Améliorer les prédictions des robots grâce aux comportements humains
Les robots peuvent améliorer les interactions avec les humains en comprenant leurs comportements.
Sagar Parekh, Lauren Bramblett, Nicola Bezzo, Dylan P. Losey
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Table des matières
Quand les gens interagissent avec des robots, ils essaient souvent de deviner ce que le robot va faire ensuite. Par exemple, si un conducteur humain voit une voiture autonome, il pourrait penser que la voiture va rester dans la même voie. Pour que ces interactions soient sûres et fluides, les robots doivent savoir ce que pensent les humains. Si le robot sait qu'une personne s'attend à ce qu'il reste dans sa voie, mais qu'il prévoit en fait de changer de voie, il peut agir pour éviter les accidents.
La plupart des recherches pensent que les humains peuvent faire des prédictions exactes sur les actions d'un robot. Cependant, des études montrent que les gens ne font pas de prédictions précises. Au lieu de ça, les humains se concentrent sur des schémas de comportement généraux. Cet article examine comment les robots peuvent estimer ces prédictions basées sur la façon dont les humains pensent généralement au comportement des robots.
Prédictions humaines sur le comportement des robots
Les humains utilisent leurs expériences passées et leurs observations pour prédire ce qu'un robot va faire. Par exemple, s'ils pensent que le robot va continuer d'avancer, ils peuvent décider de changer de voie. Donc, pour prédire avec précision les actions humaines, les robots doivent comprendre comment les humains perçoivent leurs mouvements.
Alors que les robots peuvent créer des prédictions détaillées sur d'autres robots, les humains cherchent généralement des tendances plus larges plutôt que des mouvements exacts. Cet article propose que les robots peuvent utiliser ces schémas plus larges pour améliorer leurs prédictions sur la façon dont les humains vont réagir pendant les interactions.
Théorie de l'esprit
L'idée de « Théorie de l'esprit » (ToM) se réfère à la capacité de comprendre et de prédire les pensées et comportements des autres. Dans l'interaction humain-robot, cela signifie que les robots ne devraient pas seulement considérer ce que les humains veulent, mais aussi comment les humains interprètent les actions du robot.
La recherche existante examine souvent le premier niveau de ToM, où les robots essaient de comprendre ce que les humains veulent atteindre. Mais comprendre comment les humains pensent aux robots nécessite un niveau de raisonnement plus profond. L'objectif est que les robots découvrent ce que les humains croient que les robots vont faire.
La nécessité de prédictions de haut niveau
Quand les humains essaient de prédire comment les robots vont agir, ils ne se concentrent pas sur chaque petit détail. Au lieu de ça, ils cherchent des schémas plus grands. Par exemple, au lieu d'essayer de deviner la vitesse exacte d'un robot, une personne peut penser : « Ce robot est en train de fusionner. » Cette reconnaissance du comportement général aide les gens à faire des prédictions plus rapides et plus précises.
Pour aider les robots à mieux deviner les prédictions humaines, cet article suggère d'utiliser une nouvelle méthode qui catégorise les actions des robots en schémas simples et reconnaissables. Cela aide à réduire l'écart entre les comportements des robots et les interprétations humaines.
Approche basée sur les données
On suggère une méthode qui apprend des données pour trouver ces schémas de haut niveau. En utilisant des interactions passées entre humains et robots, le robot peut identifier des comportements typiques. L'objectif est de créer un modèle qui capture ces mouvements et comportements généraux.
Au lieu d'essayer de prédire exactement ce que le robot va faire, le robot va catégoriser ses actions en comportements distincts. Cela permet au robot de comprendre comment les humains pourraient interpréter ses actions.
Architecture du modèle
La méthode proposée utilise un modèle architectural appelé autoencodeur. Ce type de modèle aide à compresser beaucoup d'informations en formes plus simples. Dans ce cas, il aide à convertir des actions de robot détaillées en catégories de comportement plus simples.
L'autoencodeur a deux composants principaux : un encodeur qui prend les mouvements du robot et un décodeur qui prédit les futures actions basées sur le comportement passé. L'encodeur compresse les données en une forme plus simple, tandis que le décodeur traduit cela en actions possibles.
En utilisant un autoencodeur, les robots peuvent mieux capturer les idées principales de leurs actions et faire des prédictions plus compréhensibles du point de vue humain.
Extraction des comportements de haut niveau
Pour comprendre comment les humains prédisent les actions d'un robot, le modèle doit identifier des comportements clés. Par exemple, un robot peut avoir des mouvements qui incluent rester dans sa voie ou fusionner dans une autre voie. Chacun de ces comportements peut être catégorisé en actions de haut niveau dans l'espace discret de l'autoencodeur.
En analysant les interactions passées, le modèle apprend à reconnaître des schémas et à les classifier en différentes catégories de haut niveau. Cela permet aux robots de générer des prédictions sur la façon dont les humains peuvent interpréter leurs actions dans des situations réelles.
Étude utilisateur
Pour tester l'efficacité de cette méthode, une étude utilisateur a été réalisée. Les participants ont regardé des vidéos d'interactions humain-robot et ont ensuite prédit les futures actions du robot. L'étude a comparé leurs prédictions à celles faites par le modèle d'autoencodeur.
Les résultats ont montré que les prédictions du modèle du robot s'alignaient mieux sur ce que les gens attendaient par rapport aux méthodes traditionnelles. Cela signifie qu'utiliser des schémas plus simples et plus larges dans les prédictions des robots aide à améliorer la façon dont les humains comprennent leur comportement.
Les participants ont trouvé plus facile de se rapporter aux actions du robot quand elles étaient présentées en termes de mouvements généraux plutôt qu'en détails précis. Cela soutient l'idée que se concentrer sur des comportements de haut niveau permet de meilleures prédictions.
Conclusion
Ce travail met en évidence l'importance de comprendre comment les humains perçoivent les actions des robots. Plutôt que d'essayer de prédire chaque petit détail, les robots peuvent tirer parti de leur concentration sur des schémas de comportement plus larges. En adoptant une approche basée sur les données, les robots peuvent estimer comment les humains réagiront à leurs actions en fonction des interactions passées.
Avec l'utilisation d'un autoencodeur, les robots peuvent identifier et catégoriser leur comportement en actions de haut niveau que les humains peuvent plus facilement interpréter. Cela conduit finalement à des interactions plus sûres et plus efficaces entre humains et robots.
En avançant, cette recherche ouvre la porte à une exploration plus approfondie sur comment les robots peuvent améliorer leurs interactions avec les humains. En comprenant mieux les attentes et les comportements humains, les robots peuvent devenir des partenaires plus fiables dans divers environnements.
Titre: Using High-Level Patterns to Estimate How Humans Predict a Robot will Behave
Résumé: A human interacting with a robot often forms predictions of what the robot will do next. For instance, based on the recent behavior of an autonomous car, a nearby human driver might predict that the car is going to remain in the same lane. It is important for the robot to understand the human's prediction for safe and seamless interaction: e.g., if the autonomous car knows the human thinks it is not merging -- but the autonomous car actually intends to merge -- then the car can adjust its behavior to prevent an accident. Prior works typically assume that humans make precise predictions of robot behavior. However, recent research on human-human prediction suggests the opposite: humans tend to approximate other agents by predicting their high-level behaviors. We apply this finding to develop a second-order theory of mind approach that enables robots to estimate how humans predict they will behave. To extract these high-level predictions directly from data, we embed the recent human and robot trajectories into a discrete latent space. Each element of this latent space captures a different type of behavior (e.g., merging in front of the human, remaining in the same lane) and decodes into a vector field across the state space that is consistent with the underlying behavior type. We hypothesize that our resulting high-level and course predictions of robot behavior will correspond to actual human predictions. We provide initial evidence in support of this hypothesis through a proof-of-concept user study.
Auteurs: Sagar Parekh, Lauren Bramblett, Nicola Bezzo, Dylan P. Losey
Dernière mise à jour: 2024-09-20 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2409.13533
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2409.13533
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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