Chants Éthiopiens : Un Trésor Musical Caché
Découvre la riche tradition des chants de l'Église orthodoxe éthiopienne Tewahedo.
Mequanent Argaw Muluneh, Yan-Tsung Peng, Li Su
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Table des matières
- Les racines historiques des chants de l'EOTC
- La signification spirituelle des chants
- Défis auxquels sont confrontés les chants de l'EOTC
- Les trois modes de chant : Ge'ez, Ezil et Araray
- Ge'ez
- Ezil
- Araray
- Le rôle des traditions de performance
- Le jeu de données et son importance
- La technologie derrière l'analyse
- Identification des hauteurs avec des outils computationnels
- L'avenir des chants de l'EOTC
- Conclusion
- Source originale
- Liens de référence
L'Église orthodoxe éthiopienne Tewahedo (EOTC) a une tradition de chants super riche qui a un sens culturel et religieux profond en Éthiopie. Malheureusement, plein de gens en dehors de l'Éthiopie connaissent pas trop ces chants uniques, c'est un peu comme avoir une carte au trésor mais personne sait où se trouve le X. On pense que ces mélodies chorales viennent de Saint Yared, un personnage clé de l'histoire de la musique éthiopienne qui a vécu entre le 5e et le 6e siècle. Il est crédité d'avoir établi trois styles traditionnels de chants connus sous le nom de YeZema Siltoch : Ge'ez, Ezil et Araray. Bien que ces chants soient une partie significative du patrimoine éthiopien, ils restent un peu négligés dans le monde de la recherche musicale.
Les racines historiques des chants de l'EOTC
Saint Yared est l'architecte original des chants de l'EOTC. Imagine-le au 6e siècle, en train de gratter, créant des sons qui résonneraient à travers les générations. Son travail a formé le fondement de la musique sacrée éthiopienne. Les chansons ne parlent pas juste des mélodies ; elles représentent une connexion sacrée à l'église et à la communauté. Elles se transmettent de génération en génération, principalement par des musiciens experts appelés Debterawoch, qui sont les gardiens de cette riche tradition. Ils gardent l'esprit de ces mélodies vivant, en s'assurant qu'elles sont chantées dans le bon contexte et avec la bonne ferveur.
La signification spirituelle des chants
L'influence des chants de l'EOTC va au-delà de la musique. Ils jouent un rôle essentiel dans les services religieux, devenant un véhicule d'expression spirituelle. Les chants accompagnent les événements majeurs du calendrier de l'église, notamment lors de célébrations vibrantes reconnues par l'UNESCO comme héritages culturels immatériels. Cette reconnaissance a mis en lumière l'importance de ces traditions, aidant à les préserver pour les générations futures.
Pense à ça : deux grandes célébrations spirituelles, comme Noël et Pâques combinées mais avec un peu plus de style, ont été ajoutées à la liste de l'UNESCO. La Fête de commémoration de la découverte de la Vraie Croix Sainte du Christ et l'Épiphanie éthiopienne sont deux des cinq patrimoines culturels immatériels reconnus d'Éthiopie, avec les chants de l'EOTC servant de bande sonore.
Défis auxquels sont confrontés les chants de l'EOTC
Malgré leur importance, les chants de l'EOTC font face à des défis modernes. D'abord, beaucoup de centres de formation ferment à cause d'un manque de soutien et de ressources gouvernementales. De plus, l'essor de l'éducation moderne a limité l'intérêt pour ces enseignements traditionnels. Peux-tu imaginer essayer d'apprendre un chant sacré quand ton école se concentre plus sur comment utiliser un smartphone ? C'est pas évident.
En plus, même s'il y a eu des avancées dans l'enregistrement et l'impression de musique, la recherche computationnelle autour de ces chants en est encore à ses débuts. Il y a plein de place pour le développement qui pourrait aider à préserver ce patrimoine culturel pour les générations futures.
Les trois modes de chant : Ge'ez, Ezil et Araray
Les chants de l'EOTC se composent de trois modes principaux, ou YeZema Siltoch, chacun avec sa propre saveur et résonance émotionnelle.
Ge'ez
Le mode Ge'ez, c'est comme une voix profonde et douce qui parle de solennité et de gravité. Pense à ça comme l'équivalent musical d'un vieux chêne, enraciné et solide. C’est chanté dans un ton bas, souvent en transmettant des sentiments de tristesse et de réflexion. Ce mode est souvent joué pendant les périodes de jeûne, ajoutant une certaine mélancolie aux chants.
Ezil
Ensuite, il y a Ezil. Imagine une brise douce, avec une tonalité un peu plus haute que Ge'ez, créant une atmosphère de calme. C'est beaucoup plus neutre et utilisé dans le culte quotidien. Souvent appelé le "fils du milieu" des modes, il ne se fait pas trop remarquer, et il n'est généralement pas utilisé pendant les périodes de jeûne plus intenses.
Araray
Enfin, on a Araray, qui est comme une explosion de confettis à une fête—éclatant, joyeux et plein d'énergie. Ce mode aigu est vivant et souvent utilisé pour des occasions festives. Il s’agit d'exprimer la joie et l'enthousiasme, contrastant fortement avec le mode Ge'ez plus sérieux.
Le rôle des traditions de performance
La performance des chants de l'EOTC est prise très au sérieux. Au sein de l'église, il y a différents départements appelés Guba'e bets, chacun enseignant divers aspects du chant. Cela inclut Nibab-bet pour les pratiques de lecture, Zema-bet pour les compétences de chant, et Qidase-bet pour les pratiques liturgiques. Chaque département a son propre style et ses traditions uniques, créant une belle tapisserie de performances qui enrichissent l'expérience globale.
Par exemple, Zema-bet a différents styles de chants, chacun lié à des endroits spécifiques, comme Bethléem ou Qoma, avec une ornementation et une complexité distinctes. Imagine juste comment une chanson peut varier selon la région, comme les gens à Chicago pourraient chanter "Joyeux Anniversaire" un peu différemment de ceux à La Nouvelle-Orléans.
Le jeu de données et son importance
La recherche sur les chants de l'EOTC a rencontré des obstacles à cause d'un manque de données enregistrées. Pour résoudre ce problème, les chercheurs ont créé un nouveau jeu de données qui se concentre spécifiquement sur l'analyse des YeZema Silt. Ce jeu de données ouvrira la voie à une meilleure compréhension et étude de ces chants en utilisant des méthodes computationnelles modernes.
En rendant ce jeu de données accessible au public, les chercheurs espèrent inviter d'autres à entrer dans le domaine. C'est comme dire : "Hé, nous avons une carte au trésor. Tu veux te joindre à la chasse ?" L'espoir, c'est que plus de gens rejoignent l'exploration des chants de l'EOTC, favorisant une appréciation plus profonde de cette aide spirituelle et culturelle unique.
La technologie derrière l'analyse
Pour analyser les chants de l'EOTC, les chercheurs ont utilisé des techniques de récupération d'informations musicales (MIR). Cela implique d'utiliser la technologie pour trier de grandes quantités de données audio et identifier des motifs, des hauteurs de son et d'autres éléments musicaux. Pense à ça comme une chasse au trésor high-tech pour le son, où les ordinateurs filtrent l'audio aussi vite qu'un gamin cherchant des bonbons dans un sac d'Halloween.
En utilisant des méthodes d'extraction de hauteur et de région stable, l'objectif est de classer avec précision les chants de l'EOTC. Ces méthodes aident à isoler les sons les plus importants dans les enregistrements, permettant aux chercheurs de se concentrer sur les composants essentiels des chants.
Identification des hauteurs avec des outils computationnels
En analysant les différents modes de chant, les chercheurs exploitent le pouvoir d'outils computationnels pour identifier les hauteurs spécifiques utilisées dans chaque mode. L'idée, c'est de discerner comment les différentes hauteurs créent les tonalités émotionnelles distinctes de chaque mode, comme une pincée de sel peut élever un plat de banal à gourmet.
En utilisant des techniques comme les modèles de mélange gaussien (GMM), les chercheurs ont travaillé pour estimer les hauteurs représentatives pour Ge'ez, Ezil et Araray. Cela les aide à comprendre ce qui rend chaque mode musicalement unique, révélant une nouvelle couche d'appréciation pour les nuances présentes dans ces chants.
L'avenir des chants de l'EOTC
Bien que des défis existent, l'avenir des chants de l'EOTC reste prometteur. En continuant à développer des jeux de données, à utiliser la technologie moderne et à favoriser la collaboration au sein de la communauté académique, les chercheurs visent à fournir une compréhension plus approfondie de ces chants.
Ils prévoient d'incorporer encore plus de détails dans le jeu de données, comme des annotations pour les paroles et d'autres caractéristiques. Qui sait ? Cela pourrait mener à la création de nouveaux styles qui mélangent le chant traditionnel avec la musique contemporaine. Imagine juste une battle de rap infusée d'Araray—c'est un mash-up culturel !
Des efforts seront également faits pour s'assurer que ces sons anciens soient préservés tout en les rendant accessibles à la jeune génération. L'objectif est de moderniser la manière dont ces chants sont enseignés et compris, s'assurant qu'ils ne tombent pas dans l'oubli.
Conclusion
Les chants de l'Église orthodoxe éthiopienne Tewahedo sont plus que de simples chansons ; ils sont une pièce vitale d'une riche tapisserie culturelle et religieuse. En plongeant plus profondément dans le monde des chants de l'EOTC, une nouvelle appréciation émerge pour leur profondeur émotionnelle, leur signification historique et les défis auxquels ils font face dans le monde contemporain.
Comme un bijou caché, ces chants méritent de briller, captivant de nouveaux publics et gardant l'esprit ancien vivant. En utilisant la technologie et la recherche, il y a de l'espoir pour un avenir où tout le monde peut expérimenter la beauté et la complexité des chants de l'EOTC, en s'assurant qu'ils restent un aspect chéri de la culture éthiopienne pour les générations à venir.
Titre: Computational Analysis of Yaredawi YeZema Silt in Ethiopian Orthodox Tewahedo Church Chants
Résumé: Despite its musicological, cultural, and religious significance, the Ethiopian Orthodox Tewahedo Church (EOTC) chant is relatively underrepresented in music research. Historical records, including manuscripts, research papers, and oral traditions, confirm Saint Yared's establishment of three canonical EOTC chanting modes during the 6th century. This paper attempts to investigate the EOTC chants using music information retrieval (MIR) techniques. Among the research questions regarding the analysis and understanding of EOTC chants, Yaredawi YeZema Silt, namely the mode of chanting adhering to Saint Yared's standards, is of primary importance. Therefore, we consider the task of Yaredawi YeZema Silt classification in EOTC chants by introducing a new dataset and showcasing a series of classification experiments for this task. Results show that using the distribution of stabilized pitch contours as the feature representation on a simple neural network-based classifier becomes an effective solution. The musicological implications and insights of such results are further discussed through a comparative study with the previous ethnomusicology literature on EOTC chants. By making this dataset publicly accessible, we aim to promote future exploration and analysis of EOTC chants and highlight potential directions for further research, thereby fostering a deeper understanding and preservation of this unique spiritual and cultural heritage.
Auteurs: Mequanent Argaw Muluneh, Yan-Tsung Peng, Li Su
Dernière mise à jour: 2024-12-25 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2412.18788
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2412.18788
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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