Comprendre la complexité des modèles en apprentissage automatique
Un aperçu de la dimension effective et son impact sur l'entraînement des modèles.
Moosa Saghir, N. R. Raghavendra, Zihe Liu, Evan Ryan Gunter
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Table des matières
Dans l'apprentissage automatique, on parle souvent de la complexité d'un modèle. Un moyen courant de mesurer cette complexité est de regarder le nombre de paramètres libres qu'il a. Plus il y a de paramètres, généralement, plus un modèle peut capturer d'infos. Mais cette méthode n'est pas parfaite. Certains modèles peuvent mémoriser leurs données d'entraînement très bien, même avec plein de paramètres, et continuer à bien performer sur de nouvelles données.
Pour mieux comprendre la complexité d'un modèle, on peut examiner ce qu'on appelle "Dimension Effective." Ce concept se concentre sur le nombre de paramètres nécessaires pour vraiment exprimer comment un modèle fonctionne. En faisant ça, on peut éviter de compter des paramètres inutiles qui n'apportent pas vraiment à la capacité d'apprentissage ou de généralisation du modèle.
Une théorie connue sous le nom de théorie de l'apprentissage singulier (SLT) introduit une nouvelle façon de mesurer la dimension effective appelée le Coefficient d'apprentissage. Ce coefficient nous aide à comprendre comment la taille de la zone autour d'un minimum local dans le paysage de perte change quand on ajuste nos modèles. En examinant des modèles entraînés avec deux méthodes différentes, la descente de gradient naturelle (NGD) et la descente de gradient stochastique (SGD), on trouve que les modèles entraînés avec NGD ont généralement une dimension effective plus élevée que ceux entraînés avec SGD.
L'Importance de la Complexité du Modèle
Quand on parle de complexité du modèle, on parle essentiellement de combien d'infos un modèle peut capturer. Traditionnellement, le nombre de paramètres a servi d'estimation brute de cette complexité. Mais cette approche peut mener à des malentendus. Par exemple, des modèles qui ont été simplifiés ou élagués pourraient performer tout aussi bien que leurs versions originales mais avec moins de paramètres.
Le concept de dimension effective offre une manière plus précise de mesurer cette complexité. En se concentrant seulement sur les paramètres qui contribuent vraiment à la fonction d'un modèle, on peut obtenir une image plus claire de sa performance et de ses capacités.
En examinant comment les modèles se comportent, on se rend compte que certaines méthodes conduisent à des modèles plus complexes et efficaces que d'autres. Par exemple, on peut définir théoriquement la dimension effective d'un modèle, ce qui nous permet de voir combien de paramètres sont vraiment nécessaires pour son fonctionnement.
Comparer NGD et SGD
Quand on compare les deux méthodes d'entraînement, NGD et SGD, on remarque qu'elles ont des impacts différents sur la dimension effective des modèles résultants. SGD met à jour les paramètres du modèle en se basant sur une partie constante du gradient négatif. Cette méthode fonctionne bien quand les paysages de perte sont relativement lisses et évite les zones plates loin des optima locaux.
Cependant, les paysages de perte réels peuvent être très complexes, souvent avec plein de zones plates et de courbes abruptes. Pour relever ces défis, NGD modifie le gradient en fonction de la courbure du paysage, permettant des mises à jour plus intelligentes. En faisant ça, NGD peut effectuer de plus grandes mises à jour dans les régions plus lisses et des mises à jour plus petites dans les régions très courbées. Ça aide à éviter des comportements erratiques et mène à une convergence plus rapide sur des solutions.
Le Rôle de la Matrice Hessienne
Comprendre la géométrie du paysage de perte est essentiel pour saisir comment les modèles apprennent. Un outil important utilisé dans cette analyse est la matrice Hessienne. Cette matrice donne un aperçu de la forme du paysage de perte à un point donné, notamment comment la perte change dans différentes directions.
Bien que la Hessienne nous donne des infos précieuses de second ordre, elle a ses limites. Elle peut ne pas capturer complètement le comportement d'un modèle dans toutes les directions, surtout quand des termes d'ordre supérieur entrent en jeu. En conséquence, on considère aussi le coefficient d'apprentissage, qui prend en compte ces effets d'ordre supérieur et offre une compréhension plus complète de la complexité d'un modèle.
Le coefficient d'apprentissage fournit des infos supplémentaires sur combien une solution pourrait être dégénérée, c'est-à-dire à quel point elle est sensible aux changements des paramètres. Si la solution d'un modèle est plus dégénérée, il y a probablement beaucoup de paramètres qui mènent à peu de changement dans la perte, rendant le modèle moins efficace.
Évaluer la Performance du Modèle
Dans l'apprentissage automatique, on veut choisir des modèles qui performent bien sur de nouvelles données non vues. Un moyen de faire ça est par le biais d'un outil appelé le Critère d'information bayésien (BIC). Cet outil équilibre la performance du modèle (à quel point il correspond aux données d'entraînement) avec la complexité (combien de paramètres il utilise), aidant à éviter le surapprentissage-une situation où un modèle apprend le bruit plutôt que la tendance sous-jacente.
SLT prolonge cette idée avec une variante appelée le Critère d'Information Bayésien Largement Applicable (WBIC). Ce critère recherche des compromis similaires entre précision et complexité mais utilise la dimension effective comme mesure au lieu de juste le comptage pur des paramètres.
Aperçus des Expériences
Plusieurs expériences ont été menées pour évaluer les différences entre les modèles entraînés avec NGD et SGD. En comparant le coefficient d'apprentissage et d'autres mesures de complexité, il est devenu évident que les modèles entraînés avec NGD présentaient généralement une complexité plus élevée que ceux entraînés avec SGD. Cela suggère que NGD mène à des solutions moins dégénérées, ce qui les rend potentiellement plus efficaces.
Dans une expérience, les modèles ont été entraînés avec SGD puis ont continué leur entraînement avec SGD et NGD depuis le même point de départ. Les résultats ont montré que les étapes de mise à jour prises par NGD avaient tendance à varier plus que celles de SGD, qui restaient stables. Cette fluctuation dans la taille des mises à jour était liée à l'efficacité avec laquelle NGD pouvait échapper aux solutions plus dégénérées.
De plus, en ajustant les constantes de lissage dans le processus NGD, les chercheurs pouvaient observer des changements dans le coefficient d'apprentissage. Réduire le lissage augmentait le coefficient d'apprentissage, indiquant une hausse de la dimension effective du modèle.
Le Lien Entre Complexité du Modèle et Surapprentissage
Un des défis majeurs dans l'entraînement des modèles d'apprentissage automatique est d'éviter le surapprentissage. Quand un modèle surapprend, il apprend le bruit dans les données d'entraînement plutôt que les réels motifs. Par conséquent, sa performance sur de nouvelles données diminue.
Des études ont révélé que le coefficient d'apprentissage et le WBIC tendent à augmenter pendant le surapprentissage. Cela est dû au fait que les modèles surappris utilisent plus de paramètres pour capturer des détails non pertinents dans les données, augmentant ainsi leur complexité sans nécessairement améliorer la performance.
Conclusion
Les méthodes qu'on utilise pour entraîner les modèles peuvent influencer de manière significative leur complexité et leur efficacité. Comprendre la complexité du modèle est essentiel pour développer des systèmes qui se généralisent bien à de nouvelles situations. En utilisant des approches comme NGD et en appliquant des concepts de la théorie de l'apprentissage singulier, on peut construire des modèles qui sont non seulement capables de s'ajuster aux données, mais aussi robustes en performance à travers divers scénarios.
En pratique, évaluer la complexité du modèle par le biais de dimensions effectives et de coefficients d'apprentissage peut nous guider vers de meilleures sélections de modèles et, finalement, vers des systèmes IA plus efficaces.
Titre: NGD converges to less degenerate solutions than SGD
Résumé: The number of free parameters, or dimension, of a model is a straightforward way to measure its complexity: a model with more parameters can encode more information. However, this is not an accurate measure of complexity: models capable of memorizing their training data often generalize well despite their high dimension. Effective dimension aims to more directly capture the complexity of a model by counting only the number of parameters required to represent the functionality of the model. Singular learning theory (SLT) proposes the learning coefficient $ \lambda $ as a more accurate measure of effective dimension. By describing the rate of increase of the volume of the region of parameter space around a local minimum with respect to loss, $ \lambda $ incorporates information from higher-order terms. We compare $ \lambda $ of models trained using natural gradient descent (NGD) and stochastic gradient descent (SGD), and find that those trained with NGD consistently have a higher effective dimension for both of our methods: the Hessian trace $ \text{Tr}(\mathbf{H}) $, and the estimate of the local learning coefficient (LLC) $ \hat{\lambda}(w^*) $.
Auteurs: Moosa Saghir, N. R. Raghavendra, Zihe Liu, Evan Ryan Gunter
Dernière mise à jour: Sep 12, 2024
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2409.04913
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2409.04913
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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