Qu'est-ce qui influence notre perception visuelle ?
Cette étude examine comment la force sensorielle et l'attention influencent la perception visuelle.
Samuel Noorman, T. Stein, J. J. Fahrenfort, S. van Gaal
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Table des matières
- Deux façons dont notre Perception peut être altérée
- Les quatre étapes du Traitement visuel
- Design expérimental
- Mesurer la perception et la métacognition
- Résultats sur les effets du masquage et de l'attention
- Mécanismes neuronaux de la perception
- L'importance du traitement latéral et rétroactif
- Implications pour les théories de la conscience
- Directions futures pour la recherche
- Conclusion
- Source originale
Notre capacité à voir et reconnaître des choses n'est pas toujours simple. Parfois, on n'est même pas vraiment conscient de ce qu'on voit, même si l'info est juste devant nous. Cette étude explore comment notre cerveau traite l'info visuelle et comment différents facteurs peuvent influencer notre accès conscient à cette info.
Perception peut être altérée
Deux façons dont notreLa perception visuelle peut être perturbée de deux manières clés. D'abord, les infos sensorielles qu'on reçoit peuvent ne pas être assez fortes pour qu'on les remarque. Ensuite, notre attention peut être focalisée sur autre chose, ce qui peut faire qu'on rate des détails. Même si ces deux scénarios mènent à un manque de perception, les raisons derrière ces échecs impliquent des processus différents dans le cerveau.
Traitement visuel
Les quatre étapes duLes théories sur la Conscience proposent qu'il y a quatre étapes dans la façon dont notre cerveau traite l'info visuelle. Ces étapes sont liées à la force des signaux entrants et à la direction de notre attention. Pour étudier ces étapes, les chercheurs peuvent changer la force des stimuli visuels ou manipuler où se concentre l'attention d'une personne. Par exemple, ils peuvent utiliser des techniques comme réduire la clarté du stimulus (le rendre moins visible) ou créer des distractions pour voir comment ces changements affectent la perception.
Design expérimental
Dans cette étude, les participants ont été montrés des stimuli visuels contenant différentes formes et motifs. L'objectif était de comprendre comment le Masquage (rendre quelque chose moins visible) et le Clignement attentionnel (quand une personne rate brièvement quelque chose parce que son attention change) impactent leur capacité à percevoir un stimulus, comme une illusion d'optique.
Mesurer la perception et la métacognition
Les participants devaient identifier si certaines formes contenaient une illusion, et ils ont aussi noté leur confiance dans leurs réponses. Cette note aide à comprendre non seulement s'ils ont vu l'illusion, mais aussi à quel point ils étaient conscients de leur propre perception. Les chercheurs ont mesuré leur performance avec une méthode statistique qui indique à quel point ils pouvaient distinguer voir et ne pas voir l'illusion.
Résultats sur les effets du masquage et de l'attention
L'étude a trouvé que le masquage et le clignement attentionnel affectaient tous deux négativement la capacité des participants à percevoir les stimuli visuels. Cependant, même si les deux méthodes altéraient la performance, elles le faisaient de manières différentes. Plus précisément, le masquage avait un impact plus fort sur le traitement précoce de l'info visuelle, tandis que le clignement attentionnel affectait le traitement global, qui implique des interactions plus complexes dans le cerveau.
Mécanismes neuronaux de la perception
Pour comprendre comment ces processus fonctionnent dans le cerveau, les chercheurs ont utilisé une technologie d'électroencéphalogramme (EEG) pour mesurer l'activité cérébrale. En analysant le timing et les motifs des ondes cérébrales, ils visaient à identifier des processus neuronaux spécifiques impliqués dans la perception visuelle. Les résultats suggèrent que le traitement initial de l'info visuelle se fait rapidement et est plus susceptible d'être altéré par le masquage, tandis que le traitement ultérieur pourrait être plus affecté par des distractions d'attention.
L'importance du traitement latéral et rétroactif
Le traitement visuel implique diverses connexions dans le cerveau. Le traitement latéral fait référence à la façon dont les neurones voisins s'influencent mutuellement, tandis que le traitement rétroactif implique que des zones cérébrales supérieures envoient des signaux aux zones inférieures pour affiner la compréhension. Cette étude a trouvé que ces deux types de traitement étaient plus fortement affectés par le masquage que par le clignement attentionnel, soulignant le rôle du masquage dans la perturbation de la perception.
Implications pour les théories de la conscience
Les résultats de cette étude offrent des éclairages sur les théories existantes sur la façon dont on devient conscient de ce qu'on voit. Les résultats indiquent que le traitement récurrent local (comment les neurones proches interagissent) est crucial pour intégrer l'info sensorielle. Quand ce traitement est perturbé par le masquage, ça impacte notre expérience consciente globale. En revanche, les manipulations attentionnelles permettent un certain niveau de traitement, suggérant que notre cerveau peut encore travailler avec certaines infos visuelles même quand on n'en est pas totalement conscient.
Directions futures pour la recherche
Cette étude soulève de nouvelles questions sur la nature de la perception consciente. Bien que le masquage et le clignement attentionnel altèrent l'accès conscient, ils le font de manière à aider à clarifier comment l'info visuelle est traitée. Les recherches futures pourraient explorer comment ces processus fonctionnent lorsque les stimuli sont présentés à des niveaux inconscients ou comment ils pourraient différer selon les tâches.
En menant des études qui investiguent et challengent ces résultats, les chercheurs peuvent obtenir une compréhension plus profonde de la relation entre perception, attention et conscience.
Conclusion
En résumé, notre perception de l'info visuelle peut être influencée par la force de l'input sensoriel et la direction de notre attention. En étudiant les différentes façons dont la perception peut échouer, les chercheurs découvrent les mécanismes neuronaux complexes qui contribuent à la conscience. Les insights tirés de cette recherche peuvent informer des études futures sur comment on perçoit le monde qui nous entoure et comment divers facteurs peuvent façonner nos expériences visuelles.
Source originale
Titre: Perceptual versus attentional impairments of conscious access: Distinct neural mechanisms despite equal task performance
Résumé: This study investigates failures in conscious access resulting from either weak sensory input (perceptual impairments) or unattended input (attentional impairments). Participants viewed a Kanizsa stimulus with or without an illusory triangle within a rapid serial visual presentation of distractor stimuli. We designed a novel Kanizsa stimulus that contained additional ancillary features of different complexity (local contrast and collinearity) that were independently manipulated. Perceptual performance on the Kanizsa stimulus (presence vs. absence of an illusion) was equated between the perceptual (masking) and attentional (attentional blink) manipulation to circumvent common confounds related to conditional differences in task performance. We trained and tested classifiers on electroencephalogram (EEG) data to reflect the processing of specific stimulus features, with increasing levels of complexity. We show that late stages of processing ([~]200-250 ms), reflecting the integration of complex stimulus features (collinearity, illusory triangle), were impaired by masking but spared by the attentional blink. In contrast, decoding of local contrast (the spatial arrangement of stimulus features) was observed early in time ([~]80 ms) and was left largely unaffected by either manipulation. These results replicate previous work showing that feedforward processing is largely preserved under both perceptual and attentional impairments. Crucially however, under matched levels of performance, only attentional impairments left the processing of more complex visual features relatively intact, likely related to spared lateral and local feedback processes during inattention. These findings reveal distinct neural mechanisms associated with perceptual and attentional impairments and thus contribute to a comprehensive understanding of distinct neural stages leading to conscious access.
Auteurs: Samuel Noorman, T. Stein, J. J. Fahrenfort, S. van Gaal
Dernière mise à jour: 2024-12-17 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2023.10.16.562523
Source PDF: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2023.10.16.562523.full.pdf
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.
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