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Faire avancer les modèles du monde avec des données synthétiques

Une nouvelle approche des modèles du monde utilisant des données synthétiques pour une meilleure adaptabilité.

Fabio Ferreira, Moreno Schlageter, Raghu Rajan, Andre Biedenkapp, Frank Hutter

― 8 min lire


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Table des matières

Les Modèles du monde nous aident à créer des représentations compactes des environnements réels. Ils permettent d'entraîner des agents à prendre des décisions et planifier des actions dans ces environnements. En général, ces modèles apprennent à partir de données du monde réel, ce qui peut rendre difficile leur application à d'autres environnements. Dans ce travail, on introduit une nouvelle approche avec un transformer qui apprend à partir de données purement synthétiques, générées à partir d'une distribution antérieure. De cette façon, on espère apprendre aux agents à s'adapter rapidement à une variété de tâches avec un minimum d'expérience directe.

Qu'est-ce que les modèles du monde ?

Les modèles du monde sont des systèmes qui capturent la dynamique d'un environnement. Ils résument comment l'environnement se comporte dans le temps et l'espace. Ces modèles aident les agents à apprendre efficacement sans avoir besoin d'interagir largement avec l'environnement réel. En comprenant les règles de l'environnement, les agents peuvent simuler des scénarios et prendre de meilleures décisions.

Problème avec les modèles du monde traditionnels

Les modèles du monde traditionnels s'appuient souvent sur des données de l'environnement cible, ce qui peut prendre du temps à rassembler. De plus, ils peuvent mal généraliser à différents environnements. Le défi réside dans le transfert des compétences apprises dans un cadre à un autre, ce qui est souvent difficile à cause des différences présentes.

Notre approche

Pour relever ces défis, on propose une nouvelle méthode qui utilise des Données synthétiques pour entraîner des modèles du monde. Au lieu d'utiliser des observations du monde réel, notre méthode apprend à partir d'interactions simulées. Cela nous permet de construire un modèle qui peut s'adapter à de nouvelles tâches sans nécessiter un entraînement extensif dans ces environnements spécifiques.

L'élément clé de notre approche est un Modèle Transformer entraîné avec des données provenant de différents réseaux de neurones non entraînés. Chacun de ces réseaux simule la dynamique d'un environnement. En utilisant cette méthode, on vise à couvrir un plus large éventail de scénarios possibles, permettant une adaptation rapide à des tâches diversifiées.

Avantages de l'utilisation de données synthétiques

Utiliser des données synthétiques offre plusieurs avantages. D'abord, ça réduit le temps nécessaire pour entraîner les modèles puisque l'on n'a pas à collecter d'observations du monde réel. Ensuite, ça permet d'explorer un éventail plus large de scénarios qui pourraient être difficiles à trouver dans le monde réel. Enfin, en s'entraînant sur des données synthétiques variées, on espère développer un modèle qui généralise mieux à travers différentes tâches.

Contributions clés

Notre travail a plusieurs contributions importantes :

  1. Entraînement avec des données synthétiques : On montre que former des modèles du monde en utilisant des séquences de transitions synthétiques peut efficacement enseigner aux agents comment opérer dans divers environnements.

  2. Adaptabilité : Notre modèle peut rapidement s'ajuster à de nouvelles dynamiques avec seulement un petit nombre d'interactions du monde réel. Cela est possible en fournissant une quantité limitée de données contextuelles pour guider le processus d'apprentissage.

  3. Analyse des limitations : On analyse les limitations de notre approche d'entraînement synthétique et explore des façons d'améliorer la distribution antérieure et les méthodes d'échantillonnage.

Entraînement du modèle du monde transformer

On entraîne notre modèle transformer en utilisant des données synthétiques qui simulent la dynamique de divers environnements. Le processus d'entraînement implique d'échantillonner des données et de les utiliser pour prédire les états et les récompenses futures en se basant sur des interactions antérieures.

Dans cette configuration, on collecte une séquence de transitions qui représentent l'état de l'environnement après certaines actions. Ces données sont ensuite utilisées pour former le modèle à faire des prédictions précises sur ce qui se passe ensuite.

Contexte et inférence

Lorsque l'on applique notre modèle à des environnements réels, on lui fournit un petit ensemble d'échantillons contextuels collectés dans ces environnements. Ce contexte consiste en des transitions état-action, qui donnent au modèle un aperçu de comment le véritable environnement se comporte. En utilisant ces informations, le modèle peut faire des prédictions sur les états et les récompenses futurs, agissant comme une sorte de simulateur.

Évaluation de la performance des agents

On évalue l'efficacité de notre approche en formant des agents d'apprentissage par renforcement (RL) avec le modèle que l'on a développé. On utilise spécifiquement l'algorithme Proximal Policy Optimization (PPO) car il fonctionne bien avec différents types d'actions.

Les environnements que l'on a sélectionnés pour l'évaluation incluent des scénarios simples en grille et des tâches plus complexes, permettant d'évaluer à quel point les agents peuvent apprendre et s'adapter en utilisant notre méthode d'entraînement synthétique.

Résultats

Nos résultats montrent que les agents entraînés avec notre modèle du monde synthétique performent bien dans des environnements simples. Par exemple, dans GridWorld, les agents peuvent atteindre des emplacements cibles efficacement. Dans CartPole, les agents maintiennent l'équilibre et obtiennent de fortes récompenses. La performance est particulièrement surprenante puisque les agents sont formés uniquement sur des dynamiques synthétiques générées par des réseaux non entraînés.

Cependant, on constate que notre approche a du mal dans des environnements plus complexes comme Pendulum et MountainCar. Ces tâches nécessitent plus de précision et de compréhension des interactions dynamiques, et notre modèle actuel ne fournit pas encore l'exactitude requise pour un entraînement efficace.

Explorer l'impact de différents antécédents

L'approche d'entraînement synthétique implique l'utilisation d'antécédents conçus pour imiter divers aspects de la dynamique de l'environnement. On utilise deux principaux types d'antécédents :

  1. Antécédent de réseau de neurones : Cet antécédent génère des dynamiques en utilisant plusieurs réseaux de neurones initialisés au hasard. Chaque réseau simule différents aspects de l'environnement en fonction des états et actions passés.

  2. Antécédent de moment : Celui-ci modélise les interactions physiques, en se concentrant sur la façon dont la vitesse et la position sont influencées par les actions et la gravité. Les dynamiques dans cet antécédent reposent sur des principes physiques de base.

En analysant comment ces antécédents fonctionnent, on apprend que certains environnements bénéficient de la flexibilité de l'antécédent du réseau de neurones, tandis que d'autres nécessitent une approche plus structurée offerte par l'antécédent de moment.

Importance de l'échantillonnage contextuel

La façon dont on génère le contexte pour notre modèle impacte significativement ses performances prédictives. On explore diverses stratégies d'échantillonnage, allant des actions purement aléatoires aux transitions guidées par des experts. L'objectif est de trouver le meilleur mélange d'expériences dont le modèle peut apprendre, offrant la précision prédictive la plus élevée.

On découvre que combiner des actions aléatoires avec des actions d'experts mène souvent à de meilleurs résultats d'apprentissage, car cela couvre un éventail plus large de scénarios qu'aucune méthode seule. Cet équilibre est crucial pour un entraînement réussi et l'adaptation à de nouveaux environnements.

Conclusion

Dans ce travail, on présente une approche novatrice pour créer des modèles du monde en utilisant des données synthétiques. Notre modèle basé sur un transformer montre le potentiel pour une adaptation rapide à différents environnements tout en mettant en avant les avantages de l'entraînement avec des interactions synthétiques diversifiées.

Bien que notre méthode excelle dans des tâches plus simples, on reconnaît aussi ses limitations face à des scénarios plus complexes. Les travaux futurs se concentreront sur le perfectionnement de nos antécédents et l'amélioration des techniques d'échantillonnage contextuel pour renforcer la performance sur un plus large éventail de tâches.

En mettant l'accent sur l'importance de l'entraînement synthétique dans l'apprentissage par renforcement, on fait un pas significatif vers la construction de modèles du monde plus généralisables. Cette avancée pourrait ouvrir la voie à des solutions plus efficaces et évolutives lorsqu'il s'agit de traiter des environnements réels, surtout là où la collecte de données est difficile ou coûteuse.

En résumé, nos résultats montrent que le pré-entraînement synthétique peut mener à des modèles du monde efficaces. Si on continue à optimiser et à adapter notre approche, on pourrait débloquer un potentiel encore plus grand dans ce domaine de recherche.

Source originale

Titre: One-shot World Models Using a Transformer Trained on a Synthetic Prior

Résumé: A World Model is a compressed spatial and temporal representation of a real world environment that allows one to train an agent or execute planning methods. However, world models are typically trained on observations from the real world environment, and they usually do not enable learning policies for other real environments. We propose One-Shot World Model (OSWM), a transformer world model that is learned in an in-context learning fashion from purely synthetic data sampled from a prior distribution. Our prior is composed of multiple randomly initialized neural networks, where each network models the dynamics of each state and reward dimension of a desired target environment. We adopt the supervised learning procedure of Prior-Fitted Networks by masking next-state and reward at random context positions and query OSWM to make probabilistic predictions based on the remaining transition context. During inference time, OSWM is able to quickly adapt to the dynamics of a simple grid world, as well as the CartPole gym and a custom control environment by providing 1k transition steps as context and is then able to successfully train environment-solving agent policies. However, transferring to more complex environments remains a challenge, currently. Despite these limitations, we see this work as an important stepping-stone in the pursuit of learning world models purely from synthetic data.

Auteurs: Fabio Ferreira, Moreno Schlageter, Raghu Rajan, Andre Biedenkapp, Frank Hutter

Dernière mise à jour: 2024-10-24 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://arxiv.org/abs/2409.14084

Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2409.14084

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

Merci à arxiv pour l'utilisation de son interopérabilité en libre accès.

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