Défis dans l'inférence causale avec interférence
Examiner les biais dans l'inférence causale à cause de la mauvaise spécification des réseaux.
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Table des matières
- Le défi de la structure d'interférence
- Étendre le cadre de cartographie d'exposition
- Gérer plusieurs réseaux
- Analyse de sensibilité pour des réseaux uniques
- Exemples de mauvaise spécification de réseau
- Estimation des effets causaux
- Propositions de solutions pour les réseaux mal spécifiés
- Réalisation de simulations pour comprendre les biais
- Applications réelles
- Conclusion
- Source originale
- Liens de référence
L'inférence causale, c'est un moyen de déterminer les effets d'une variable sur une autre. Ça aide les chercheurs à comprendre les relations entre différents facteurs. Un des gros défis en inférence causale, c'est l'Interférence, qui se produit quand le résultat pour une unité (comme une personne ou un groupe) est influencé par le traitement donné à d'autres unités. Ça arrive souvent dans plein de domaines, comme les sciences sociales et les études de santé.
L'interférence peut être représentée à travers des réseaux, où les connexions montrent comment les unités s'influencent les unes les autres. Mais, détailler ces réseaux avec précision peut être compliqué, car les relations peuvent changer avec le temps ou toutes les interactions ne sont pas forcément enregistrées.
Le défi de la structure d'interférence
Quand les chercheurs étudient les effets causaux, ils partent souvent du principe que toutes les interactions se déroulent au sein de réseaux bien définis. Cependant, spécifier ces réseaux avec précision peut être complexe à cause de :
- Connexions manquantes : Parfois, toutes les relations sociales ou d'interaction ne sont pas reportées.
- Changement de relations : Les relations peuvent évoluer, rendant difficile la mise à jour du Réseau.
- Contamination entre groupes : Différents groupes peuvent interagir d'une manière qui n'est pas capturée dans le réseau.
Par exemple, si on demande à des étudiants de lister leurs amis, certains peuvent oublier ou ne pas mentionner toutes leurs interactions, ce qui mène à un réseau qui ne reflète pas toutes les relations réelles.
Un autre exemple est celui des études de vaccination, où on peut croire que l'effet d'un vaccin ne fonctionne qu'au sein d'un même foyer, mais en réalité, l'impact du vaccin peut s'étendre à la communauté plus large.
Étendre le cadre de cartographie d'exposition
Pour gérer les défis des réseaux mal spécifiés, on peut s'appuyer sur des cadres existants qui cartographient les niveaux d'exposition en fonction des traitements et des structures de réseau. Comme ça, on peut analyser le biais qui survient quand les chercheurs supposent à tort la structure d'interférence.
On reconnaît que le bon réseau n'est pas toujours unique. Différents réseaux peuvent représenter la même structure d'interférence, ce qui signifie que diverses configurations peuvent donner des résultats similaires.
En comprenant le biais, on peut élaborer des méthodes qui utilisent plusieurs réseaux à la fois. Cette approche permet une estimation plus précise, tant qu'au moins un réseau utilisé reflète correctement la structure réelle.
Gérer plusieurs réseaux
Dans beaucoup de cas, les chercheurs peuvent avoir accès à plusieurs réseaux possibles mais ne savent pas lequel est correct. Dans ces situations, c’est utile d'avoir un estimateur qui peut utiliser plusieurs réseaux en même temps. Cette méthode assure que si au moins un réseau représente correctement la structure d'interférence, l'estimateur donnera des résultats sans biais.
Cependant, utiliser plus de réseaux peut introduire un peu d'incertitude ou augmenter la variance, ce qui signifie qu'en réduisant le biais, on pourrait aussi avoir moins de certitude sur les estimations.
Analyse de sensibilité pour des réseaux uniques
Dans les cas où un seul réseau est disponible, mais que les chercheurs soupçonnent qu'il ne représente pas fidèlement la vraie structure d'interférence, une analyse de sensibilité peut être utile. Cette analyse examine comment les estimations causales pourraient changer si le réseau n'est pas correct.
En considérant différentes déviations potentielles du réseau supposé, on peut déterminer comment ces changements pourraient affecter nos résultats. L'idée est de modéliser ces potentielles divergences avec une distribution de probabilité définie et d'analyser les estimations résultantes.
Exemples de mauvaise spécification de réseau
Pour clarifier ces concepts, on peut regarder quelques exemples pratiques :
Rapport incorrect des connexions sociales : Si on demande aux gens de lister leurs amis mais qu'ils en omettent certains, le réseau résultant ne capturera pas toutes les interactions. Cela mène à des hypothèses erronées sur la façon dont le traitement affecte les résultats basées sur ces connexions manquées.
Censure des arêtes : Si un réseau est créé sur la base de combien d'amis quelqu'un liste, il pourrait y avoir des limites qui font que certaines arêtes sont laissées de côté. Par exemple, si les gens ne mentionnent qu'un peu d'amis, le réseau pourrait manquer des interactions importantes.
Contamination entre clusters : Dans certaines études, on peut supposer que les influences n'interviennent que dans des groupes distincts. Cependant, si ces groupes interagissent, les hypothèses peuvent ne pas tenir. Par exemple, si deux foyers interagissent, le statut de vaccination de l'un peut affecter l'autre, même s'ils sont considérés comme des entités séparées.
Estimation des effets causaux
Les chercheurs utilisent souvent certaines méthodes pour estimer les résultats potentiels moyens basés sur les réseaux qu'ils supposent. L'estimateur de Horvitz-Thompson (HT) et l'estimateur de Hajek sont deux méthodes souvent utilisées qui visent à fournir des estimations précises des effets causals. Cependant, s'ils fonctionnent sous un réseau mal spécifié, des biais peuvent apparaître.
En gros, si le réseau spécifié est faux, les résultats peuvent mener à des conclusions incorrectes sur les effets du traitement. Donc, c'est crucial de comprendre comment les biais proviennent de ces hypothèses et de développer des approches pour minimiser ces biais.
Propositions de solutions pour les réseaux mal spécifiés
Pour adresser les biais potentiels issus des réseaux incorrects, deux scénarios principaux peuvent être envisagés :
Utiliser plusieurs réseaux : Quand un chercheur a plusieurs réseaux mais n'est pas sûr de celui qui est correct, il peut utiliser un estimateur qui considère tous les réseaux en même temps.
Un seul réseau avec des préoccupations : Si un seul réseau est disponible, les chercheurs peuvent appliquer une analyse de sensibilité pour étudier comment les déviations du réseau supposé impactent les estimations des effets causaux.
Réalisation de simulations pour comprendre les biais
Les études de simulation jouent un rôle crucial dans la compréhension de l'impact des réseaux mal spécifiés. En créant divers scénarios avec des réseaux vrais connus, les chercheurs peuvent examiner :
- Comment différents niveaux de réseaux incorrects influencent la précision des effets causaux estimés.
- Le compromis entre biais et variance lors de l'utilisation de plusieurs réseaux.
Grâce aux simulations, les applications pratiques des estimateurs proposés peuvent être illustrées, validant leur efficacité dans des contextes réels.
Applications réelles
Expérience de terrain sur les réseaux sociaux : Dans une analyse d'un programme scolaire visant à réduire les conflits, les chercheurs ont examiné comment les normes anti-conflit se propageaient entre les collégiens. Différents réseaux ont été dérivés des élèves listant leurs amis à différents moments. L'analyse a démontré comment diverses spécifications ont conduit à des estimations cohérentes, affirmant la robustesse de l'approche.
Essais randomisés en grappes : Dans le domaine de l'éducation, les chercheurs ont exploré comment des interventions affectent la santé mentale des élèves. Ici, une possible contamination entre clusters a été examinée par une analyse de sensibilité, révélant des implications pour les résultats de l'étude.
Conclusion
L'inférence causale en présence d'interférence pose divers défis. Mal spécifier le réseau peut mener à des biais dans l'estimation des effets causaux, ce qui rend essentiel pour les chercheurs de reconnaître et d'adresser ces limites.
En utilisant des méthodes avancées qui incorporent plusieurs réseaux ou en menant des analyses de sensibilité, les chercheurs peuvent améliorer la précision de leurs estimations et tirer des conclusions plus fiables. Ce travail représente des efforts continus pour affiner les techniques d'inférence causale, ouvrant la voie à de futures recherches et applications.
En résumé, comprendre les subtilités de l'interférence en inférence causale est crucial pour tirer des conclusions valides dans des domaines où ces dynamiques jouent un rôle significatif. En considérant soigneusement les structures de réseau et les biais potentiels, les chercheurs peuvent améliorer la fiabilité de leurs découvertes, contribuant finalement à une meilleure prise de décision dans les interventions sociales et les initiatives de santé publique.
Titre: Causal inference with misspecified network interference structure
Résumé: Under interference, the potential outcomes of a unit depend on treatments assigned to other units. A network interference structure is typically assumed to be given and accurate. In this paper, we study the problems resulting from misspecifying these networks. First, we derive bounds on the bias arising from estimating causal effects under a misspecified network. We show that the maximal possible bias depends on the divergence between the assumed network and the true one with respect to the induced exposure probabilities. Then, we propose a novel estimator that leverages multiple networks simultaneously and is unbiased if one of the networks is correct, thus providing robustness to network specification. Additionally, we develop a probabilistic bias analysis that quantifies the impact of a postulated misspecification mechanism on the causal estimates. We illustrate key issues in simulations and demonstrate the utility of the proposed methods in a social network field experiment and a cluster-randomized trial with suspected cross-clusters contamination.
Auteurs: Bar Weinstein, Daniel Nevo
Dernière mise à jour: 2024-03-06 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2302.11322
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2302.11322
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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