Défis dans l'apprentissage des connaissances factuelles des modèles de langage
Examinons comment les modèles de langage apprennent des connaissances factuelles et leurs limites.
― 9 min lire
Table des matières
- Statistiques de co-occurrence vs. Associations factuelles
- Apprentissage à partir de différents types de textes
- Pourquoi les modèles de langage ont du mal à apprendre des connaissances factuelles
- L'impact de l'apprentissage par raccourcis
- Enquête sur la représentation des connaissances dans les modèles de langage
- Apprentissage par co-occurrence
- Apprentissage par associations factuelles
- Stratégies proposées pour un apprentissage amélioré
- Utiliser des connaissances implicites dans la formation
- Oublier activement les statistiques de co-occurrence
- Évaluer l'impact de ces stratégies
- Résultats des tests
- Analyse couche par couche de la représentation des connaissances
- Conclusion
- Source originale
- Liens de référence
Les modèles de langage sont devenus super populaires ces dernières années. Ils peuvent comprendre et générer du texte qui ressemble à celui des humains, et ils sont utilisés dans plein de tâches comme répondre à des questions et raisonner. Mais souvent, ces modèles ont du mal à Apprendre de nouveaux faits quand ils sont formés sur des exemples limités. C'est un problème parce qu'on a besoin que ces modèles utilisent les connaissances factuelles correctement.
Dans cet article, on va parler de comment les modèles de langage apprennent différents types de connaissances et pourquoi ils peuvent avoir du mal à comprendre les vrais faits. On va explorer deux grandes manières dont la connaissance est représentée dans ces modèles : les statistiques de co-occurrence et les associations factuelles.
Statistiques de co-occurrence vs. Associations factuelles
Les statistiques de co-occurrence se réfèrent à la fréquence à laquelle certains mots apparaissent ensemble. Par exemple, si le mot “Paris” apparaît souvent à côté de “France”, le modèle peut apprendre que ces mots sont liés, mais il peut ne pas comprendre que Paris est la capitale de la France. Ce type d'apprentissage repose plus sur des motifs que sur une vraie compréhension.
D'un autre côté, les associations factuelles impliquent une compréhension plus profonde des relations entre les concepts. Par exemple, savoir que “Paris” est la capitale de “France” est une association factuelle qui nécessite plus que de simplement mémoriser à quelle fréquence les mots apparaissent ensemble.
Apprentissage à partir de différents types de textes
La manière dont les modèles de langage apprennent ces formes de connaissances peut varier selon le type de texte sur lequel ils sont formés. Les textes qui fournissent une co-occurrence explicite, où les termes clés apparaissent ensemble de manière claire, facilitent l'apprentissage des statistiques de co-occurrence. En revanche, les textes qui suggèrent des relations sans les énoncer directement peuvent aider les modèles à apprendre de vraies associations factuelles.
Par exemple, une phrase comme “La capitale de la France est Paris” enseigne directement la relation au modèle. Alors qu'une phrase qui décrit Paris sans mentionner qu'il s'agit d'une capitale peut amener le modèle à découvrir la relation par le contexte.
Pourquoi les modèles de langage ont du mal à apprendre des connaissances factuelles
Une des grosses raisons pour lesquelles les modèles de langage ont du mal à apprendre des informations factuelles, c'est leurs méthodes d'apprentissage. Pendant la formation, ces modèles sont conçus pour prédire le prochain mot d'une phrase en se basant sur les motifs qu'ils voient dans leurs données d'entraînement. Ça veut dire qu'ils peuvent se concentrer plus sur les relations entre les mots que sur les vrais faits.
Donc, quand ils rencontrent de nouveaux faits, ils pourraient se souvenir de comment certains mots sont liés selon leur fréquence plutôt que de vraiment associer ces mots à leurs significations factuelles. Ça peut mener à de mauvaises performances pour des tâches qui nécessitent un raisonnement plus avancé ou une compréhension plus profonde.
L'impact de l'apprentissage par raccourcis
Les réseaux neuronaux, comme ceux utilisés dans les modèles de langage, prennent souvent des raccourcis pendant l'apprentissage. Ils peuvent rapidement identifier des motifs simples comme des statistiques de co-occurrence plutôt que de prendre le temps de comprendre des relations factuelles plus complexes. Cet apprentissage par raccourci peut freiner leur capacité à généraliser les connaissances à différentes situations de raisonnement.
Par exemple, si un modèle a seulement appris que “Canada” apparaît souvent à côté de “Toronto”, il pourrait répondre incorrectement que Toronto est la capitale du Canada au lieu de la vraie capitale, Ottawa, surtout s'il n'a pas vu le fait sur Ottawa assez souvent dans ses données d'entraînement.
Enquête sur la représentation des connaissances dans les modèles de langage
Pour mieux comprendre comment les modèles de langage apprennent, il est essentiel de différencier les statistiques de co-occurrence et les associations factuelles. On peut examiner à quel point les modèles peuvent utiliser la connaissance qu'ils acquièrent à partir de différents types de textes.
Apprentissage par co-occurrence
Quand ils sont formés sur des textes qui stipulent explicitement des faits, les modèles peuvent facilement mémoriser la co-occurrence des termes. Ils remarquent quels mots sont souvent mentionnés ensemble. Cependant, cette connaissance ne se traduit pas bien pour des tâches nécessitant un raisonnement plus profond ou des connexions indirectes.
Par exemple, face à des questions qui demandent des comparaisons ou l'utilisation des faits de manière moins directe, les modèles échouent souvent. Cela parce que leur connaissance n'est pas ancrée dans une vraie compréhension, mais plutôt dans des statistiques superficielles.
Apprentissage par associations factuelles
D'un autre côté, former des modèles avec des textes contenant des associations implicites conduit à de meilleurs résultats d'apprentissage. Quand le texte implique une relation sans la dire explicitement, le modèle est poussé à engager un raisonnement plus profond pour trouver la connexion. Ce type d'apprentissage peut rendre le modèle meilleur pour comprendre les faits et les associations dans divers scénarios.
Stratégies proposées pour un apprentissage amélioré
Pour améliorer la manière dont les modèles de langage apprennent les connaissances factuelles, deux stratégies principales peuvent aider. Ces stratégies visent à encourager l'apprentissage des associations factuelles tout en réduisant l'accent sur les statistiques de co-occurrence.
Utiliser des connaissances implicites dans la formation
Une méthode efficace est de former le modèle sur des textes qui reposent sur des associations implicites. Ces textes ne déclarent pas directement les relations mais guident plutôt le modèle à les découvrir à travers le contexte. Ce faisant, le modèle peut apprendre des associations factuelles qui se généralisent mieux à des tâches de raisonnement.
Par exemple, en utilisant des références indirectes à des faits, le modèle est moins susceptible de mémoriser des motifs et plus susceptible de saisir les vérités sous-jacentes. Cette approche améliore les performances du modèle sur diverses tâches de raisonnement, comme des questions multi-saut qui nécessitent l'utilisation de plusieurs faits ensemble.
Oublier activement les statistiques de co-occurrence
Une autre stratégie consiste à oublier sélectivement les statistiques de co-occurrence apprises précédemment. Cette méthode vise à éliminer les biais qui amènent les modèles à se concentrer sur des raccourcis. En réinitialisant certains paramètres dans le modèle pendant l'entraînement, on peut l'aider à recentrer son attention sur l'apprentissage des vraies associations factuelles.
Par exemple, après que le modèle a été entraîné sur un texte spécifique, on peut réinitialiser les paramètres liés aux statistiques de co-occurrence tout en gardant ceux qui concernent les associations factuelles. Ça permet au modèle de réapprendre le matériel d'une manière qui favorise une compréhension plus profonde et une meilleure généralisation.
Évaluer l'impact de ces stratégies
Pour mesurer à quel point ces stratégies fonctionnent, on peut évaluer des modèles de langage entraînés dans différentes conditions. En comparant les modèles formés sur des textes avec des statistiques de co-occurrence explicites à ceux formés sur des textes avec des relations implicites, on peut voir des différences dans les performances sur des tâches de raisonnement.
Résultats des tests
Quand des modèles formés sur du texte avec des co-occurrences explicites ont été testés, ils ont bien performé sur des tâches de question-réponse simples. Cependant, leurs performances ont chuté face à des tâches de raisonnement qui exigeaient une compréhension plus profonde. En revanche, ceux formés avec des textes d'associations implicites ont montré de bonnes performances à la fois sur des questions simples et des scénarios de raisonnement plus complexes.
Les modèles qui ont utilisé des associations implicites étaient mieux capables de connecter des faits et de démontrer une compréhension. Cela indique que les méthodes de formation se concentrant sur les associations factuelles conduisent à des résultats d'apprentissage plus solides.
Analyse couche par couche de la représentation des connaissances
Il est aussi crucial d'analyser où dans le modèle les connaissances sont représentées. Différentes couches d'un modèle transformateur contiennent différents types de connaissances apprises. On peut étudier comment la connaissance est organisée dans le modèle en examinant quelles couches répondent à certaines tâches.
Par exemple, si un modèle peut répondre à des questions simples basées sur la co-occurrence, il peut s'appuyer sur des couches intermédiaires. En revanche, les tâches de raisonnement qui nécessitent de comprendre des associations factuelles pourraient dépendre davantage des couches inférieures. Reconnaître ces motifs aide à affiner nos approches de formation.
Conclusion
En résumé, les modèles de langage ont montré un grand potentiel pour comprendre et générer du langage. Cependant, ils font face à des défis pour apprendre de nouvelles connaissances factuelles efficacement. En examinant les différences entre les statistiques de co-occurrence et les associations factuelles, on peut voir que les méthodes de formation jouent un rôle essentiel dans la qualité de leur apprentissage.
Pour améliorer l'apprentissage des connaissances factuelles, utiliser des textes avec des associations implicites et appliquer des techniques d'Oubli Actif peuvent mener à de meilleurs résultats. Alors qu'on continue à explorer les mécanismes derrière l'apprentissage des connaissances dans les modèles de langage, on peut développer de meilleures approches pour améliorer leur compréhension et leurs capacités de raisonnement.
La recherche continue dans ces domaines sera cruciale pour faire avancer l'utilisation des modèles de langage dans diverses applications. En s'attaquant aux limites de leur apprentissage des connaissances factuelles, on peut progresser vers la création de modèles qui comprennent vraiment et utilisent l'information de manière efficace.
Titre: Co-occurrence is not Factual Association in Language Models
Résumé: Pretrained language models can encode a large amount of knowledge and utilize it for various reasoning tasks, yet they can still struggle to learn novel factual knowledge effectively from finetuning on limited textual demonstrations. In this work, we show that the reason for this deficiency is that language models are biased to learn word co-occurrence statistics instead of true factual associations. We identify the differences between two forms of knowledge representation in language models: knowledge in the form of co-occurrence statistics is encoded in the middle layers of the transformer model and does not generalize well to reasoning scenarios beyond simple question answering, while true factual associations are encoded in the lower layers and can be freely utilized in various reasoning tasks. Based on these observations, we propose two strategies to improve the learning of factual associations in language models. We show that training on text with implicit rather than explicit factual associations can force the model to learn factual associations instead of co-occurrence statistics, significantly improving the generalization of newly learned knowledge. We also propose a simple training method to actively forget the learned co-occurrence statistics, which unblocks and enhances the learning of factual associations when training on plain narrative text. On both synthetic and real-world corpora, the two proposed strategies improve the generalization of the knowledge learned during finetuning to reasoning scenarios such as indirect and multi-hop question answering.
Auteurs: Xiao Zhang, Miao Li, Ji Wu
Dernière mise à jour: 2024-09-21 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2409.14057
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2409.14057
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.
Merci à arxiv pour l'utilisation de son interopérabilité en libre accès.
Liens de référence
- https://huggingface.co/datasets/amounts-tidings/Country-city-animals
- https://github.com/amounts-tidings/fact_learning
- https://neurips.cc/Conferences/2024/PaperInformation/FundingDisclosure
- https://llama.meta.com/llama3/license/
- https://huggingface.co/meta-llama
- https://ai.google.dev/gemma/terms
- https://huggingface.co/google/gemma-7b
- https://github.com/princeton-nlp/MQuAKE/blob/main/LICENSE
- https://github.com/Alab-NII/2wikimultihop/blob/main/LICENSE
- https://nips.cc/public/guides/CodeSubmissionPolicy
- https://neurips.cc/public/EthicsGuidelines