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Protéger les modèles d'IA avec des neurones factices

Nouvelles stratégies pour protéger les réseaux de neurones profonds contre une utilisation non autorisée.

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Ces dernières années, l'intelligence artificielle (IA) est devenue un joueur clé dans divers secteurs. Les entreprises utilisent de plus en plus des réseaux de neurones profonds (DNN) pour créer des modèles complexes pour des tâches comme la reconnaissance d'images et le traitement du langage. Mais, avec l'importance croissante de ces modèles, la nécessité de protéger leur propriété augmente aussi. Un moyen de protéger ces modèles, c'est le watermarking, qui consiste à intégrer un identifiant unique dans le modèle lui-même. Cela permet au créateur original de prouver sa propriété si son modèle est utilisé sans autorisation.

Comprendre le Watermarking dans les DNN

Le watermarking fait référence à la pratique d'incorporer un message dans un modèle. Ce message agit comme un filigrane et peut aider à suivre toute utilisation non autorisée du modèle. En gros, si quelqu'un essaie d'utiliser le modèle de manière inappropriée, le créateur original peut extraire le filigrane et prouver qu'il est le propriétaire légitime.

Il y a deux types principaux de watermarking pour DNN : black-box et white-box. Le watermarking black-box intègre le message dans les prédictions du modèle, ce qui signifie qu'un tiers ne peut voir que le résultat du modèle sans accéder à ses entrailles. En revanche, le watermarking white-box intègre le message directement dans la structure du modèle, facilitant ainsi la preuve de propriété pour le propriétaire.

Le Besoin d'une Protection Plus Forte

Malgré les avantages du watermarking, les méthodes actuelles restent vulnérables. À mesure que la technologie évolue, les techniques utilisées par les attaquants pour supprimer ces Filigranes évoluent également. Les attaquants essaient souvent de modifier le modèle de manière à ce que le filigrane ne soit plus détectable. Par exemple, ils pourraient changer certains paramètres internes du modèle, rendant le processus d'extraction du filigrane inefficace.

Cela pose un défi important pour les entreprises qui dépendent de ces modèles. Si les attaquants peuvent facilement éliminer le filigrane, cela sape tout le mécanisme de protection. Donc, trouver un moyen plus résistant de protéger ces modèles devient crucial.

Introduction de l'Obfuscation Structurelle Neurale

Les dernières recherches ont introduit une approche innovante appelée obfuscation structurelle neurale. Cette méthode consiste à ajouter ce qu'on appelle des "neurones factices" au modèle. Ces neurones factices n'affectent pas les performances du modèle, mais peuvent interférer avec le processus d'extraction du filigrane.

On peut penser aux neurones factices comme des composants fictifs qui se fondent dans la structure existante du modèle. Lorsqu'ils sont ajoutés à un modèle qui a un filigrane, ils peuvent modifier le comportement du modèle sans altérer sa fonctionnalité globale. Cela rend difficile pour les processus de vérification du filigrane d'extraire le message original intégré.

Comment Fonctionnent les Neurones Factices

Les neurones factices sont spécifiquement conçus pour maintenir la sortie du modèle tout en changeant les paramètres internes. En ajustant les poids de ces neurones factices, les attaquants peuvent perturber le processus d'extraction du filigrane. L'idée clé est que ces neurones ajoutés ne changeront pas les prédictions du modèle, ce qui permet au modèle de rester utile tout en entravant la détection du filigrane.

Par exemple, si un attaquant insère plusieurs neurones factices dans les couches du modèle, la sortie reste inchangée. Cependant, la structure interne devient plus complexe. Cette complexité ajoutée peut embrouiller les algorithmes d'extraction de filigrane, rendant plus difficile la récupération du filigrane original.

Étapes du Processus d'Attaque

Le processus d'utilisation de neurones factices comme forme d'obfuscation structurelle peut être décomposé en plusieurs étapes :

  1. Générer des Neurones Factices : La première étape consiste à créer les neurones factices. Cela peut se faire en utilisant des techniques spécifiques qui garantissent que ces neurones n'interfèrent pas avec les opérations normales du modèle.

  2. Injecter des Neurones Factices : Une fois générés, les neurones factices sont ajoutés au modèle. Cela se fait généralement de la dernière couche du modèle à la première pour assurer une intégration sans faille.

  3. Camoufler les Neurones : Après l'insertion des neurones factices, d'autres techniques peuvent être appliquées pour les déguiser parmi les neurones originaux. Cela peut impliquer de modifier l'échelle et l'emplacement des poids associés à ces neurones factices.

Évaluer l'Attaque

Pour comprendre l'efficacité de cette approche, des expériences ont été menées sur des schémas de watermarking existants. L'objectif est de voir à quel point ces schémas résistent à l'intrusion de neurones factices. Les résultats montrent qu'ajouter un petit nombre de neurones factices peut perturber considérablement les processus d'extraction de filigrane, faisant chuter le taux de réussite de la vérification.

Dans certains cas, le filigrane n'a pas pu être récupéré du tout, indiquant un échec complet de la technique de watermarking après l'obfuscation. Cela met en évidence un sérieux problème dans la fiabilité des méthodes de watermarking actuelles.

Répondre aux Préoccupations

Bien que l'introduction des neurones factices soit une approche prometteuse, cela soulève des questions sur la façon de se défendre contre ces techniques. Les défenseurs doivent trouver des moyens d'identifier et de supprimer les neurones factices sans affecter la fonctionnalité du modèle. Cela représente un nouveau défi dans la course à l'armement entre attaquants et défenseurs dans la sécurité de l'IA.

Implications pour l'Avenir

À mesure que l'IA continue de croître, le besoin de protection efficace des modèles ne fera qu'augmenter. Comprendre les vulnérabilités des techniques de watermarking actuelles et explorer des méthodes comme l'obfuscation structurelle neurale sont des étapes cruciales pour développer des systèmes plus robustes. À l'avenir, chercheurs et praticiens doivent être conscients de ces défis et s'efforcer d'améliorer les mesures de sécurité.

Conclusion

L'utilisation de neurones factices pour l'obfuscation structurelle neurale représente une évolution significative dans la protection des modèles d'IA. À mesure que les attaquants deviennent plus sophistiqués, les méthodes utilisées pour sécuriser ces actifs cruciaux doivent également évoluer. En intégrant des neurones factices, les entreprises peuvent créer une défense plus redoutable contre l'utilisation non autorisée et s'assurer que leurs créations leur appartiennent toujours. La bataille continue entre les techniques de watermarking et les stratégies de suppression va seulement s'intensifier, rendant essentiel la recherche et l'innovation continues dans ce domaine.

En résumé, l'intégration de techniques innovantes comme les neurones factices dans le domaine du watermarking DNN souligne l'importance de rester en avance dans le paysage dynamique de la sécurité de l'IA.

Source originale

Titre: Rethinking White-Box Watermarks on Deep Learning Models under Neural Structural Obfuscation

Résumé: Copyright protection for deep neural networks (DNNs) is an urgent need for AI corporations. To trace illegally distributed model copies, DNN watermarking is an emerging technique for embedding and verifying secret identity messages in the prediction behaviors or the model internals. Sacrificing less functionality and involving more knowledge about the target DNN, the latter branch called \textit{white-box DNN watermarking} is believed to be accurate, credible and secure against most known watermark removal attacks, with emerging research efforts in both the academy and the industry. In this paper, we present the first systematic study on how the mainstream white-box DNN watermarks are commonly vulnerable to neural structural obfuscation with \textit{dummy neurons}, a group of neurons which can be added to a target model but leave the model behavior invariant. Devising a comprehensive framework to automatically generate and inject dummy neurons with high stealthiness, our novel attack intensively modifies the architecture of the target model to inhibit the success of watermark verification. With extensive evaluation, our work for the first time shows that nine published watermarking schemes require amendments to their verification procedures.

Auteurs: Yifan Yan, Xudong Pan, Mi Zhang, Min Yang

Dernière mise à jour: 2023-03-16 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://arxiv.org/abs/2303.09732

Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2303.09732

Licence: https://creativecommons.org/publicdomain/zero/1.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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