combinaison des trois modèles a donné de meilleurs résultats que n'importe quel modèle individuel.
Expérience 3 : Impact du nombre de tags
Dans notre dernière expérience, on a examiné comment le nombre de tags affectait la performance. On était particulièrement intéressé de savoir combien d'exemples chaque modèle avait besoin pour bien performer. Nos découvertes ont montré que, bien qu'augmenter le nombre d'échantillons améliore les résultats, ajouter simplement plus de tags ne nuisait pas toujours à la performance.
Cette vision est importante parce que ça veut dire que les modèles sont capables de gérer de nombreux tags sans problème, grâce aux classificateurs binaires utilisés dans notre configuration.
Conclusion et travaux futurs
Dans notre étude, on a montré que le few-shot learning peut être une approche pratique pour le tagging automatique de la musique. En combinant différents modèles audio pré-entraînés, on a obtenu des résultats comparables aux meilleurs modèles tout en nécessitant moins de données.
Notre recherche est un premier pas significatif vers l'utilisation du few-shot learning dans le tagging musical. À l'avenir, on espère construire des systèmes qui permettent aux utilisateurs de créer leurs propres systèmes de tagging, rendant la découverte musicale encore plus personnalisée.
Titre: Music auto-tagging in the long tail: A few-shot approach
Résumé: In the realm of digital music, using tags to efficiently organize and retrieve music from extensive databases is crucial for music catalog owners. Human tagging by experts is labor-intensive but mostly accurate, whereas automatic tagging through supervised learning has approached satisfying accuracy but is restricted to a predefined set of training tags. Few-shot learning offers a viable solution to expand beyond this small set of predefined tags by enabling models to learn from only a few human-provided examples to understand tag meanings and subsequently apply these tags autonomously. We propose to integrate few-shot learning methodology into multi-label music auto-tagging by using features from pre-trained models as inputs to a lightweight linear classifier, also known as a linear probe. We investigate different popular pre-trained features, as well as different few-shot parametrizations with varying numbers of classes and samples per class. Our experiments demonstrate that a simple model with pre-trained features can achieve performance close to state-of-the-art models while using significantly less training data, such as 20 samples per tag. Additionally, our linear probe performs competitively with leading models when trained on the entire training dataset. The results show that this transfer learning-based few-shot approach could effectively address the issue of automatically assigning long-tail tags with only limited labeled data.
Auteurs: T. Aleksandra Ma, Alexander Lerch
Dernière mise à jour: 2024-09-16 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2409.07730
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2409.07730
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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